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Archive mensuelle de septembre 2020

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Covid-19: colère des élus locaux contre Olivier Véran

Covid-19: colère des élus locaux contre Olivier Véran

Une colère assez justifiée des collectivités locales qui reprochent surtout à Olivier véran. et à son administration de prendre des décisions du niveau central sans pratiquement aucune concertation avec les élus. Évidemment le motif de mécontentement concerne notamment les bars et les restaurants dont beaucoup ont sans doute disparaître compte tenu des énormes pertes de chiffre d’affaires au cours de l’année.

Les critiques ne cessent de monter à l’égard du ministre de la santé dans les décisions paraissent de plus en plus floues et de plus en plus contradictoires. Le président de la république lui-même avait semblé secouer un peu son ministre. Il faut dire qu’après le scandale des masques, le ministre de la santé ne s’est guère montré plus cohérent pour gérer la pagaille en matière de tests.

Certes Olivier Ferrand est assez prolixe il parle, il parle énormément au point d’ailleurs de noyer son auditoire dans une espèce de flou pseudo scientifique. En tout cas il est devenu la cible de nombre de responsables locaux, les élus des Bouches-du-Rhône en particulier vivent aussi ces annonces comme une douche froide. Renaud Muselier, le président de la région Paca, était toujours très remonté contre Olivier Véran jeudi matin, au lendemain du vif échange qu’il avait eu avec le ministre. Muselier lui a dit tout le mal qu’il pensait de sa méthode et des conséquences économiques de sa décision. Ces tensions se sont illustrées par une véritable passe d’armes sur les réseaux sociaux avec Véran. En fin d’après-midi, le président de Paca annonçait même sur Twitter le dépôt d’un «recours en référé-liberté contre l’arrêté préfectoral, avec des restaurateurs et des cafetiers directement touchés par les mesures annoncées. Ensemble, nous manifesterons demain matin devant le Tribunal de commerce de Marseille».

Michèle Rubirola, la maire de Marseille, a exprimé sa «colère» en affirmant qu’elle n’avait pas été «consultée» et dénoncé une décision infondée.  Renaud Muselier conteste la conception de la concertation d’Olivier véran : «Un coup de téléphone n’est pas une concertation, quand l’appel est passé à 18 h 30 pour une intervention à 19 heures, dans la précipitation. Cette décision est unilatérale, inadaptée et injuste! Vous pensez être courageux, en fait vous perdez votre sang-froid.» Pour couronner le tout, l’Association des maires de France a mis en garde le gouvernement, considérant que cette «méthode autoritaire, solitaire et non concertée» portait «en elle un risque d’ajouter à la crise sanitaire une crise de confiance».

Covid-19: colère des élus locaux contre Olivier Véran

Covid-19: colère des élus locaux contre Olivier Véran

 

Une colère assez justifiée des collectivités locales qui reprochent surtout à Olivier véran. et à son administration de prendre des décisions du niveau central sans pratiquement aucune concertation avec les élus. Évidemment le motif de mécontentement concerne notamment les bars et les restaurants dont beaucoup ont sans doute disparaître compte tenu des énormes pertes de chiffre d’affaires au cours de l’année.

Les critiques ne cessent de monter à l’égard du ministre de la santé dans les décisions paraissent de plus en plus floues et de plus en plus contradictoires. Le président de la république lui-même avait semblé secouer un peu son ministre. Il faut dire qu’après le scandale des masques, le ministre de la santé ne s’est guère montré plus cohérent pour gérer la pagaille en matière de tests.

Certes Olivier Ferrand est assez prolixe il parle, il parle énormément au point d’ailleurs de noyer son auditoire dans une espèce de flou pseudo scientifique. En tout cas il est devenu la cible de nombre de responsables locaux, les élus des Bouches-du-Rhône en particulier vivent aussi ces annonces comme une douche froide. Renaud Muselier, le président de la région Paca, était toujours très remonté contre Olivier Véran jeudi matin, au lendemain du vif échange qu’il avait eu avec le ministre. Muselier lui a dit tout le mal qu’il pensait de sa méthode et des conséquences économiques de sa décision. Ces tensions se sont illustrées par une véritable passe d’armes sur les réseaux sociaux avec Véran. En fin d’après-midi, le président de Paca annonçait même sur Twitter le dépôt d’un «recours en référé-liberté contre l’arrêté préfectoral, avec des restaurateurs et des cafetiers directement touchés par les mesures annoncées. Ensemble, nous manifesterons demain matin devant le Tribunal de commerce de Marseille».

