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Archive mensuelle de septembre 2020

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Plan de relance européen : pas avant la mi-2021

Plan de relance européen : pas avant la mi-2021

 

L’effet du plan de relance européen de 540 milliards n’est pas demain. Il faudra d’abord le faire ratifier par les différents parlements des pays constituant l’Union économique. Ensuite l’utilisation des fonds ne sera possible qu’à partir de la mi 2021. Il faudra évidemment y ajouter les procédures nationales d’attribution. En clair,  les moyens ne pourront pas être distribués et utiles avant 2022. Un plan évidemment bien trop tardif qui s’ajoute aussi au retard pris par nombre de plans nationaux comme en France. De toute façon, la France ne recevra pas grand-chose de ce plan européen. Elle espère 40 milliards mais devra en financer environ 70 ! Concernant le prêts offert par l’union européenne, la France n’a pas l’intention de le solliciter. À la mi-avril, alors que l’Europe était presque entièrement confinée, les ministres des Finances ont adopté un paquet d’urgence de 540 milliards d’euros. Une enveloppe constituée de trois «piliers», dont le premier repose sur l’activation du fonds de sauvetage de la zone euro, le mécanisme européen de stabilité, à hauteur de 240 milliards. Chaque pays peut demander un prêt représentant 2 % de son PIB annuel. Le second pilier est la mise en place du mécanisme temporaire SURE, voué à soutenir les mesures de chômage partiel dans les États membres, grâce à 100 milliards de prêts. En fait, la France n’aura recours à aucune de ces deux options, «puisque le coût du financement sur les marchés de la Commission est actuellement légèrement supérieur» à celui dont bénéficie Paris, explique Bercy.

Stupéfiants: opération de police hebdomadaire dans les quartiers

Stupéfiants: opération de police hebdomadaire dans les quartiers

 

Darmanin  persiste et signe, il veut des opérations spectaculaires et préconise l’intervention de forces policières chaque semaine dans les quartiers. Une réponse sans doute médiatique destinée à ceux  qui accusent le ministre de l’intérieur d’un certain immobilisme par rapport à des paroles très fortes. Mais au-delà, ces opérations peuvent aussi manifester la volonté d’un gouvernement de reconquérir des quartiers complètement pourris par la drogue mais aussi par la violence. Des quartiers hors république ou jusqu’à maintenant très peu de services publics n’osaient s’aventurer.  Gérald Darmanin a demandé mercredi 2 septembre à la police et à la gendarmerie de mener «chaque semaine» dans les quartiers dits difficiles des «opérations proactives» pour lutter contre les trafics de stupéfiants.

Invité de France 2, le ministre de l’Intérieur a annoncé que, la veille, «une dizaine d’opérations proactives» avaient été menées dans plusieurs quartiers, ce qui a conduit à «33 gardes à vue» et à la «saisie de 12 armes et plus de 4 kg de stupéfiants». Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur a précisé que ces opérations avaient été menées «dans une vingtaine de départements».

«Au total, 4 kg de stupéfiants – dont 1,2 kg de cannabis à Lille -» ont été saisis et «33 interpellations ont été réalisées par les forces de l’ordre», a confirmé le ministère. «Chaque semaine, il faut refaire ces opérations», a ajouté Gérald Darmanin, pour qui un «ministre de l’Intérieur n’est pas là pour regarder passer les trains».

Macron pour la souveraineté irakienne !

Macron pour la souveraineté irakienne !

 

On peut légitimement s’interroger sur l’intérêt d’une visite de Macron en Irak dont  le pouvoir est très contesté par la rue et qui est travaillé par de nombreuses influences étrangères notamment l’Iran largement présente. Les milices chiites sont en effet très nombreuse et pèse lourdement sur le gouvernement. L’Irak est le terrain de lutte notamment entre les États-Unis et l’Iran. Par ailleurs,  le pays n’est pas encore complètement débarrassé du terrorisme de Daesh, il doit aussi affronter les velléités d’indépendance des kurdes.  Il est clair que la France ne dispose pas des moyens pour remplacer un jour le États-Unis mais que c’est sans doute seulement pour elle l’occasion de manifester qu’elle existe un peu dans cette zone si tourmentée. Ce que souligne Macron

. « Bagdad est confronté au défi des ingérences extérieures multiples, qu’elles viennent de plusieurs années ou soient plus récentes», a précisé le président français, sans citer de nom de pays.

