Une affaire incroyable avec un scénario imprévisible pour les squatter qui avaient occupé le logement de modestes retraités, lesquels se sont retrouvés à la rue. Le pire, c’est que les squatters disposaient en fait d’un logement en région parisienne et qu’ils s’étaient installés tranquillement dans une villa non occupés au bord de la mer. Les autorités politiques se sont interrogées jusqu’au plus haut niveau de l’État sur la manière et la légitimité de l’expulsion. Une manière de confirmer la déliquescence de l’État incapable d’imposer l’occupation illégale d’une propriété privée. Le plus cocasse et le plus dramatique en même temps, c’est que l’expulsion a été réalisée au motif d’un conflit violent à l’intérieur de la famille. Les Radicaux qui avaient abondamment soutenu les squatters en seront pour leurs frais avec le ridicule en supplément. Les squatteurs de Théoule-sur-Mer ont enfin vidé les lieux. Le père de famille, Abdellah Z., a même été placé, lundi soir, en garde à vue à Mandelieu, dans les Alpes-Maritimes. Mais ce n’est pas une ordonnance d’expulsion qui a permis d’obtenir le départ de cette famille qui, avec deux enfants, avait élu domicile depuis trois semaines chez un couple de retraités: ce n’est qu’à la faveur d’une dispute que les gendarmes ont pu interpeller le mari, pour violences conjugales.
«La gendarmerie a évacué leurs affaires et repris les clefs, raconte le maire de Théoule, Georges Botella. L’épouse, elle, a été conduite à Nice, dans un foyer pour femmes battues, avec ses enfants. Mais moi je suis encore obligé de mobiliser des gendarmes pour protéger la maison: d’autres squatteurs pourraient venir… Oui, on est chez les dingues!»
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