- Qatar : un euro de l’heure pour les salariés esclaves
- Au Qatar comme dans nos pays pétroliers la quasi-totalité des travaux difficiles sont confiés au immigré exploités dans des conditions lamentables. Ainsi on a appris que la construction des stades prévus pour la coupe du monde de foot a déjà fait des milliers de morts chez les immigrés. Une forme d’esclavage d’autant que les intéressés sont souvent privés de leur passeport et ou ne peuvent revenir dans leur pays d’origine que tous les quatre ou cinq ans voire davantage.
- Sans doute pour redorer un peu son image sociale le Qatar vient d’annoncer «la mise en oeuvre du nouveau salaire minimum pour tous les travailleurs à partir de samedi», selon l’agence de presse officielle qatarie QNA. La nouvelle législation exige que tous les salariés soient payés au moins 1.000 rials (230 euros) pour un mois de travail à temps plein, soit environ un euro de l’heure. Auparavant, le salaire minimum était fixé à 750 rials (173 euros) par mois.
- Pour l’ONG Migrant Rights, le nouveau salaire minimum est trop bas et ne reflète pas le coût élevé de la vie au Qatar. Le ministère du Travail a de son côté estimé que ces changements allaient «stimuler les investissements dans l’économie locale et favoriser la croissance économique». On peut comprendre évidemment que dans certains pays en développement les salaires soient misérables et ne dépassent pas 100 ou 200 €. Il en va différemment dans un pays d’une insolente richesse qui exploite la main-d’œuvre étrangère mais par contre ne cesse d’acheter des actifs prestigieux dans les pays développés
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