 «Nous ne voulons pas être un espace de confrontation, mais de stabilité et de modération», a affirmé le premier ministre al-Kazimi, en souhaitant que la France et l’Europe jouent un rôle plus important «pour le rétablissement de la stabilité dans la région». Macron devait discuter avec les dirigeants irakiens du lancement, «en lien avec les Nations unies, d’une initiative pour accompagner une démarche de souveraineté» de l’Irak, dont les contours restent encore flous.

Comme au Liban, où Paris pousse les autorités à observer «une neutralité» vis-à-vis du conflit syrien, la France encourage Bagdad à «se dissocier de son voisinage», avait déjà affirmé le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, lors de sa dernière visite en juillet. Allusion à l’influence importante de la république islamique d’Iran en Irak. Mais la politique de pression maximale exercée par les États-Unis sur Téhéran et ses alliés régionaux – le Hezbollah au Liban, et certaines milices chiites irakiennes – ne facilite pas la tâche de Bagdad, déjà confronté à la chute des cours du pétrole et à une épidémie de Covid-19 qui fait des ravages.

 

 

Cour pénale internationale : Trump veut sanctionner la procureur !

Cour pénale internationale : Trump veut sanctionner la procureur !

 

On sait que les États-Unis ont toujours contesté le bien fondé de la cour pénale internationale. Ils récusent son rôle pour éviter que des ressortissants américains aient  à rendre des comptes à cette justice à dimension mondiale. Mais cette fois Trump veut même prendre des sanctions à l’égard de la procureur comme il l’avait déjà fait pour plusieurs membres du tribunal. Des sanctions qui sont d’ailleurs sans doute de nature médiatique. En effet les intéressés n’ont le plus souvent aucun intérêt financier au États-Unis. Évidemment on peut leur interdire l’entrée sur le territoire. «Aujourd’hui nous passons de la parole aux actes», a déclaré le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo, «car la CPI continue malheureusement de viser des Américains».

Il a annoncé l’inscription sur la liste noire des États-Unis de la procureure Fatou Bensouda et de Phakiso Mochochoko, directeur de la division de la compétence, de la complémentarité et de la coopération de la juridiction qui siège à La Haye, aux Pays-Bas. «Tout individu ou entité qui continuera à assister matériellement ces individus s’expose également à des sanctions», a prévenu Mike Pompeo lors d’une conférence de presse. «Nous ne tolérerons pas les tentatives illégitimes de la CPI pour soumettre les Américains à sa juridiction.». Une position encore très nationaliste de la part du président américain qui réfute toute légitimité au organise multi latéraux. Voir à ce sujet sa position récente vis-à-vis de l’organisation mondiale de la santé mais plus généralement vis-à-vis de l’ONU ou encore de l’organisation mondiale du commerce.

Les sanctions annoncées mercredi par Washington contre la procureure de la Cour pénale internationale (CPI) Fatou Bensouda sont «inacceptables», a déclaré le Président de l’assemblée des États parties de la Cour basée à La Haye, le juge O-Gon Kwon. «Je rejette fermement ces mesures sans précédent et inacceptables contre une organisation internationale fondée sur des traités», a-t-il fait savoir dans un communiqué.

Afrique du Sud : détournement du budget Coronavirus

Afrique du Sud : détournement du budget Coronavirus

 

Le Figaro révèle un vaste détournement du budget Coronavirus en Afrique du Sud. Pourtant le pays bénéficie d’un des meilleurs systèmes de santé du continent mais les accusations de corruption dans la fourniture d’équipements de protection pour les soignants, notamment via l’attribution des contrats à des sociétés ayant des connexions politiques, se sont récemment multipliées, écornant l’image du président. Kimi Makwetu et son équipe pluridisciplinaire ont repéré de nombreux dysfonctionnements qu’ils ont signalés aux enquêteurs de la police, sur l’allocation du budget spécifique de 147 milliards de rands (7,4 milliards d’euros) prévu pour faire face à la crise.