Michèle Rubirola, la maire de Marseille, a exprimé sa «colère» en affirmant qu’elle n’avait pas été «consultée» et dénoncé une décision infondée.  Renaud Muselier conteste la conception de la concertation d’Olivier véran : «Un coup de téléphone n’est pas une concertation, quand l’appel est passé à 18 h 30 pour une intervention à 19 heures, dans la précipitation. Cette décision est unilatérale, inadaptée et injuste! Vous pensez être courageux, en fait vous perdez votre sang-froid.» Pour couronner le tout, l’Association des maires de France a mis en garde le gouvernement, considérant que cette «méthode autoritaire, solitaire et non concertée» portait «en elle un risque d’ajouter à la crise sanitaire une crise de confiance».

Jean Castex : encore un rendez-vous manqué

Jean Castex : encore un rendez-vous manqué

 

 

Lors de sa première interview sur TF1 Jean Castex n’avait déjà pas attiré une audience phénoménale, autour seulement de 5 millions de téléspectateurs. Sur France 2 jeudi, la participation devrait être encore très inférieure. Pour preuve le peu de reprise par les grands médias de son intervention. De toute manière il n’y avait pas grand-chose à retenir de nouveau et de vraiment intéressant. De toute évidence, Jean Castex semble flotter dans son costume de Premier ministre. En outre en dépit de son volontarisme apparent, il  a quand même donné l’impression d’être plutôt un prophète du pessimisme en n’ excluant plus un retour du confinement. L’intéressé a beaucoup trop centré son intervention sur la question sanitaire.

«Si nous n’agissons pas – et nous allons agir ! -, (…) on pourrait se retrouver dans une situation proche de celle qu’on a connue au printemps», a prévenu Jean Castex. «Ça pourrait dire reconfinement», a concédé le premier ministre, selon qui «il faut l’éviter» à tout prix.

Le premier ministre à passer du temps à justifier les mesures annoncées par le ministre de la santé notamment vis-à-vis des bars et des restaurants en général et ceux de Marseille en particulier. «On a trois fois plus de chances de se contaminer dans un bar qu’ailleurs, deux fois plus dans un restaurant», a justifié Jean Castex. Le premier ministre a toutefois promis que les restaurateurs concernés seront «indemnisés» via un recours au chômage partiel, une exonération de charges sociales, et au Fonds de solidarité pour les entreprises.

Sur  la question de l’emploi, le Premier ministre n’a guère innové avec une promesse d’une éventuelle reconversion assez illusoire. «On va se battre» mais «la partie va être compliquée». Jean Castex a promis que l’exécutif mettra tout en œuvre pour que l’usine Bridgestone de Béthune (Pas-de-Calais) «ne ferme pas ou se reconvertisse». Face à la vague  de faillite qui se prépare ( 100 000 prévus d’ici la fin de l’année) Jean Castex a vanté les mérites de l’allégement fiscal décidé par le gouvernement.

Le Premier ministre, contrairement d’ailleurs à son ministre de la justice a souhaité concernant la sécurité des réponses pénales plus rapides et une police efficace. À noter l’augmentation du budget de la justice de 8 %.

Sur les retraites le  Premier ministre confirme le recul du gouvernement avec une mini réforme qui écartera les questions de financement. Une mini réforme qui n’est même pas certain d’aboutir compte tenu des échéances électorales. On se demande bien pourquoi le Premier ministre s’est exprimé sur le nombre de spectateurs autorisés à regarder le tennis à Roland-Garros à moins de meubler une intervention relativement terne.

