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Archive mensuelle de février 2021

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Des risques d’éclatement de bulles financières de plus en plus nombreuses

Des risques d’éclatement de bulles financières de plus en plus nombreuses

Inondés par des masses de liquidités les marchés financiers constituent des champs de spéculation qui pourrait se transformer en catastrophe. David Bourghelle, maître de conférences à l’université de Lille, et Jacques Ninet, professeur associé à IAE de Poitiers, estiment dans le JDD qu’on peut redouter un plongeon généralisé de l’ensemble des places boursières américaines, européennes et asiatiques, consécutif à un scénario d’éclatement de bulles localisées.

 

Depuis leur chute impressionnante de février-mars 2020, provoquée par l’irruption de la pandémie, tous les marchés boursiers ont réagi de manière positive mais avec des dynamiques de rebond diverses. Si les places européennes ont tout juste regagné le terrain perdu, certaines bourses asiatiques (Japon, Taiwan, Inde) et les marchés américains sont entrés dans une phase que l’on peut qualifier d’euphorique ou exubérante, au point que la question de la formation de bulles peut légitimement se poser.

D’autant plus légitimement que le NYSE et le Nasdaq, qui viennent de terminer en fanfare leur douzième année de hausse depuis le trou consécutif à la crise des subprimes et qui ne semblent pas vouloir en rester là, demeurent les marchés directeurs de la planète. Bien qu’il n’existe aucune définition d’une bulle financière – et que la théorie financière moderne se refuse à en dresser le constat avant son éclatement – on peut se risquer à en dessiner quelques aspects caractéristiques.

Une bulle d’actif apparaît le plus souvent comme la phase terminale d’une longue séquence haussière, phase pendant laquelle les cours de bourse s’affranchissent nettement de leurs relations habituelles avec les données économiques (micro et macro), selon une métrique bien connue (ratios de capitalisation boursière sur profits, chiffre d’affaires ou actif net d’une part, et capitalisation boursière/PIB d’autre part).

C’est aussi une période pendant laquelle les rendements attendus des actifs sont de plus en plus déterminés par la plus-value escomptée à la revente et de moins en moins par les revenus courants (loyers, dividendes et coupons), dont le taux de rendement diminue à mesure que les prix s’élèvent. En conséquence, les multiples de capitalisation (PE ratio) se haussent très au-dessus de leurs moyennes historiques.

Il est généralement objecté à cette analyse que les conditions monétaires qui prévalent (taux zéro ; quantitative easing), rendent les comparaisons avec les moyennes/médianes historiques non significatives.

Et, surtout, que les montants gigantesques apportés par la puissance publique à l’ensemble des agents non financiers – à travers les plans de relance successifs – expliquent à la fois la résilience surprenante de l’économie américaine (par effet retour de la richesse créée par la hausse du prix des actifs) et l’engouement des (nouveaux) épargnants pour les placements à risque dans une optique de recovery (récupération) générale.

Face à ces arguments, avancés à chaque fois que l’on prétend que « this time is different », une brève revue des conditions de notre époque s’impose pour vérifier leur adéquation aux six caractéristiques communes à tous les cycles bulles/krachs de l’histoire, tels qu’identifiés par Minsky et décrits par Kindelberger (1978), tous deux économistes américains ayant étudiés les crises financières.

  • Le changement d’état : l’achèvement de la mondialisation et de la numérisation de l’économie, le monopole des GAFAM.
  • Le progrès technique à portée universelle : l’IA, les biotechnologies, la voiture propre.
  • La propagation de l’euphorie : les « licornes », les nouveaux « boursicoteurs », la bulle « internautes » ; comme le montre l’affaire GameStop, dont la valeur a subi une spéculation effrénée, facilitée par les plates-formes de trading sans frais et les chats boursiers du type WallStreetBets (fin 2020, aux États-Unis, les investisseurs particuliers représentaient 25% du volume traité sur les marchés, soit une croissance de 150% en un an).
  • Le crédit et l’expansion monétaire : les politiques monétaires non conventionnelles, le traitement des conséquences de la pandémie par l’hyperliquidité et les plans de relance.
  • La complaisance générale : elle aurait été plutôt remplacée par une dichotomie entre exubérance et scepticisme (le niveau de la volatilité implicite des options restant plus élevé que dans les phases de hausse habituelles).
  • Le prêteur en dernier ressort : l’omniprésence des banques centrales et leur soumission aux humeurs des marchés, à l’image de la volte-face de la Réserve fédérale américaine fin 2018 sur la baisse des taux.