«Sur la base de ce qui a déjà été audité, il y a des indices clairs de prix gonflés, d’attribution inéquitable de contrats, de fraude potentielle», a-t-il notamment énuméré lors d’une audition télévisée depuis Pretoria. Répondant à la publication de ce rapport, le ministre du Travail Thulas Nxesi a notamment annoncé mercredi l’ouverture de 38 enquêtes pénales.

La honteuse plainte contre Didier Raoult

 La honteuse plainte contre Didier Raoult

 

Une  honteuse plainte qui ne grandit pas la médecine et les responsables en mal de reconnaissance médiatique a été déposée contre Le professeur Didier Raoult auprès de l’Ordre des médecins.

Une opération pseudo judiciaire qui ressemble à un règlement de comptes entre des caciques mis en cause par le professeur Raoul pour leur inefficacité et même leurs mensonges. Il faut dire que nombre d’experts et d’instituts en ont reçu pour leur grade de la part de cet atypique professeur.

La lecture même des accusations portées démontre l’attitude lamentable des confrères du professeur marseillais bien entendu jaloux de la notoriété internationale de l’intéressé. La justification de la plainte : Promotion d’un traitement qui n’a pas démontré son efficacité, diffusion de fausses informations auprès du public, graves manquements au devoir de confraternité, réalisation d’essais cliniques dont la légalité reste à démontrer… En juillet dernier, la Société de pathologie infectieuse de langue française a déposé une plainte contre le très médiatique Didier Raoult, auprès du Conseil départemental de l’Ordre des médecins des Bouches-du-Rhône.

On notera qu’il s’agit d’une opération pseudo judiciaire car la plainte n’a pas été déposée auprès d’un procureur de la république mais auprès du très rétrograde Ordre des médecins, composé essentiellement de vieilles barbes et de quelques chapeaux à plumes qui se caractérisent par des prises de position de plus souvent réactionnaires.

Certes il faut convenir que le chloroquine n’a pas scientifiquement fait la preuve de sa totale efficacité dans le traitement du virus mais c’est le cas pour la totalité des molécules concurrentes. Derrière cette plainte ,il y a aussi la lutte redoutable que se livrent sur le plan financier les laboratoire pharmaceutiques. Ce qui explique largement cet affrontement entre experts dont beaucoup sont en fait rémunérés discrètement par les laboratoires pharmaceutiques en plus évidemment des rémunérations qu’ils reçoivent de leurs institutions médicales. Ces rétributions peuvent parfois être marginales de l’ordre de 500 € mais peuvent atteindre des milliers d’euros, voire des centaines de milliers. Cette guerre Inter instituts est aussi une guerre obtenir des financements pour chaque boutique de recherche. Il y a longtemps en effet que les laboratoires internationaux contribuent financièrement au financement de la plupart des instituts français.

Coronavirus France : plus de 7000 nouveaux cas en 24 heures, hausse

Coronavirus France : plus de 7000 nouveaux cas en 24 heures, hausse

7017 nouveaux cas de coronavirus ont été détectés sur le territoire au cours des dernières 24h, soit une nette augmentation de plus de 2000 cas par rapport à la veille (4982). Depuis hier, 25 personnes sont décédées, portant le total depuis le début de l’épidémie à 30.686 morts. 4632 malades sont actuellement hospitalisés, dont 446 en réanimation.

