Plan hydrogène : un carburant plus écologique
2 milliards seront rapidement mis au service des dés investissements pour rendre la filière hydrogène plus efficace. On envisage aussi une sorte d’Airbus de l’hydrogène avec l’Allemagne. Chacun des deux pays mettra 7 à 9 milliards au service de l’hydrogène en quelques années. Une filière qui pourra utiliser utilement le surplus d’électricité à fin de le stocker ce qui n’est pas possible actuellement.
L’hydrogène peut aussi devenir « propre » en étant notamment produit par électrolyse de l’eau, à condition d’utiliser une électricité issue de sources renouvelables ou à tout le moins faiblement carbonées. Notons que l’hydrogène peut servir de carburant pour à peu près tout les usages y compris les usages des ménages et pas simplement comme actuellement essentiellement ce de l’industrie des transports lourds.
L’hydrogène risque de devenir par exemple rapidement compétitive pour la voiture. La technique existe, il suffit de la rentabiliser et surtout d’améliorer la compétitivité de la production d’hydrogène. L’automobile à hydrogène est évidemment plus écologique que l’automobile a batteries classiques qui traînent un poids inutile de 300 à 400 kg et dans les conditions de production sont très peu respectueuses de l’environnement. Le gouvernement se fixe un objectif de 6,5 gigawatts d’électrolyseurs installés en 2030, pour faciliter la compétitivité et la diffusion de l’hydrogène
la priorité sera de développer une offre de mobilités « lourdes », c’est-à-dire pour des camions, des trains en zone non-électrifiée, voire l’avion.« Il faut qu’en 2035 nous ayons réussi à avoir un avion (…) neutre en carbone, et l’hydrogène est probablement l’option la plus prometteuse », a indiqué M. Le Maire. Au total le gouvernement vise 6 millions de tonnes de CO2 économisées en 2030.
Le dernier volet du plan porte sur la recherche, l’innovation et le développement des compétences. L’objectif est de générer entre 50.000 et 150.000 emplois directs et indirects en France.
Pour les trains Alstom maîtrise la technologie. Un train circule déjà en Allemagne. Il s’agit maintenant de dépasser le stade de l’expérimentation et de produire plus massivement. Quatre régions –Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est et Occitanie– sont prêtes à essuyer les plâtres. Elles devraient commander les 14 premiers trains pour leurs TER. Garantis « à zéro émission », les trains à hydrogène émettent uniquement de la vapeur d’eau et de l’eau condensée.
Par le mélange de l’hydrogène embarqué à bord et de l’oxygène présent dans l’air ambiant, une pile à combustible installée dans la toiture produit l’électricité nécessaire à la traction de la rame. Des batteries permettent en outre de stocker l’énergie récupérée pendant le freinage, qui est réutilisée dans les phases d’accélération.
Alstom fait déjà circuler des trains à hydrogène depuis deux ans en Allemagne, où les essais ont été jugés satisfaisants. Le groupe français a reçu des commandes fermes pour 41 trains régionaux dans les régions de Hambourg et de Francfort, qui doivent entrer en service commercial à partir de 2022.
La seconde percée de l’hydrogène concernera vraisemblablement l’automobile car le véhicule électrique a batteries classiques constitue un non-sens économique et écologique.
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