Archive mensuelle de août 2020

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Coronavirus : de nouvelles règles mi-figue mi-raisin

Coronavirus : de nouvelles règles mi-figue mi-raisin

 

De nouvelles règles mi-figue mi-raisin ont été annoncées par le Premier ministre lors notamment d’une interview sur France Inter. On décèle évidemment une hésitation à choisir entre le soutien à l’économie et des mesures impératives de protection en matière sanitaire. Le gouvernement semble un peu coincé d’une part par le milieu économique mais aussi par des électeurs qu’il tente de ne pas froisser par des dispositions trop radicales. Ces mesures mi chèvre ,mi choux  «Partout en Europe il y a une reprise de l’épidémie. Il n’y a pas de quoi s’affoler, on n’est pas revenus à la situation du mois d’avril mais, malgré tout, il y avait 1000 cas par jour il y a quelques semaines, nous sommes désormais à 3000 (…). Il y a quelque chose qui se passe»a expliqué mercredi matin le premier ministre, tout en nuances, au micro de France Inter«Le pire de tout, c’est que l’on s’enfonce, parce que l’on ne reprend pas l’activité, dans une crise économique et sociale qui serait – les Français le sentent bien – beaucoup plus dangereuse que la crise sanitaire», a mis en garde Jean Castex. Pour pouvoir «vivre avec le virus», il a donc appelé les Français à «l’esprit de responsabilité».

Conscient des dégâts provoqués par le confinement généralisé, le gouvernement veut à tout prix éviter de remettre une nouvelle fois le pays sous cloche. Jean Castex a donc invité à reprendre le chemin du travail, de l’école, mais aussi à retrouver une vie sociale et culturelle, «tout en se protégeant».

«Nous assumons de territorialiser le plus possible les mesures, tranche Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement. Si les mêmes règles s’appliquaient partout alors que la circulation du virus varie selon les territoires, comment attendre des Français qu’ils les considèrent comme légitimes?»

 «Il y a toutefois un risque d’antagonisation, entre ceux qui considèrent qu’on en fait trop et ceux qui pensent qu’on n’en fait pas assez, met en garde un ministre de la santé. Le pire serait de mécontenter les deux côtés.». Justement ce que craint par-dessus tout le gouvernement est ce qui explique le flou de ses orientations.

OCDE : chute historique de l’activité

OCDE : chute historique de l’activité

 

Une chute de l’activité de l’ordre de 10 % soit davantage que la baisse enregistrée lors de la crise de 2009. C’est une baisse historique. De plus on attend un redressement en juillet qui ne sera pas à la hauteur des espérances, de quoi plomber encore un peu plus le climat des affaires et ses résultats. «Le produit intérieur brut (PIB) réel dans la zone OCDE a accusé une baisse sans précédent, de 9,8%, au deuxième trimestre de 2020», selon des estimations provisoires de l’OCDE (organisation de coopération et de développement économiques) dévoilées ce mercredi.

«Il s’agit de la plus forte baisse jamais enregistrée pour la zone OCDE, nettement supérieure aux -2,3% enregistrés au premier trimestre de 2009, au plus fort de la crise financière», poursuit l’OCDE. Sans surprise, l’organisation internationale attribue cette baisse à l’introduction de mesures de confinement, liées à la crise du Covid-19, dans le monde depuis mars 2020.

Le Royaume-Uni et la France sont les deux pays de l’OCDE les plus durement touchés. Pour rappel, la Chine, l’Inde ou encore le Brésil ne font pas partie de la liste des pays de l’OCDE.

«Parmi les sept principales économies, le PIB a chuté de façon spectaculaire, de 20,4%, au Royaume-Uni. En France, où les mesures d’endiguement ont été parmi les plus strictes, le PIB a reculé de moins 13,8%, après une baisse de moins 5,9% au trimestre précédent», note l’OCDE.

Le PIB a également fortement baissé en Italie (-12,4% au deuxième trimestre), au Canada (-12%) et en Allemagne (-9,7%).