 

 

L’Allemagne reconnaît que Navalny a été empoisonné au Novitchok

L’Allemagne reconnaît que Navalny a été empoisonné au Novitchok

 

Il est évident que Navalny  n’a pas été empoisonné à l’eau claire mais par une substance bien connue type Novitchok utilisé régulièrement par le KGB. Le principal opposant à Poutine arrêté à de nombreuses reprises et qui a été interdit de se présenter contre Poutine a subi le traitement réservé en général à ceux qui manifestent leur désaccord trop publiquement vis-à-vis de la dictature russe. Le gouvernement de l’Allemagne vient de déclarer très clairement que le contestataire russe a bien été empoisonné d’après une information du Figaro.  Un empoisonnement est prouvé par la présence dans les analyses sanguines de l’opposant numéro un au Kremlin, d’un puissant agent neurotoxique, de type Novitchok. La même substance avait servi à empoisonner il y a deux ans, en Angleterre, l’ex-agent secret russe Sergueï Skripal. Les examens médicaux pratiqués sur l’avocat, hospitalisé à l’hôpital berlinois de la Charité, en apportent «la preuve sans équivoque», a annoncé le porte-parole de la chancellerie, Steffen Seibert.

«Alexeï Navalny est la victime d’un meurtre. Il devait être réduit au silence», a déclaré Angela Merkel lors d’une courte allocution extraordinaire.

En 2005, un banquier de l’ère eltsinienne, Ivan Kivelidi, avait été empoisonné par une substance appartenant aussi à la classe du Novitchok. Son défenseur de l’époque, aujourd’hui réfugié en Occident, accuse le FSB d’avoir voulu éliminer cette ex-figure libérale. Le poison aurait été déposé sur le combiné du téléphone du bureau de Kivelidi qui, deux jours plus tard, tombait dans le coma. Les documents policiers de l’époque avaient évoqué une substance à finalité «militaire».

Covid-19 États-Unis : le vaccin avant novembre ?

Covid-19 États-Unis : le vaccin avant novembre ?

 

Aux États-Unis, la course au vaccin s’inscrit dans la surenchère de la campagne électorale. Ainsi le président américain avait-il annoncé un vaccin disponible avant la fin 2019. Mais le calendrier électoral et scientifique s’accélère, en tout cas se durcit. Du coup, l’administration américaine demande aux Etats d’ être prêts pour une distribution massive du vaccin avant novembre. Une opération essentiellement médiatique pour renforcer la crédibilité du président américain car aucun vaccin n’aura démontré son efficacité à cette échéance. À moins de faire comme en Russie et de diffuser un vaccin qui n’a pas été testé scientifiquement sur une population suffisante afin de vérifier sa pertinence et ses contre-indications. Trump et Poutine veulent être les premiers en politique et en recherche médicale. Une compétition très dangereuse car le temps scientifique n’est pas le temps politique. On sait que Trump est  mal placé dans les sondages et accélère sa campagne électorale ; il  a besoin de ce vaccin avant les élections. Il en est de même pour Poutine qui a besoin d’une majorité en Russie pour approuver le bricolage constitutionnel qui lui permettra d’exercer pouvoir pendant une vingtaine d’années alors  qu’ils dirigent déjà la Russie depuis 20 ans.

Les Centres américains de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) «demandent urgemment» que les Etats fassent le nécessaire afin que les centres de distribution d’un futur vaccin puissent être «complètement opérationnels d’ici le 1er novembre 2020», a écrit leur directeur Robert Redfield, dans une lettre envoyée aux Etats la semaine dernière. Le patron des CDC mentionne notamment la levée de restrictions administratives, ou la délivrance de permis et licences. Il s’agit d’une nouvelle indication que la course au vaccin est lancée à toute allure dans le pays, le plus touché au monde par la pandémie.

Le risque c’est qu’on sorte à la va-vite un vaccin non testé qui n’aurait qu’une efficacité relative ou encore limitée. Le risque est aussi de théoriser la vaccination par un produit qui pourrait entraîner par ailleurs de graves conséquences pathologiques.  De ce point de vue la course aussi bien politique mais aussi la course de certains grands laboratoires pharmaceutiques contredits les procédures scientifiques habituelles d’habilitation et de diffusion d’un traitement préventif contre les virus.

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