Si un certain nombre de caractéristiques communes à toutes les bulles financières semblent bien présentes aujourd’hui, quel cadre théorique faut-il pour autant mobiliser si l’on veut tenter d’appréhender les dynamiques à venir? La théorie financière dominante pense l’évaluation des actifs dans un cadre conceptuel, où le futur est probabilisable (on parle alors d’un monde risqué). Dans ce cadre conceptuel, les bulles d’actifs (divergence entre prix et valeur intrinsèque) sont possibles mais irrationnelles, et leur éclatement, qui marque le retour aux fondamentaux, est imprévisible.

Il en va tout autrement en situation d’incertitude radicale sur l’avenir. Ici, en l’absence d’une connaissance objective du futur, les valeurs fondamentales des actifs sont indéterminées. Elles ne peuvent préexister à l’échange. Les dynamiques boursières sont alors régies par des croyances collectives, produits d’investissements affectifs collectifs. Dans ces conditions, une crise financière ne peut plus être analysée comme le retour des prix de marché à leur hypothétique « vraie » valeur, mais comme une bifurcation brutale du régime collectif des affects de la finance.

Considérant ce cadre théorique, il est possible, lors d’un épisode de bulle, d’identifier une succession de régimes d’affects collectifs. En effet, ceux-ci se traduisent par des séquences émotionnelles distinctes qui déterminent les comportements des investisseurs.

L’émergence d’une bulle et l’atteinte de son paroxysme, puis, son éclatement sont alors associés respectivement :

  • à la naissance et au développement d’une croyance partagée en l’existence d’une catégorie d’actifs (« phantastic object ») dont l’attractivité est telle qu’une proportion grandissante d’investisseurs veulent progressivement en faire l’acquisition (par exemple, les bulbes de tulipe, les valeurs Internet, les actifs titrisés, les biens immobiliers, les dérivés de crédits, les biotechs, les technos…) ;
  • au renversement soudain et inattendu de cette croyance collective, et ce, en l’absence même d’information nouvelle significative, susceptible d’affecter objectivement les valorisations de marché.

À la suite des travaux de Kindelberger, le chercheur canadien Rodrigue propose un scénario standard de cycle bull/krach, distinguant les trois phases ascendantes par leurs acteurs dominants et les thématiques fédératrices mobilisées pour justifier la croissance vigoureuse des cours (par exemple, le discours sur l’état de l’Union de Bill Clinton en janvier 2000 « nous avons créé une nouvelle économie »).

Il résulte de cette analyse que les bulles financières qui sont en train de gonfler depuis quelques mois, voire, quelques années, sont donc soit sur le point de crever (Tesla, bitcoin, Nasdaq, marchés boursiers indien ou taiwanais…), soit en phase de maturation avec pour conséquence inévitable – les mêmes causes provoquant les mêmes effets – leur explosion à venir.
Le scénario qui se dessine serait donc celui de l’éclatement probable, dans un premier temps, de bulles localisées et parvenues à maturité. Toutefois, en raison de la disparition de la croyance partagée en une croissance infinie des cours boursiers qui en résulterait et du processus de contagion mimétique qui s’ensuivrait, c’est probablement un plongeon généralisé de l’ensemble des places boursières américaines, européennes et asiatiques qu’il faudra redouter.