Viennent ensuite les États-Unis et le Japon. Outre-Atlantique, «où de nombreux États ont introduit des mesures de ‘maintien au foyer’ à la fin de mars, le PIB s’est légèrement moins contracté (moins 9,5%, contre moins 1,3% au trimestre précédent)», écrit l’organisation internationale. Quant au Japon, «où les mesures de confinement ont été moins strictes» selon l’OCDE, le PIB s’est contracté de moins 7,8% au deuxième trimestre de 2020 (contre moins 0,6% au trimestre précédent).

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Fonds européens contre respect démocratique ( Parlement européen) au

C’est la menace de la plus grande partie des députés européens qui visent évidemment des pays en délicatesse avec la démocratie comme en Hongrie et en Pologne par exemple. Le Parlement appelle notamment à respecter l’indépendance de la justice, la liberté des médias et les droits des minorités.

«Le temps est venu d’accélérer le combat contre l’érosion de la démocratie, de l’État de droit et des droits fondamentaux au cœur même de l’UE», ont déclaré les dirigeants des partis PPE (droite), sociaux-démocrates, libéraux et verts du Parlement européen. Leur lettre est adressée à la chancelière allemande Angela Merkel -dont le pays assure la présidence semestrielle de l’UE- ainsi qu’à Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne qui gère le budget pluriannuel de l’UE (2021-2027) d’une valeur de 1000 milliards d’euros.

Les eurodéputés doivent donner leur approbation au budget de l’UE, sur lequel se sont entendus – en même temps que sur le plan de relance de l’économie européenne — les 27 dirigeants européens lors d’un sommet-marathon de 4 jours en juillet.

 

La déclaration finale du sommet des 27 de l’UE en juillet avait été considérablement ambiguë sur la question du respect de l’État de droit et le premier ministre hongrois, Viktor Orban, s’en était d’ailleurs félicité. Dans leur lettre, les eurodéputés insistent pour que les 27 États membres approuvent une proposition du parlement datant d’avril 2019, dans laquelle l’octroi de fonds européens était conditionné au respect de l’État de droit. Cette proposition a depuis été bloquée par les États membres.


Le plan de relance: pas avant le 3 septembre

Le plan de relance: pas avant le 3 septembre

 

 

À analyser les propos du Premier ministre sur France Inter, on décèle les nombreuses hésitations qui affectent le gouvernement quant aux orientations du plan de relance qui ne sera pas annoncée avant le 3 septembre. Un plan déjà très tardif par rapport à d’autres pays notamment l’Allemagne mais qui en plus souffre d’un certain flou. Témoin les propos très généraux du Premier ministre qui s’est borné à indiquer que l’objectif était de soutenir le travail et l’emploi. Une évidence ! Mais on attend surtout le gouvernement sur la prolongation de la durée des emprunts consentis pour le sauvetage des entreprises et la prolongation du système de chômage partiel. Sans parler des mesures sectorielles spécifiques.

Le problème c’est que ce plan a pris un retard d’environ trois mois. Le temps des décrets il ne sera opérationnel qu’au début de l’année prochaine au mieux. À ce moment-là,  le chômage aura augmenté de 800 000. Avec ce retard et ces hésitations le gouvernement instille peut-être inconsciemment le doute. Le pire dans une économie dans le dynamisme pour repartir a surtout besoin de confiance et de crédibilité.

“le plan  sera annoncé officiellement le jeudi 3 septembre”, a déclaré Jean Castex sur France Inter en précisant que ce plan était “absolument bouclé” et que le gouvernement avait déjà pris des mesures de soutien à l’activité depuis le début de la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus.

Alors que les finances publiques ont déjà été lourdement mises à contribution pour faire face aux répercussions de la pandémie de coronavirus et que l’équation budgétaire s’annonce une nouvelle fois très complexe, le chef du gouvernement a réaffirmé qu’”il n’y aura pas de hausse d’impôt, ça c’est clair”.