Conjoncture croissance : les indicateurs de l’INSEE en contradiction avec ceux de l’Europe

Conjoncture croissance : les indicateurs de l’INSEE en contradiction avec ceux de l’Europe

 

curieusement les indicateurs de l’INSEE montreraient une amélioration du climat des affaires en septembre. Ce que contredisent les indicateurs mesurés par l’institut IHS Markit. Une différence qui pourrait s’expliquer par le recours un peu excessif des pouvoirs publics et des institutions officielles à la méthode Coué. De toute manière les évolutions constatées en hausse par l’INSEE sont très marginales. Notons ensuite qu’il s’agit de mesurer un climat et non une évolution réelle de l’économie.

Pour l’INSEE Le climat des affaires en France s’est amélioré en septembre en dépit de la hausse des nouvelles infections au coronavirus qui a obligé le gouvernement à prendre de nouvelles mesures de restriction.

Son indice le mesurant a progressé à 92 contre 90 en août, son plus haut niveau depuis février, avant que la France n’entre dans une période de confinement généralisé de deux mois pour tenter de contenir l’épidémie de COVID-19.

L’indice mesurant le degré de confiance dans l’industrie manufacturière a progressé à 96, contre 92 le mois dernier et 95 attendu en moyenne par les économistes interrogés par Reuters.

L’indice pour le secteur plus important des services s’est lui aussi amélioré, à 95 contre 93. Au contraire l’indice Markit observe une nette détérioration en France des services ce qui peut se comprendre avec les mesures de plus en plus restrictives concernant certaines activités.

 

Pour une vraie adhésion à l’Europe technologique

Pour une vraie adhésion à l’Europe technologique

Le professeur de stratégie Philip Meissner estime, dans une tribune au « Monde », que l’Europe ne peut qu’être distancée par la Chine et les Etats-Unis si elle n’adhère plus à l’idée de progrès technique.

Tribune. 

 

Trop souvent, l’Union européenne se contente de séances nocturnes qui aboutissent à un compromis minimal. L’Europe est perçue comme stagnante à une époque où les gens veulent progresser. Quel est l’idéal européen, la vision en laquelle nous pouvons croire ? Comment l’Europe offrira-t-elle des opportunités, de la liberté, du progrès et un meilleur avenir à ses citoyens ? Il est temps de renouer avec le rêve européen.

« Net City » est le nom d’un projet du géant chinois de l’Internet Tencent. A Shenzhen, Tencent veut construire un nouveau campus technologique pour ses employés. Il aura la taille de Manhattan. L’envergure du projet et son ambition surprennent, tout comme ce qu’il représente : le progrès et une vie meilleure. C’est un parfait exemple du « rêve chinois » que le président Xi Jinping a présenté à la Chine en 2012. Le rêve chinois porte la vision d’une nation revitalisée et une promesse de progrès. Tout comme le rêve américain, il s’agit d’une éthique nationale. L’Amérique s’est épanouie et a attiré les meilleurs et les plus brillants éléments du monde entier sur la base de ce rêve : une vision de liberté, de mobilité sociale ascendante et la promesse que chacun peut y arriver s’il travaille dur.

Qu’en est-il de l’Europe ? L’ouverture des frontières ne semble plus suffire aux citoyens. Sur tout le continent, nous assistons à une montée du populisme et de l’euroscepticisme. Mais pourquoi ? Quand on regarde les faits, nous avons tous les ingrédients pour construire un grand avenir. L’Europe est le foyer d’entrepreneurs et de scientifiques passionnés, la Banque centrale européenne a élargi sa politique monétaire bazooka et, cette fois-ci, elle est soutenue par des investissements budgétaires massifs sur tout le continent. En outre, l’Europe est guidée par des valeurs fortes de liberté, de démocratie, de durabilité et d’Etat de droit. Alors pourquoi est-il si difficile pour de nombreux Européens de croire en l’Europe ?

Je répondrai à cette question en citant le conseiller de campagne de Bill Clinton, James Carville : « It’s the economy, stupid ! » J’entends par là la promesse d’un avenir meilleur, la promesse du progrès, d’un rêve européen. Nous devons arrêter de gonfler les prix de l’immobilier et commencer à investir dans l’avenir. Où est la grande idée pour l’avenir de l’Europe et la stratégie pour la mettre en œuvre ?

