Marchés financiers : poursuite du yo-yo

Marchés financiers : poursuite du yo-yo

 

Les marchés financiers traduisent finement les incertitudes relatives à l’économie en se caractérisant par des mouvements de yo-yo.  Pas vraiment étonnant car le vent d’optimisme est souvent contrarié le lendemain par un courant pessimiste. La vérité c’est qu’on ne connaît pas encore réellement l’ampleur de la baisse d’activité 2020 et surtout son incidence sur 2021. La question est de savoir quand on retrouvera le niveau de 2019 soit début 2022 soit plus tard en 2025 par exemple. Or personne ne peut le prévoir sérieusement car déjà tendanciellement la croissance était déjà à la baisse fin 2019 pour des raisons structurelles.

Le mois d’août se solde par une hausse de 3,42% pour le CAC 40 et de 2,86% pour le Stoxx 600, qui ramène ainsi à 11,86% sa baisse depuis le début de l’année. Il a notamment été marqué par un rebond de près de 15% du secteur européen du transport et du tourisme, illustration des espoirs de retour progressif à la normale de la vie économique après le choc du confinement quasi général.

Sur le marché des devises, le dollar reste orienté à la baisse face aux autres grandes devises (-0,27%) en l’euro en profite pour remonter au-dessus de 1,1950 dollar après avoir touché 1,1965, son plus haut niveau depuis mai 2018.

L’”indice dollar”, qui mesure les fluctuations de la monnaie américaine face à un panier de référence, s’achemine vers un recul de 1,3% en août, son quatrième mois consécutif de baisse, un mouvement alimenté notamment par l’anticipation d’une prolongation de la stratégie ultra-accommodante de la Réserve fédérale, renforcée par les annonces de cette dernière jeudi dernier.

Sur les marchés obligataires européens, la tendance reste à la remontée des rendements: celui du Bund allemand à dix ans, référence pour l’ensemble de la zone euro, finit la journée à -0,394%, en hausse d’un peu plus d’un point de base par rapport à vendredi et de près de 14 points sur l’ensemble du mois d’août.

De l’autre côté de l’Atlantique, le rendement des Treasuries à dix ans retombe sous 0,71%, en recul de près de deux points.

Le Brent gagne 0,28% à 45,94 dollars le baril après avoir atteint son plus haut niveau depuis mars à 46,53 et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) prend 0,4% à 43,14 dollars. En l’état de l’équilibre offre demande, sauf événement géostratégique, le cours du baril ne devrait pas dépasser 50 $ pendant assez longtemps.

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