La multiplication des variants favorisée par la lenteur de la vaccination

La multiplication des variants favorisée par la lenteur de la vaccination

 

 

 

Paradoxalement,  la campagne de vaccination très étalée pourrait favoriser la venue de nouveaux variants et même les multiplier. En effet, le virus s’ adapte et développe de nouvelles contagiosité et sa résistance aux anticorps. En se modifiant, les variants peuvent ainsi contourner les défenses immunitaires. D’une certaine façon, la lenteur de la campagne de vaccination mondiale va constituer un accélérateur de multiplication des variants. On a trouvé le variants britanniques, puis le variant sud-africain, le variants brésilien et même maintenant le variants américain.

 

Ainsi, l’immunité croissante permise soit par les vaccins, soit par les anticorps des asymptomatiques incite le virus a muter et va toucher des cibles en contournant les défenses immunitaires.

 

 

Plus la campagne sera étalée dans le temps et plus les variants vont se multiplier. Or en l’état des vaccins disponibles et des campagnes de vaccination, il paraît exclu que l’ensemble de la population puisse être vaccinée au cours de l’année 2021. Dans les pays développés comme l’Europe par exemple on propose simplement déjà un objectif de vaccination de 70 % pour l’été. Il s’agit bien entendu d’un objectif politique que la réalité sanitaire contredit. Ainsi en France pour tenir l’objectif il faudrait 5 millions de vaccinations par mois alors qu’on a vacciné en moyenne mensuellement un peu plus d’un million de personnes depuis le début de l’année.

 

Par ailleurs, la pandémie mondiale ne peut être combattue que par une politique sanitaire mondiale. Or dans ce domaine en dépit des promesses des états de l’organisation mondiale de la santé,  nombre de pays pour devront attendre pour recevoir un nombre significatif de vaccins sachant qu’ils n’ont pas les moyens de les payer eux-mêmes.

 

En attendant l’auto immunité mondiale que permettrait un plan de vaccination à la hauteur de l’enjeu, les chercheurs sont lancés dans une suite pour repérer le plus tôt possible la nature des variants notamment par le séquençage afin d’adapter rapidement en conséquence les vaccins notamment ceux à ARN messager.

 

Economie, social, société : les plus lus

32 réacteurs nucléaires français sur 56 prolongés de 10 ans….. pour l’instant

32 réacteurs nucléaires français sur 56 prolongés de 10 ans….. pour l’instant

32 réacteurs anciens nucléaires de 900 MWe (mégawatts électriques) d’EDF auront une durée de vie prolongée de 10 ans. Théoriquement EDF avait prévu une durée de vie de 40 ans mais avec les nouvelles mesures de sécurité renforcée en cours, ces centrales pourrait durer une dizaine d’années supplémentaires pour commencer. Sans doute pour ne pas prendre de face trop des opposants écologistes, les pouvoirs publics s’engagent à ne prolonger que 32 vieux réacteurs de 10 ans …. pour l’instant. L’autorité de sécurité nucléaire fixe les conditions pour qu’ils puissent fonctionner au-delà de leur quatrième « réexamen périodique », qui a lieu tous les dix ans.

Ces réacteurs à eau pressurisée sont les plus anciens des 56 réacteurs que compte le parc nucléaire tricolore. Ils ont été mis en service à la fin des années 1970, et 13 d’entre eux ont d’ores et déjà dépassé les 40 ans de fonctionnement. Or, si les réacteurs nucléaires français ont été autorisés sans limitation de durée de fonctionnement, EDF avait initialement envisagé une durée de vie de 40 ans.

L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a publié une décision, qui était attendue, portant sur les 32 réacteurs de 900 MW, les plus anciens du parc français, mis en service pour l’essentiel dans les années 1980. Elle a fixé les conditions pour qu’ils puissent fonctionner au-delà de leur quatrième « réexamen périodique », qui a lieu tous les dix ans, donc au-delà de leur 40e anniversaire.

Le gendarme du nucléaire prescrit notamment « la réalisation des améliorations majeures de la sûreté prévues par EDF (Electricité de France, ndlr), ainsi que des dispositions supplémentaires qu’elle considère comme nécessaires », précise-t-elle. EDF devra ainsi réaliser une série de tests et de travaux pour améliorer la sûreté de ses réacteurs.