Aux Etats-Unis et en Chine, la voie à suivre semble claire. Elle est centrée sur la technologie et son potentiel pour améliorer la vie et la richesse de ses citoyens. D’anciennes start-up, comme Alibaba, Tencent, Google et Tesla, sont devenues les plus grandes entreprises et l’épine dorsale des économies du pays. Mais l’Europe ne semble pas en mesure de tenir le rythme. Toutes les entreprises de l’Euro Stoxx 50 réunies valent à peu près autant qu’Apple et Amazon. En Allemagne, l’âge moyen des cinq plus grandes entreprises est de 114 ans, en Chine de 34 ans et aux Etats-Unis de 30 ans. L’Europe ne semble pas se renouveler à la même vitesse que d’autres pays ou régions.

« Clivage droite gauche : des valeurs tenaces ? »

« Clivage droite gauche : des valeurs tenaces ? »

Le journal Le Monde rend compte du dernier ouvrage de la politiste Janine Mossuz-Lavau retrace l’histoire et montrerait la persistance, chez les Français, de l’axe droite-gauche. Pourtant cette justification droite gauche paraît bien peu convaincante au regard des arguments évoqués qui se fondent davantage sur une société des années 50 que sur celle de 2020. Une vision assez traditionnelle de la gauche bourgeoise qui ne sans doute n’a pas totalement perçue les changements sociologiques. Une approche des clivages qui ont tué par exemple le parti socialiste se référant aux valeurs traditionnelles dans l’opposition mais appliquant l’idéologie de droite une fois au pouvoir. Si des clivages tels que définis existent, ils persistent essentiellement chez des intellectuels et des responsables politiques un peu coupés des réalités sociales et sociétales. Les clivages ont en effet évolué et leur description mérite mieux qu’une opposition entre droite et gauche.

 

« Le Clivage droite gauche. Toute une histoire », de Janine Mossuz-Lavau, Presses de Sciences Po, « Nouveaux Débats », 176 p., 12 €. Le papier du monde :

« Par-delà la droite et la gauche » : la formule du sociologue anglais Anthony Giddens a fait date dans la politologie et dans le champ idéologique. Avec l’effondrement du communisme, la mondialisation et la crise écologique, soutenait-il en 1994, le vieux clivage droite-gauche devait être dépassé. Ainsi justifiait-il l’avènement d’un nouveau centre gauche aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, ensuite rebaptisé « progressisme ». Mais son approche se heurta vite aux critiques de ceux qui, tel le philosophe italien Norberto Bobbio, mirent en avant l’idéal égalitaire : irréaliste et dangereux pour la droite, il restait pour la gauche une « étoile Polaire ».

Aujourd’hui, ce débat renaît en France, après la victoire d’Emmanuel Macron autour d’une idéologie qui se voulait « et de droite et de gauche », et dans un contexte où plusieurs forces politiques évitent de se situer sur l’axe droite-gauche, jugé toujours moins pertinent pour l’électorat. Il s’agit pourtant, avertit la politiste Janine Mossuz-Lavau, d’une grave erreur intellectuelle et politique. Le Clivage droite gauche, son nouvel ouvrage, qui synthétise et prolonge des décennies de recherche, soutient qu’une grande partie de la population française continue à se positionner clairement autour des références de droite et de gauche, et sait très bien de quoi il en retourne. Sa méthode, fondée avant tout sur des entretiens fouillés, lui permet de repérer les choix de valeurs qui sous-tendent les orientations des uns et des autres.

Les catégories de « droite » et « gauche » remontent à la Révolution française, où elles servirent à distinguer dans l’assemblée partisans et adversaires du veto royal, que la Constituante accorda à Louis XVI en 1789. Elles ont certes mis du temps à structurer la vie politique en traduisant les batailles entre cléricaux et anticléricaux, royalistes et républicains, opposants et soutiens du progrès social. Mais elles indiquent un net clivage qui, par-delà ses évolutions, procède d’une différence d’attitude vis-à-vis de l’égalité. Ainsi, depuis les premières études des années 1950-1960 sur l’autopositionnement des citoyens suivant l’axe droite-gauche, on observe des constantes.

