Sémantique : « primo-injections » pour cacher le scandale du manque de vaccins
Le bavard ministre de la santé a inventé un nouveau concept : les primo injections. Cela pour cacher le scandale du manque de vaccins. Des vaccins d’abord mal gérés par les pouvoirs publics et dont l’insuffisance vient d’être confirmée par les laboratoires eux-mêmes.
La plupart des pseudos centres de vaccination ont d’ailleurs fermé leurs portes incapables de dire la date d’un éventuel rendez-vous en février.
En France, le ministère de la Santé a déclaré que Moderna livrerait en février 25% de doses de moins que prévu et que les livraisons de Pfizer seraient fin janvier inférieures de 200.000 aux prévisions.
L’ARS des Hauts-de-France a annoncé par communiqué le report des rendez-vous pour une première injection afin de “garantir l’administration de la seconde injection pour toutes les personnes ayant déjà reçu la première dose en janvier”.
L’ensemble des rendez-vous de primo-vaccination prévus jusqu’au mardi 2 février inclus seront donc déprogrammés et immédiatement reprogrammés à partir de la première semaine de mars.
“Compte tenu de la situation extrêmement tendue sur les doses de vaccins, et la nécessité de garantir la deuxième injection pour les personnes déjà vaccinées, aucune primo-injection ne sera effectuée dans les établissements de santé la semaine prochaine”, a précisé pour sa part l’ARS d’Île-de-France aux acteurs du milieu de la santé, selon un compte rendu envoyé aux personnes présentes, que Reuters a pu consulter.
En province la pénurie est la même mais comme l’information est complètement cadenassée par les médias complaisants à l’égard des institutions et des politiques, l’information fuite beaucoup moins. Ainsi par exemple dans un centre de vaccination du Maine-et-Loire à Baugé, la vaccination n’a fonctionné que quelques jours. Depuis on ne répond même plus haut téléphone et c’est un disque qui tourne en boucle qui indique de reprendre contact plus tard. Le même phénomène se rencontre dans nombre de centres de province surtout dans la France profonde
“La France est confrontée, comme ses partenaires européens, à une baisse d’approvisionnement en vaccins : une réduction des livraisons de vaccins Pfizer (- 200 000 doses) intervenue à la fin du mois de janvier, et une réduction des vaccins Moderna prévue pour le mois de février (- 25% des doses)”, peut-on lire dans un communiqué.
“La baisse de ces approvisionnements a donc naturellement un impact sur le nombre d’injections pouvant être programmées : aussi, environ 5% des rendez-vous pour une première injections devront être décalés de quelques jours”, précise-t-on. Un mensonge total car il ne s’agit pas de 5 % de rendez-vous mais au moins deux la moitié. De toute manière il n’est même pas possible de prendre rendez-vous !
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