« Un premier objectif est de réduire les conséquences des accidents et notamment des accidents graves, avec une fusion du coeur du réacteur », a expliqué à l’AFP Julien Collet, directeur général adjoint de l’ASN. Des améliorations sont notamment prévues pour que la radioactivité reste confinée à l’intérieur de l’enceinte en cas d’accident.

« Le deuxième grand volet porte sur le renforcement (face) aux agressions qui peuvent survenir sur ces installations », a-t-il poursuivi. Sont visées les agressions externes (séisme, inondation, chaleur extrême…) et internes (incendie…). Enfin, un dernier volet porte sur « le renforcement au niveau de la piscine d’entreposage des combustibles usés », a indiqué Julien Collet.

Les réacteurs français avaient été autorisés à l’origine sans limitation de durée de fonctionnement, mais EDF avait initialement envisagé une durée de vie de 40 ans. Certains réacteurs, mis en service au tournant des années 1980, ont dans les faits déjà passé le cap des 40 ans.

La décision annoncée jeudi concerne l’ensemble des réacteurs de 900 MW, qui feront aussi l’objet de préconisations individuelles. La mise en oeuvre des améliorations prévues va maintenant s’étaler sur des années.

Les opposants au nucléaire réclament pour leur part depuis longtemps une fermeture des centrales anciennes, comme cela avait été décidé pour la centrale de Fessenheim (Alsace), la doyenne arrêtée l’an dernier.

Le chômage en baisse en janvier !

Le chômage en baisse en janvier !

 

Il est clair que les statistiques actuelles du ministère de l’emploi ne présentent aucun intérêt. En effet cela n’intègre pas les 2 millions de chômeurs partiels pas davantage que ce qui ont renoncés à chercher un emploi content tenu du blocage de certaines activités ou de leur ralentissement. Le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A (sans activité) aurait donc enregistré une baisse de 0,9% en janvier, soit 34.600 inscrits en moins, pour s’établir à 3,79 millions, selon les chiffres de la Dares publiés jeudi. En incluant l’activité réduite (catégories B et C), le nombre de demandeurs d’emploi en France (hors Mayotte) est quasi stable en janvier (+0,1%, soit +3.600) et s’établit à 6 millions, selon le service statistique du ministère du Travail.

Ces statistiques mensuelles sont publiées sans commentaire sur le site de la Dares qui a décidé de revenir à une analyse des évolutions trimestrielles, moins volatiles, comme avant la crise sanitaire mais dans la période complètement incohérente

Les derniers résultats trimestriels publiés fin janvier avaient même fait état au quatrième trimestre 2020 d’une diminution du nombre de chômeurs en catégorie A de 2,7% par rapport au trimestre précédent. Pour 2020, sous l’effet de la crise liée au Covid-19, la hausse du nombre de chômeurs a atteint 7,5%, avec 265.400 inscrits supplémentaires au 4e trimestre 2020 par rapport au 4e trimestre 2019.

Poste : le modèle en perpétuelle révision

Poste : le modèle en perpétuelle révision

Du fait de la crise sanitaire le courrier encore diminué en 2020 de leur de 20 %. Mais la baisse était déjà continue les années passées avec une baisse de 7 % annuelle. La Poste voit donc son modèle de manière quasi perpétuelle grâce aux nouveaux services notamment logistiques qui ne cessent  de grimper du fait du e-commerce (Colissimo a gagné des parts de marché l’an passé. Son chiffre d’affaires a grimpé de 20%.) et les services aux particuliers. Parallèlement La Poste développe son activité financière avec un certain succès ( CNP).