Au-delà des 40 milliards d’euros issus du plan de relance européen, le gouvernement compte sur la reprise de l’activité pour redresser la situation.

“La philosophie qui est la nôtre, c’est de réhabiliter le travail. C’est par le travail aussi qu’on retrouvera des marges de manœuvre”, a noté Jean Castex, interrogé sur une éventuelle invitation lancée aux Français à “travailler plus”.

Le chef du gouvernement a souligné que “la priorité numéro un de ce plan (est de) créer le plus possible d’emplois et de travail”.

“La priorité c’est que tout ça reprenne”, a souligné Jean Castex.

Pour autant, le chef du gouvernement a annoncé une restriction supplémentaire sur l’interdiction des rassemblements de plus de 5.000 personnes, qui ne pourront plus désormais faire l’objet d’une dérogation préfectorale “dans les départements rouges, c’est-à-dire où il y a une forte circulation virale”.

Croissance zone euro : révision en baisse des prévisions du troisième trimestre ( BCE)

Croissance zone euro : révision en baisse des prévisions du troisième trimestre ( BCE)

 

 

Contrairement à ce qui avait été envisagé, la croissance de la zone euro ne se redresse pas aussi vite que prévu. En cause, des dommages collatéraux sous-estimés qui ne sont pas seulement conjoncturels mais qui seront durables. Ainsi nombres d’entreprises ont dû réduire la voilure voir même disparaître dans le commerce, l’artisanat et les PME en général. Globalement la demande des ménages est trop faiblarde alors que les croissances internes reposent essentiellement dessus puisque les investissements sont plutôt en berne comme les exportations.

Les résultats de l’enquête d’IHS Markit auprès des directeurs d’achat, suggèrent que la reprise montre des signes de faiblesse et que la zone euro pourrait ne pas atteindre les objectifs de la BCE pour le troisième trimestre.

“Il me semble que nous sommes en accord avec le scénario de base de la BCE”, a déclaré néanmoins Peter Kazimir à Reuters en marge d’une conférence de presse. “Nous avons de la marge pour attendre des données concrètes, qui sont fiables.”

La BCE table sur une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 8,3% au troisième trimestre, un chiffre qu’elle pourrait réviser lors de la prochaine réunion de politique monétaire prévue le 10 septembre.

La BCE a mis en place des mesures sans précédent face à la crise du coronavirus, rachetant des montants records d’obligations sur les marchés pour maintenir les coûts d’emprunt à un faible niveau, par le biais notamment du Programme d’achats d’urgence pandémique (PEPP) qui lui permet d’acheter pour 1.350 milliards d’euros d’actifs.

Liban : Macron adresse une « ordonnance « au pays

Liban : Macron  adresse une « ordonnance « au pays

 

Curieusement Macron a rendu public une ordonnance politique aux responsable libanais. Une manière de faire pression évidemment mais peut-être aussi de mécontenter certains d’entre eux qui verront la les velléités de la France de s’immiscer dans la vie intérieure libanaise.

En vérité, il n’y a rien de très surprenant dans la médecine que propose Macron sinon précisément le fait que le document soit largement rendu public. Le chef de l’État français propose une forme de mise en tutelle du Liban sous responsabilité du FMI et de l’ONU.

Ce document de deux pages, transmis par l’ambassadeur de France à Beyrouth et que Reuters a pu consulter, évoque notamment un audit de la banque centrale, la nomination d’un gouvernement provisoire en mesure de mettre en œuvre en urgence des réformes et des élections législatives anticipées dans un délai d’un an.

Le ministère français des Affaires étrangères s’est refusé à tout commentaire. L’Elysée n’a pas répondu dans l’immédiat à une demande de commentaire de Reuters.

Alors que l’Etat libanais est en défaut sur sa dette et que la livre chute depuis des mois, le gouvernement libanais actuel n’est pas parvenu à conclure un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) malgré des mois de discussions, en raison notamment de désaccords sur les réformes et sur l’ampleur des pertes à faire assumer au secteur bancaire.

