Risques sanitaires et groupes sanguins

Risques sanitaires et groupes sanguins

 

Face aux risques sanitaires certains groupe sanguins rendraient-ils les personnes plus vulnérables ? Une question qu’on se pose surtout en ce moment vis-à-vis de la covid19. D’après un article de santé magazine les personnes du groupe au résisteraient mieux au Coronavirus actuel.

Les personnes qui appartiennent aux groupes sanguins A, B ou AB sont-elles vraiment plus à risque que les O face à la Covid-19 ? La réponse est oui. Il ne s’agit pas de rumeurs, mais bien d’informations sérieuses étayées par des études scientifiques. Et cela ne concerne pas que le coronavirus. Le groupe sanguin joue aussi un rôle dans d’autres infections, dans l’apparition de problèmes cardiovasculaires et peut-être même dans le développement d’autres maladies.

Les groupes sanguins correspondent à des molécules présentes à la surface des globules rouges, comme des « étiquettes », permettant de définir les propriétés du sang. À noter : ces étiquettes peuvent aussi se retrouver sur d’autres cellules du corps, comme dans la salive, le tube digestif ou le système respiratoire.

On distingue plusieurs types de groupes sanguins :

 

  • 44 % des Français appartiennent au groupe A ,
  • 42 % au groupe 0,
  • 10 % au groupe B
  • et 4 % au groupe AB.

Connaître son groupe sanguin est indispensable, notamment pour garantir la compatibilité des transfusions : on a besoin d’un groupe sanguin qui ne soit pas rejeté par le corps. En effet, l’organisme développe des anticorps pour se défendre contre les étiquettes des autres groupes sanguins, qu’il ne reconnaît pas.

C’est un fait, la majorité des travaux scientifiques le montrent : les O sont avantagés face au coronavirus. « J’ai recensé 35 études qui vont dans ce sens », souligne Jacques Le Pendu, chercheur à l’Inserm. Les O sont donc moins souvent touchés par le virus que les A, les B ou les AB, et ils courent près de deux fois moins de risques d’être gravement malades que les A.

Il est en effet possible que leurs anticorps anti-A empêchent le virus d’entrer dans les cellules. Sans cette particularité, la maladie aurait sans doute fait plus de dégâts sur son passage, comme le rappelle Jacques Le Pendu : « Nos résultats montrent que cet effet de protection des personnes du groupe O ralentit probablement l’épidémie. »

Mais les scientifiques tiennent à relativiser l’information. Si leur risque d’infection est réduit de 13 à 30 % selon les études, les O ne sont pas protégés à 100 % et ils peuvent, eux aussi, avoir la Covid-19.

 

Le groupe sanguin peut également faire une différence dans d’autres infections, véhiculées par des virus ou des bactéries, et pas toujours au profit des O ! Car non, la population ne se divise pas en O forts et en faibles A ou AB. Tout dépend de la maladie. 

Appartenir au groupe O augmente par exemple les risques de développer unulcère de l’estomac. « La bactérie Helicobacter pylori, qui cause les ulcères, se fixe de manière préférentielle sur des sucres caractéristiques du groupe sanguin O », précise ainsi Jacques Le Pendu.

Les virus responsables de la majorité des gastro-entérites préfèrent également les O aux personnes appartenant aux autres groupes sanguins, tout comme la bactérie du choléra. « Cette particularité a abouti à une forme de sélection dans certaines régions du monde, révèle par ailleurs le Pr Chiaroni. Les zones où le choléra est apparu sont celles où l’on retrouve le plus fort taux de personnes du groupe O, et le plus faible taux de personnes du groupe B, qui y sont moins sensibles. »

Les O restent en revanche légèrement favorisés en ce qui concerne les maladies cardiovasculaires, pour des raisons complètement différentes. Par rapport aux A, B ou AB, leur sang coagule moins vite. Cela n’a pas d’impact au quotidien mais cette particularité peut faire une vraie différence sur des vaisseaux sanguins déjà fragilisés. Comme le sang est plus fluide, il s’agrège moins facilement en caillots susceptibles de boucher une artère, ce qui réduit les risques de thrombose, d’infarctus ou d’AVC.

Les spécialistes pensent que cela pourrait conduire à adapter les doses de médicaments anticoagulants selon le groupe sanguin des patients, et de limiter ainsi les prises superflues.

Beaucoup d’études ont aussi montré des correspondances entre les groupes sanguins et d’autres problèmes de santé, comme les cancers digestifs, le diabète ou même l’infertilité.

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