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La poste voudrait aussi solliciter les pouvoirs publics pour obtenir des compensations financières liées aux missions de service public de La Poste : accessibilité bancaire, aménagement du territoire, diffusion de la presse et service postal universel, avec notamment la distribution 6 jours sur 7 du courrier sur tout le territoire national. Alors que jusqu’en 2019, ce service universel s’équilibrait de lui-même avec le colis, Philippe Wahl estime que ce ne sera plus cas à l’avenir et qu’une compensation de l’État est désormais nécessaire. «La Poste ne peut réussir à se transformer avec un déficit structurel du service universel postal», martèle le PDG.

 

Le problème est que cette revendication risque de réveiller les services de distribution privés qui eux aussi effectuent des missions de service public mais sans le statut, ni les compensations.

De la nation au clanisme et aux sectes

De la nation au clanisme et aux sectes

 

Traditionnellement , le modèle culturel et politique français suit  l’exemple américain avec retard. Alors que jusque-là la France était toujours caractérisée  par la cohérence de ses valeurs républicaines portées et vécues par la Nation ; mais petit à petit se mettent  en place des organisations claniques et sectaires, sortes de nouvelles religions.

 

Un processus en outre encouragé par le président de la république lui-même qui a incité à développer partout des groupes d’intérêts et de revendications spécifiques pour alimenter sa campagne de 2022. Évidemment pas de quoi construire un programme électoral avec une telle auberge espagnole sorte d’attrape-tout pour mobiliser sur les motifs y compris les plus anecdotiques et les plus contradictoires.

 

En tout cas, un processus qui risque de faire éclater encore un peu plus une société en grande décomposition sur les valeurs notamment républicaines. On aura par exemple les partisans de la chasse, ceux qui sont contre, les végétariens, les producteurs de viande, les coloniaux, les décoloniaux, les islamo gauchistes etc .  Sans parler de ceux qui soutiennent les approches genrées et dans tous les domaines y compris l’orthographe, aussi les écolos bobos, les héritiers des gilets jaunes etc.

 

Parallèlement on pourrait assister à une montée de l’adhésion des sectes à caractère plus ou moins religieux comme aux États-Unis qui brassent des concepts spirituels autant que des principes matériels tordus.

 

Les animateurs de ces différents courants sont souvent d’anciens marxistes et communistes déçus d’une part de l’expérience des pays qui les ont mis en œuvre ces idéologies et qui ont déserté les partis classiques de gauche. En réalité , des militants d’extrême gauche qui ont abandonné le projet marxiste mais qui ont conservé les pratiques d’agitation, de noyautage et d’intoxication .

 

Devant la décomposition Idéologique , le besoin de réassurance identitaire est tellement fort que nombre de gogos vont se laisser attirer comme des mouches dans le piège du maelstrom qui brasse toutes les revendications, toutes les frustrations.

 

Bref un mouvement largement encouragé par Macron qui évidemment veut favoriser les divisions agissantes pour mieux régner seul et sans inter médiation démocratique

Coronavirus France : une hausse avec 25.403 nouveaux cas

Coronavirus France : une hausse avec 25.403 nouveaux cas

La situation est critique pour le nombre de personnes hospitalisées est sous assistance respiratoire.

25.403 nouveaux cas ont été détectés ce jeudi 25 février, portant le bilan à 3.686.813 personnes positives depuis l’apparition du virus dans l’Hexagone en janvier 2020. 261 personnes sont mortes à l’hôpital. Au total, 85.582 malades sont décédés du coronavirus, selon les dernières données du ministère de la Santé de ce jeudi 25 février.

25.317 personnes sont actuellement hospitalisées dont 3430 en réanimation. 1454 nouveaux patients ont été admis à l’hôpital ces dernières 24 heures, et 301 dans les services de soins intensifs.

Dans une conférence de presse ayant eu lieu ce jeudi soir, le premier ministre Jean Castex a annoncé envisager de nouvelles restrictions dès le 6 mars dans 20 départements en «surveillance renforcée», à savoir Paris, les Yvelines, l’Essonne, le Val-d’Oise, le Val-de-Marne, les Hauts-de-Seine, la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis, le Nord, le Pas-de-Calais, l’Oise, la Somme, les Bouches-du-Rhône, le Var, les Alpes-Maritimes, le Rhône, la Drôme, la Moselle, la Meurthe-et-Moselle et l’Eure-et-Loir. Les éventuelles contraintes seront annoncées la semaine prochaine, après concertations.