En gros, les personnes de droite sont attachées à des formes de hiérarchie et d’autorité, à des inégalités de salaire et de patrimoine, à un ordre dans la société et les mœurs. Elles valorisent la liberté entrepreneuriale et les chefs, les sanctions et punitions, dénigrent l’« assistanat » au nom du travail et de la méritocratie. Au contraire, les personnes de gauche s’indignent des inégalités et de l’injustice sociale, aspirent à une démocratisation des institutions, sont plus tolérantes sur les mœurs, s’alarment des inégalités Nord-Sud. Elles défendent des politiques redistributives et un ample Etat social. En outre, alors que les gens de droite manifestent un fort pessimisme sur l’être humain, dont il faudrait brider les conduites, les gens de gauche sont plus optimistes et confiants quant aux capacités de la société et de l’humanité à s’améliorer. »

« lntelligence artificielle: pour une pédagogie sur des cas concrets»

« lntelligence artificielle: pour  une pédagogie sur des cas concrets»

L’intelligence artificielle nourrit toutes les peurs et tous les fantasmes. Certains craignent la mise à l’écart de l’humain voire sa domination, d’autres contraires voient l’occasion d’une « renaissance humaine » . Des visions et des sentiments souvent excessifs d’abord parce que l’intelligence artificielle a pénétré depuis déjà longtemps dans la production et la société ensuite parce que le concept d’intelligence artificielle est souvent très flou. L’acceptation de la progression des technologies dites intelligences artificielles nécessite donc beaucoup de pédagogie pour être admise. De nombreuses initiatives ont été lancées pour définir une intelligence artificielle éthique et respectueuse des droits humains, mais pour l’instant, la mise en œuvre concrète de ces principes marque le pas, regrette la spécialiste de l’IA Nozha Boujemaa dans une chronique au « Monde ».

«  Comment faire en sorte que les usages de l’intelligence artificielle (IA), qui se développent à un rythme effréné, restent éthiques, respectueux des droits humains et des valeurs démocratiques ? Depuis 2019, les principes de l’IA de confiance ont fait leur chemin, après la publication du rapport du groupe d’experts de haut niveau en intelligence artificielle de la Commission européenne (High-Level Expert Group on Artificial Intelligence, AI HLEG) et l’élaboration des principes de l’OCDE sur l’intelligence artificielle, qui ont été adoptés en mai 2019 par les pays membres de l’OCDE.

En juin 2019, le G20 a adopté des principes qui s’inspirent de ceux de l’OCDE. Avec un temps différé, l’Unesco a inclus en 2020 dans sa Commission mondiale d’éthique des connaissances scientifiques et des technologies (Comest) des experts travaillant sur les principes d’une IA éthique.

Une autre initiative de coordination internationale, franco-canadienne à l’origine, a été lancée, en parallèle avec l’AI HLEG, le 15 juin 2020 par 15 pays et s’intitule Global Partnership on AI (GPAI). Les efforts sont structurés selon quatre axes : l’usage responsable de l’IA, la gouvernance des données, le futur du travail, l’innovation et la commercialisation. Il est toutefois encore trop tôt pour savoir quel serait le niveau opérationnel des conclusions de ces groupes de coordination.

Courant 2020, l’OCDE a de son côté constitué son réseau d’experts, ONE AI, pour travailler au développement et au déploiement responsables de l’IA. Il s’agit d’une démarche proactive dans cette quête d’une IA de confiance : comment passer des principes aux actions ?

Ainsi, le premier groupe d’experts, consacré à « la classification des systèmes d’IA », développe un cadre vulgarisé pour classer et aider les décideurs politiques à naviguer dans les systèmes d’IA et à comprendre les différentes considérations politiques associées.

Le deuxième groupe travaille sur la mise en œuvre pratique des principes d’IA fondés sur des valeurs centrées sur l’humain. Les efforts de ce groupe sont orientés vers l’identification des outils technologiques, processus et bonnes pratiques spécifiques qui permettront une application pratique de ces principes. Le troisième groupe est consacré à l’élaboration des politiques publiques qui accompagneront le déploiement technologique de l’IA : ONE AI, de l’OCDE, est un des premiers à orienter ses efforts sur les outils concrets. »

Croissance services : moral bas des patrons

Croissance services : moral bas des patrons

Globalement le moral des patrons en Europe ne s’est pas amélioré. Le moral des directeurs d’achat dans le secteur français des services a chuté en septembre à son plus bas depuis le mois de mai, selon l’indice PMI publié mercredi par l’institut IHS Markit. Cet indice a ainsi reculé à 47,5 en septembre après 51,5 en août. Le fait qu’il soit passé sous la barre des 50 signifie que le secteur est passé du territoire de la croissance à celui de la contraction en septembre, selon l’avis des professionnels.

