La République en marche : bientôt les funérailles

La République en marche : bientôt les funérailles

Rien ne va plus dans ce pseudo parti de la république en marche. Un pseudo parti puisqu’il ne compte pas de militants ou de responsables et que tout repose sur le référent départemental, sorte de préfet du parti. Les défaites succédant aux défaites électorales, le parti vient de changer 70 préfets sur 130 afin de tenter de renouveler ces responsables sortis de nulle part et recrutés pour la plupart sur Internet.

 

Ces « préfets » du mouvement, comme ils sont surnommés, sont désignés par le siège national pour une durée de trois ans. Ceux remplacés aujourd’hui étaient donc arrivés aux manettes au début du quinquennat, voire avant l’élection d’Emmanuel Macron, à une époque où les marcheurs imaginaient encore que la bienveillance pouvait changer à elle seule le pays.

A seize mois de la prochaine présidentielle, un changement de cap s’impose. « Les référents passent du rôle de moteur à celui d’exécutant », résume Philippe Peruchon, qui vient de passer la main en Indre-et-Loire.

À noter que la désignation des nouveaux responsables d’une structure à la fois baroque et centralisée. En effet cette tâche incombe aux 12 membres de la « commission nationale des talents », parmi lesquels l’ex-ministre Sibeth Ndiaye et Jean-Marc Borello, délégué général adjoint de LREM.

En fait les prochaines élections locales (départementales et régionales) devraient constituer une sorte de funérailles pour le parti en marche qui devra changer de nom, de contenus et de dynamique si Macron veut être réélu. Adieu donc le recrutement par Internet et vivent les accommodements avec les partis classiques pour réunir les forces !

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