La contamination de l’écriture inclusive à Sciences-po !

La contamination de l’écriture inclusive à Sciences-po !

 

La pandémie de l’écriture inclusive continue de se développer de manière insidieuse même dans les institutions les plus hautes. Ainsi à l’occasion d’une épreuve à Sciences-po l’écriture inclusive «est encouragée» mais que «son non-usage ne sera pas pénalisé, les étudiant.e.s étrangers.ères  pouvant avoir davantage de difficultés à la mettre en œuvre»«Toutefois, un demi-point ‘‘bonus’’ sera attribué à celles et ceux qui tenteront de l’utiliser»,

Un enseignant en charge de ce cours magistral à précisé. «que ceux qui n’utiliseraient pas l’écriture inclusive lors du partiel seraient pénalisés». L’enseignant a fait comprendre qu’il n’y aurait pas de pénalité mais une petite valorisation.

Confinements locaux : le gouvernement passe la patate chaude aux collectivités locales

Confinements locaux : le gouvernement passe la patate chaude aux collectivités locales

Pas grand-chose de nouveau n’est ressorti du nouveau show de Jean Castex toujours aussi peu convaincant en dépit du dynamisme qu’il développe. Il faut dire qu’il est coincé entre Macron qui décide tout et Véran  en qui inonde l’opinion publique de son bavardage permanent. Même pendant la conférence de presse de jeudi Véran  n’a cessé de délayer son propos pour minimiser celui du Premier ministre. Sur le fond, la principale mesure consiste à envisager désormais de passer la patate chaude du confinement aux collectivités locales.

Il y a bien sûr les chiffres qui montrent la montée de la pandémie suite à la progression des variants qui aujourd’hui atteingnent  à peu près 50 % des contaminés. Après les confinements locaux de la région de Nice et de celle de Dunkerque, le Premier ministre a déclaré en situation d’observation d’urgence une vingtaine de départements.

 

L’objectif sera ensuite de faire avaler des confinements locaux dont la responsabilité sera aussi imputable à ces élus. En effet au-delà du risque sanitaire, le gouvernement craint surtout le risque politique avec la montée du mécontentement d’un certain nombre d’acteurs économiques et sociaux et plus généralement de l’opinion publique.

Les nouvelles surveillances renforcées concerneront • dès le 6 mars dans 20 départements : savoir Paris, les Yvelines, l’Essonne, le Val-d’Oise, le Val-de-Marne, les Hauts-de-Seine, la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis, le Nord, le Pas-de-Calais, l’Oise, la Somme, les Bouches-du-Rhône, le Var, les Alpes-Maritimes, le Rhône, la Drôme, la Moselle, la Meurthe-et-Moselle et l’Eure-et-Loir. Il faudra donner un contenu à ce concept encore très vague de surveillance renforcée. Pour devancer le gouvernement, la mairie Paris a demandé un confinement assez strict pendant trois semaines et pas seulement le week-end.

70% des Européens vaccinés d’ici la fin de l’été (Union économique) ?

70% des Européens vaccinés d’ici la fin de l’été (Union économique) ?

 

La présidente de la Commission européenne a rappelé son affectif son objectif de vacciner 70% de la population adulte de l’UE d’ici «la fin de l’été»,. Le problème c’est que jusqu’à maintenant on a constaté un grand décalage entre les intentions et la situation réelle. La présidente de la commission européenne prend une précaution oratoire en indiquant que 70 % des Européens pourraient être protégés par un vaccin….. si les doses promises sont effectivement livrées !

 

l’UE espère recevoir d’ici fin juin près de 600 millions de doses d’ici fin juin. Il est vrai que d’ici là plusieurs autres vaccins seront validés par les autorités sanitaires cependant la production industrielle risque de demander plusieurs mois.