Le secteur manufacturier français se porte mieux : son indice a progressé à 50,9 contre 49,8 le mois précédent, dépassant les attentes et repassant en territoire de croissance. « L’augmentation du nombre de cas de contamination a été accompagnée par de nouvelles mesures de restriction mais a aussi entraîné des hésitations au sein des entreprises, qui craignent de nouvelles fermetures temporaires », a commenté auprès de Reuters Eliot Kerr, économiste d’IHS Markit.

En zone euro aussi, l’activité a calé en septembre. L’indice PMI composite, qui reflète à la fois l’activité manufacturière et celle des services, est tombé à 50,1, après 51,7 le mois dernier, alors que les économistes l’attendaient à 51,9. Mais la France a subi la plus faible performance.

Coronavirus : un zonage d’alerte très technocratique

Coronavirus : un zonage d’alerte très technocratique

 

Le nouveau zonage d’alerte concernant le Coronavirus apparaît encore plus technocratique que précédemment. Pour tout dire, il est presque incompréhensible quant à ses conséquences. Le nouveau classement fait en effet apparaître la zone d’alerte, la zone d’alerte renforcée, la zone d’alerte maximale et enfin l’état d’urgence sanitaire. Dans nombre de départements, on ne dispose qu’un ou deux établissements hospitaliers susceptibles de recevoir des contaminés graves. Les personnes concernées viennent d’endroits très différents, certaines viennent de zones très denses comme les grandes villes, d’autres de villes moyennes, ou du milieu rural. En fait, on se fonde sur la moyenne pour déterminer le classement d’un département. Or si en zone dense pour certaines activités les risques de contagion sont importants il en va différemment en zone plus diffuse. le découpage médical est aligné sur le découpage administratif des préfectures et des préfets. En effet ,c’est le préfet qui en dernier ressort décide des mesures en fonction du classement des risques. Le ministre de la santé a donc annoncé un nouveau découpage en cinq zones d’alerte selon les risques. Parmi ces cinq niveaux d’alerte, une zone d’alerte maximale a été notamment instaurée et ne concerne pour l’instant qu’Aix-Marseille et la Guadeloupe. Lille, Toulouse, Saint-Étienne, Paris et sa petite couronne, Rouen, Grenoble, Montpellier et Rennes ont été placées en zone “d’alerte renforcée”.“Si la situation sanitaire devait encore s’aggraver dans ces territoires, l’état d’urgence sanitaire sera instauré”, a prévenu Olivier Véran. La division du territoire en différentes zones d’alerte dépend de plusieurs facteurs: le taux d’incidence, le taux d’incidence pour les personnes âgées de 65 ans et plus et la part des “patients covid” dans les services de réanimation, a dit le ministre. L’alerte renforcée concernent les zones où le taux d’incidence dépasse les 150 cas pour 100.000 habitants et où le taux d’incidence chez les personnes âgées dépasse le seuil des 50 cas pour 100.000 habitants. Dans ces zones, la jauge des rassemblements est ramenée à 1.000 personnes et les grands événements déclaré, comme les fêtes locales ou les fêtes étudiantes, seront interdits. Dans l’espace public, les rassemblements de plus de 10 personnes sont prohibés et les bars et restaurants devront fermer au plus tard à 22 heures.

Énergie–Remise en cause des dispositifs d’aide au photovoltaïque

Énergie–Remise en cause des dispositifs d’aide au photovoltaïque

 

Certaines énergies nouvelles n’ont pas encore vraiment démontré leur pertinence technologique et surtout économique. C’est vrai pour les très coûteuses éoliennes dans le financement est porté à bout de bras par les pouvoirs publics. A un  moindre degré c’est aussi vrai pour le photovoltaïque largement aidé puis progressivement un peu lâché. Le gouvernement français veut prendre encore du recul avec les aides financières du voltaïque en réduisant encore le soutien financier considéré comme beaucoup trop coûteux. En fait pour le voltaïque comme pour les éoliennes c’est EDF qui paye des tarifs exorbitants mais au final c’est le consommateur qui règle la facture.

