Nucléaire : un nouvel EPR à Penly
La centrale nucléaire de Penly, près de Dieppe (Seine-Maritime), devraient être choisi recevoir le prochain EPR (réacteur pressurisé européen) en France. Cinq autres EPR devraient compléter celui de Penly.
Dans une étude, « EDF calcule que six réacteurs EPR, financés sur une durée d’environ vingt ans, coûteraient au moins 46 milliards d’euros. Soit entre 7,5 et 7,8 milliards d’euros par réacteur », souligne le quotidien. Des informations sur lesquelles EDF s’est refusé à tout commentaire.
Lancé en 2006, et devant initialement entrer en service en 2012 pour un coût de 3,3 milliards d’euros, le premier réacteur français de troisième génération a subi revers sur revers. Son démarrage est désormais prévu fin 2022 et son coût a été réévalué à 12,4 milliards d’euros.
Dans la foulée, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire avait dénoncé « un manque de rigueur inacceptable » et sommé EDF, dont l’Etat est actionnaire à 83,7%, de mettre en place un « plan d’action » d’ici un mois pour remettre la filière nucléaire aux « meilleurs niveaux d’exigence ». Le rapport estimait néanmoins que l’EPR avait « démontré la pertinence » de sa conception et préconisait de voir l’Etat lancer « des programmes stables à long terme de construction de nouveaux réacteurs et d’entretien du parc existant ». Le site de Penlya notamment été choisi grâce à ses qualités et ses réserves foncières disponibles.
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