Coronavirus Brésil : 250.000 morts

Coronavirus Brésil : 250.000 morts 

 

Le Brésil a franchi jeudi le seuil des 250.000 morts du covid-19, un an exactement après le premier cas de contamination apparu dans le pays, aujourd’hui le deuxième plus endeuillé au monde par la pandémie, a annoncé le ministère de la Santé.

Selon les chiffres du ministère, considérés comme très sous-évalués par la communauté scientifique, 251.498 décès ont été enregistrés, après 1541 morts supplémentaires au cours des dernières 24 heures.

Covid-19 : vacciner toute la planète pour éviter la multiplication des variants

Covid-19 : vacciner toute la planète pour éviter la multiplication des variants

 

 

Il y a évidemment une différence de cadencement  dans les processus de vaccination selon qu’il s’agit de pays développés ou  de pays pauvres. Aux États-Unis par exemple on vaccine à hauteur d’un million par jour ( 50 millions de personnes ont déjà été vaccinées) tandis qu’on accorde généreusement quelques milliers de vaccins à quelques paysp auvres  notamment africains.

Le problème évidemment c’est que le virus ne connaît pas les frontières surtout avec la mobilité internationale des personnes. D’où le risque d’un décalage calendaire entre les zones géographiques qui pourraient favoriser la multiplication de nouveaux variants dans les pays pauvres qui viendraient à leur tour contaminer les pays développés Alors qu’un nouveau variant a émergé au Nigeria, le Pr Christian Bréchot, ancien directeur de l’Inserm, a récemment défendu l’idée qu’il faudrait vacciner tout le globe pour ne pas favoriser de nouvelles mutations. Alors que les campagnes de vaccination sont surtout très avancées dans les pays les plus riches de la planète, commet-on une erreur – au-delà de la dimension morale – en favorisant ainsi l’émergence de mutants potentiellement résistants aux vaccins ? À cet égard, faut-il viser une vaccination de toute la planète pour diminuer ce risque des variants ?

Paris : confinement de trois semaines proposé

Paris : confinement de trois semaines proposé

La mairie de Paris propose un confinement assez serré pendant trois semaines dans la perspective ensuite de reprendre toutes les activités sociales, économiques, sportives et culturelles de préférence à la mise en surveillance renforcée et un confinement limité au week-end.

 

Biden et Arabie Saoudite : rappel des droits humains

Biden et Arabie Saoudite : rappel des droits humains

 

Lors de son entretien téléphonique avec le roi d’Arabie Saoudite, le président américain a rappelé qu’il souhaitait renforcer les liens réciproques entre les deux pays avec cependant une précaution oratoire indiquant que sur certains sujets pourraient subsister des positions différentes. Le président américain a notamment insisté sur le problème des droits humains, question récurrente en Arabie Saoudite comme dans la plupart des monarchies arabes.

Le président américain, qui a rappelé le «partenariat de longue date» et «historique» entre les deux pays alliés, a aussi «souligné l’importance que les États-Unis placent dans les droits humains universels et dans l’État de droit», a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué. À cet égard, «il a relevé de manière positive la récente libération de plusieurs militants américano-saoudiens et de Mme Loujain al-Hathloul», une militante féministe.

Les deux dirigeants ont discuté des efforts américains pour mettre fin à la guerre au Yémen, où Joe Biden a stoppé le soutien de Washington à la coalition militaire dirigée par Ryad. «Le président a dit au roi Salmane qu’il œuvrerait pour rendre les relations bilatérales aussi fortes et transparentes que possible», a ajouté la Maison Blanche.

 

L’entretien n’a pas évoqué l’affaire Jamal Khashoggi, qui devrait mettre en cause le puissant prince héritier Mohammed ben Salmane, dit MBS, malgré les dénégations du royaume. Mais le gouvernement américain avait auparavant fait savoir qu’il serait dévoilé «très bientôt», après le coup de fil entre Joe Biden et le monarque.

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