Un mécanisme d’obligation d’achat par EDF au bénéfice de personnes installant des panneaux photovoltaïques a été instauré en 2000, via des contrats pouvant aller jusqu’à 20 ans, précise le journal économique. Or ces contrats ont été assortis de tarifs très élevés et certains, ceux passés avant l’imposition d’un moratoire fin 2010, sont toujours en vigueur aujourd’hui.

La mesure de renégociation, si elle était menée, pourrait permettre d’économiser jusqu’à 600 millions d’euros en régime de croisière étant entendus que les particuliers ne seraient pas concernés par cette mesure.

Bernard Arnault prend 5 % du capital de Lagardère

Bernard Arnault prend 5 % du capital de Lagardère

Au même moment se déroulait une audience sur la légalité d’une demande d’assemblée générale exigée par Vivendi et le fonds Ambert, Bernard Arnault annonçait  qu’il avait pris 5 % du capital de Lagardère. Une sorte de contre-feu contre ces derniers qui demandent clairement le départ de Lagardère.

L’affaire cependant est loin d’être terminée quand on connaît la stratégie brutale de Vivendi pour prendre le contrôle d’une entreprise cela d’autant plus que Vivendi et Ambert détiennent 43,5 % du capital de Lagardère. Vivendi pourrait bien pourrir la vie de Lagardère et finalement par son action provoquer une dévalorisation de la société. Bref on notera que les capitalistes français sont plus forts pour se faire la guerre entre que pour ce solidifier à l’international, après l’affaire Veolia Suez, l’affaire Bolloré Lagardère risque d’occuper l’actualité. Notons aussi qu’en matière de fusion, la France ne se caractérise pas par des réussites très spectaculaires. Faut-il rappeler cette lamentable affaire de fusion entre Alstom et General Electric. Les mécanos capitalistiques ne correspond pas toujours à des stratégies très pertinentes techniquement et commercialement.

 

Marseille « messages trop alarmistes » (professeur Raoult)

Marseille « messages trop alarmistes » (professeur Raoult)

 

Le professeur Raoult critique ses collègues de Marseille qui répandent la panique en justifiant une montée des contaminations injustifiées. « Vous portez une responsabilité dans les mesures déraisonnables prises contre la ville, par le ministre de la santé. » Ces messages alarmistes auraient nourri la décision du ministère de la santé de prendre des décisions très restent fictives sur les activités économiques. Contrairement à l’administration de l’AP-HP  Didier Raoult observe, « une stabilisation du nombre de cas diagnostiqués depuis le 6 septembre, avec une diminution régulière du nombre de cas (…) des résidents de Marseille ».

 

Actu, éco, social, politique : les plus lus

Actu, éco, social, politique : les plus lus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Economie Faillites : 100 000 sociétés d’ici à la fin de l’année

Economie Faillites : 100 000 sociétés d’ici à la fin de l’année 

L’économiste Nadine Levratto anticipe, dans une tribune au « Monde », une envolée des défaillances de petites entreprises qui, tenues à bout de bras par les aides publiques, sont au bord du précipice, et ce sans bénéficier des capacités d’adaptation des grandes entreprises.

Tribune. Au premier semestre 2020, alors que la France et le reste du monde sont plongés dans la plus grande crise sanitaire et économique depuis un siècle, le niveau des faillites d’entreprises n’a jamais été aussi faible. Selon le cabinet Altares Dun & Bradstreet, à la fin du mois de juin, on dénombrait 5 766 ouvertures de procédures collectives (– 53 % par rapport à l’an dernier à la même époque), parmi lesquelles 4 300 liquidations judiciaires directes, un chiffre correspondant… au boom des années 2000. Ces résultats globaux semblent, de prime abord, indiquer une bonne résistance des entreprises françaises à la crise.

