EELV réveille le mythe de l’union de la gauche pour les régionales
Le patron d’Europe écologie les Verts annonce la couleur, d’une part il affirme clairement son positionnement à gauche. On pourrait même dire à l’extrême gauche au vu des premières déclarations complètement ahurissantes de plusieurs maires écolos de grandes villes. Ils réveillent le mythe de l’union de la gauche. Une gauche pourtant complètement composite qui ne peut plus exister qu’en se regroupant mais complètement divergente quand au contenu programmatique aussi bien sur l’environnement, sur l’Europe, sur la sécurité et sur l’économie. Dans ce dernier domaine l’éventail des positions va de la renationalisation de l’économie au libéralisme. Même divergence sur l’Europe très soutenue par les écolos combattue par LFI, le PCF et certaines tendances au parti socialiste. On objectera qu’il s’agit d’élections régionales et que les divergences idéologiques ont moins d’importance qu’au plan national. Les plus critiques avanceront que de toute façon les régions françaises n’ont guère de pouvoir et qu’elles ne servent pas à grand-chose hormis mettre au point des schémas plus ou moins bidon et ésotériques dans nombre de domaines qui permettent surtout de nourrir les sociétés d’études qui rédigent et orientent les documents de A à Z.
Les régionales sont surtout l’occasion de nourrir la caste politique. Même chose pour les départementales dont les compétences sont assez réduites. Le vrai pouvoir est désormais dans les mains des intercommunalités des grandes métropoles.
Nous ne gagnerons pas seuls les élections. Au second tour des régionales, il y aura des alliances» avec les autres forces de gauche (PS, PCF, LFI…), a déclaré le patron des Verts. «Mais dès le premier tour, le rassemblement sera possible, à condition que les conditions soient localement réunies», a-t-il déclaré à l’AFP en marge d’un conseil fédéral du parti écologiste à Paris. «C’est au niveau régional que ça s’organisera. Je pense qu’il y aura des accords ici ou là pour le 1e tour. A défaut, il faudra nous rassembler au second tour pour gagner», a affirmé le numéro un des Verts. «La seule directive au niveau national concerne la parité, six têtes de listes hommes, six femmes» (pour la métropole, non compris la Corse).
On attend évidemment les autres orientations ! En fait, les régionales vont surtout être utilisées par les écolos pour mesurer encore leur influence dans le pays. À dessein ils ont repoussé la désignation d’un éventuel candidat après les régionales. Une défaite pour Jadot face aux écolos gauchos.
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