Bridgestone : 5 mois pour négocier
Agnès Pannier-Runacher, sous- ministre de l’Industrie, a annoncé l’ouverture de cinq mois de négociations avec la direction du groupe. Cinq mois au cours desquels « tous les scénarios seront étudiés ».
Au micro du « Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI », la ministre a précisé qu’un accord de méthode avait été signé entre les syndicats et la direction du groupe japonais. Ce dernier avait annoncé mercredi sa volonté de fermer le site en avril 2021. Cet arrêt entraînerait la suppression de 863 emplois directs et aurait des conséquences économiques dramatiques dans une région déjà fortement éprouvée par les plans sociaux.
. « À Bari, en Italie, une usine Bridgestone a été sauvée grâce à un investissement de 40 millions dont 10 apportés par le gouvernement italien », a rappelé Agnès Pannier-Runacher. Si des aides devaient être accordées, des contreparties seraient demandées. « Pas question de signer un chèque en blanc ».
Si des aides d’État peuvent être engagées pour sauver la fabrication de pneus à Béthune, pas question en revanche de nationaliser l’usine. « L’État n’est pas un industriel », a tranché la ministre. Pas question non plus de demander à Bridgestone le 1,8 million d’euros perçu par l’entreprise au titre du CICE (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi).
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