Le patron de Danone, Emmanuel Faber, : victime de la RSE
inutile de tourner autour du pot la rébellion en cours au sein du conseil d’administration de Danone est surtout portée par des fonds spéculatifs qui reprochent à Danone sa trop grande prise en compte de la RSE au détriment de la rentabilité. L’objectif des fonds était de dégager le président. L’invasion progressive de ces fonds dans les grandes entreprises pourrait à terme porter atteint au concept de RSE (responsabilité sociale au sens large) alors qu’il ne fait qu’à peine émerger comme critère de gestion.
Pourtant Le 1er mars dernier, Emmanuel Faber avait accepté d’initier le processus de dissociation des fonctions de président et de directeur général. Cette nouvelle gouvernance était censée entrer en vigueur lors de la prise de fonction du futur patron opérationnel, Emmanuel Faber se concentrant alors sur les fonctions de président. Mais le retard pris dans le lancement du processus de sélection du futur directeur général, et la volonté de l’actuel PDG de peser sur le choix de son successeur, ont convaincu le board de reprendre les choses en main.
Le conseil d’administration a élu à sa présidence Gilles Schnepp. Cet ancien PDG de Legrand, âgé de 62 ans, avait été coopté au board de Danone mi-décembre, avec vocation à en devenir administrateur référent à l’issue de l’assemblée générale, le 29 avril prochain. Mais le 1er mars, Emmanuel Faber avait réussi à imposer la nomination d’un de ses proches, Jean-Michel Severino, comme administrateur référent.
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