Mais ils cachent d’importantes disparités. Les plus commentées aujourd’hui dans les médias concernent, bien sûr, les grandes entreprises, qui annoncent de nombreuses destructions d’emplois. André, La Halle, Camaïeu, etc. sont emblématiques de ces enseignes du commerce qui, bien installées dans le paysage, sont en état de cessation de paiements.

Cependant, comme tous les ans, la très grande majorité des procédures collectives, mais aussi des fermetures simples, concernent les entreprises de moins de cinq salariés. Et les perspectives pour le second semestre de 2020 pourraient bien creuser encore cet écart.

Près de 100 000 sociétés pourraient disparaître d’ici à la fin de l’année, entraînant dans leur sillage la disparition de 250 000 emplois, selon l’Observatoire français des conjonctures économiques. Les entreprises de toutes tailles, de tous les secteurs et de toutes les régions seraient touchées par l’accumulation de pertes de chiffre d’affaires observées dès le mois de janvier. La constitution de réserves comptables et le maintien d’une trésorerie viable, favorisés par les dispositifs d’urgence mis en place par l’Etat (chômage partiel, prêts garantis par l’Etat, fonds de solidarité pour les très petites entreprises, augmentation du délai de constatation du défaut de paiement, etc.), ont permis de passer les premiers mois de la crise. Les mesures de soutien à l’activité économiques prévues dans le plan de relance pourraient également conforter la situation de certaines entreprises. Mais malgré cette intervention publique importante, le tissu productif risque néanmoins de sortir radicalement transformé de cette crise.

Les petites entreprises familiales et les microentreprises seront les premières à faire les frais de la recomposition de l’activité. D’une part, en raison de la baisse de la consommation : l’augmentation sensible du taux de chômage ne peut qu’exercer un impact négatif croissant sur les petites structures des secteurs du commerce de détail, de l’action sociale, de la culture et des loisirs, déjà atteintes par le confinement. Et la hausse massive de l’épargne va encore accentuer ce mouvement. D’autre part, en raison de la diminution de l’activité des entreprises, notamment dans l’industrie, l’ensemble des activités de services aux entreprises (ingénierie, analyses techniques, recherche et développement scientifique, etc.), dominées par des PME, prévoient une baisse de leur activité au cours des prochains mois. Il en est de même des sous-traitants industriels – souvent des PME –, qui risquent de pâtir de la baisse des commandes des grands groupes. En effet, même en cas de reprise, les donneurs d’ordre et les clients pourraient préférer s’adresser à des fournisseurs dont le pronostic de survie n’est pas engagé par la crise.

 

Iran : nouvelles sanctions des États-Unis

Iran : nouvelles sanctions des États-Unis

 

 

Finalement les États-Unis se retrouvent seuls face au monde pour prendre des sanctions contre l’Iran. Du coup ces  sanctions risque d’être théoriquement symboliques. Le problème,  c’est que des grandes sociétés internationales vont obéir aux injonctions américaines par peur d’être sanctionnées sur les marchés des États-Unis.  Les Etats-Unis, que Donald Trump a retirés de l’accord de Vienne en mai 2018, ont enclenché le mois dernier la procédure dite de « snapback », une disposition du JCPoA qui prévoit le rétablissement automatique des sanctions dans un délai de 30 jours en cas de non respect des dispositions de l’accord. Des sanctions seront donc prises par les seuls États-Unis à l’encontre de l’Iran et cela en dépit de l’opposition des autres parties prenantes comme la France ,l’Allemagne, le Royaume-Uni., La Chine et la Russie.

En application d’un décret présidentiel signé par Donald Trump, les Etats-Unis ont précisé avoir imposé des sanctions au ministère iranien de la Défense ainsi qu’à l’organisation iranienne des industries de défense et son directeur, Mehrdad Akhlaghi-Ketabchi, et à d’autres entités.

« Peu importe qui vous êtes, si vous violez l’embargo de l’Onu sur les armes en Iran, vous risquez des sanctions », a déclaré le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, lors d’une conférence de presse à laquelle participaient également ses homologues au Trésor Steven Mnuchin, à la Défense Mark Esper et au Commerce Wilbur Ross ainsi que Robert O’Brien, le conseiller à la sécurité nationale.

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