Brexit : l’UE veut peser sur les normes britanniques
Des drapeaux de l’Union européenne et du Royaume-Uni, devant le Parlement britannique.
La situation des négociations sur le brexit est de plus en plus confuse. Officiellement de part et d’autre on s’attend en effet à une rupture brutale à la fin de l’année , c’est-à-dire sans aucun accord. Cependant dans la coulisse certains commencent à prendre la mesure de l’impact économique. Un impact économique considérable d’abord pour le Royaume Uni dont l’économie est déjà en train de s’écrouler suite à une mauvaise gestion de la crise sanitaire. Du côté de l’Europe, le départ du Royaume-Uni ne sera pas sans incidences sur la croissance. On ne peut donc exclure un accord de dernier moment qui pourrait sauver la face politique mais surtout aussi les économies réciproques. Pour preuve l’union économique insiste pour avoir un droit de regard sur la politique d’énormes du Royaume-Uni.
D’après le journal, The Times , le négociateur en chef des Européens, Michel Barnier, insiste pour que Londres accepte de ne pas instaurer de quelconques changements à la législation britannique qui pourraient affecter le commerce avec l’UE sans au préalable consulter Bruxelles. David Frost, qui mène les négociations pour Londres, a rejeté cette approche, écrit The Times.
Le Royaume-Uni a officiellement quitté le bloc communautaire le 31 janvier dernier, mais reste soumis aux règles de celui-ci pendant une période de transition qui s’achève le 31 décembre 2020. Alors que Bruxelles veut un accord d’ici fin octobre, l’hypothèse d’un échec des négociations s’est accrue avec l’insistance de Londres de disposer d’une autonomie totale sur ses projets d’aides d’Etat.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a prévenu, vendredi 4 septembre, que son pays se préparait à toutes les issues possibles. À Londres, à Bruxelles et dans d’autres capitales européennes, on redoute désormais un « no deal ». Ce dernier pourrait provoquer un choc économique alors que les pays font déjà face à la crise du coronavirus.
Sans accord, près de 1 000 milliards de dollars d’échanges, allant des pièces automobiles, aux médicaments en passant par les denrées alimentaires, seront affectés par une nouvelle période d’incertitude.
(Avec l’Opinion)
0 Réponses à “Brexit : l’UE veut peser sur les normes britanniques”