“La priorité doit aller à la formation rapide d’un gouvernement pour éviter un vide du pouvoir qui laisserait le Liban s’enfoncer davantage dans la crise”, estime le document rédigé à l’Elysée.

Il cite quatre domaines nécessitant des mesures d’urgence: l’aide humanitaire et la réponse à la pandémie de COVID-19; la reconstruction après la catastrophe du 4 août; les réformes politiques et économiques et enfin des élections législatives anticipées.

Paris plaide aussi pour un déblocage des discussions avec le FMI, pour le placement des aides financières promises à Beyrouth après le 4 août sous la supervision des Nations unies et pour une enquête impartiale sur la cause de l’explosion du port.

Le document transmis aux responsables politiques libanais souligne aussi la nécessité d’un audit rapide et exhaustif des finances de l’Etat libanais et celle d’une réorganisation du secteur de l’électricité, à la fois très coûteux et incapable d’assurer un approvisionnement fiable du pays.

Le Parlement devrait adopter pendant la période de transition les lois nécessaires à la mise en application des réformes, poursuit-il.

Le document propose aussi que la France joue un rôle majeur dans la reconstruction du port de Beyrouth comme dans l’amélioration du système de santé, qu’elle envoie des experts du Trésor et de la Banque de France pour mener l’audit des finances publiques et qu’elle contribue à l’organisation des élections anticipées au côté de l’Union européenne.

La dette Coronavirus annulée en 2025 ? (Castex)

La dette Coronavirus annulée en 2025 ? (Castex)

 

On se demande bien par quel miracle le Premier ministre assure que la dette contractée de la crise sanitaire de 2020 sera annulée en 2025. En effet, au cours de l’année 2020, la dette déjà considérable (autour de 100 % du PIB) est passé à 120 % du PIB. Soit autour de 450 milliards en plus. Cela supposerait une croissance exceptionnelle combinée un plan de réduction des dépenses publiques permettant ainsi de rembourser les emprunts contractés.

D’après l’INSEE, au 1er trimestre 2020 la dette publique française au sens que l’entendent les accords de Maastricht, s’élève à  2 438,5 milliards d’euros. En chiffres et en lettres, cela fait :

  • 2 438 500 000 000 d’euros,
  • deux mille quatre cents trente huit milliards et cinq cent millions d’euros.

La dette publique de la France se compose de 2 grands ensembles : la dette négociable et non négociable. La négociable comprends des titres émis sur les marchés obligataires par l’Agence France Trésor, qui peuvent être revendus sur un marché secondaire.

D’après l’Agence France Trésor, l’encours de la dette négociable de l’État au 31 mai 2020 se montait à plus de 1 929 milliards d’euros. Plus précisément :

  • 1 929 585 971 255 €,
  • mille neuf cent vingt neuf milliards cinq cent quatre vingt cinq millions neuf cent soixante et onze mille deux cent cinquante cinq euros.

Au 31 mai 2020 la France a souscrit sa dette publique pour un taux moyen pondéré de -0,06 %. Au total global qui représente 120 % du PIB.

Au-delà des 40 milliards d’euros issus du plan de relance européen, le gouvernement compte sur la reprise de l’activité pour redresser la situation. Le seul problème c’est qu’il faudra déjà plusieurs années pour retrouver le niveau de fin 2019 concernant l’activité. C’est-à-dire en 2022 août 2023. Ensuite on risque de retrouver une croissance relativement mal comme celle constatée dans la tendance déjà de fin 2019.

 

D’après l’INSEE, au 1er trimestre 2020 la dette publique française au sens que l’entendent les accords de Maastricht, s’élève à  2 438,5 milliards d’euros. En chiffres et en lettres, cela fait :

  • 2 438 500 000 000 d’euros,
  • deux mille quatre cents trente huit milliards et cinq cent millions d’euros.

La dette publique de la France se compose de 2 grands ensembles : la dette négociable et non négociable. La négociable comprends des titres émis sur les marchés obligataires par l’Agence France Trésor, qui peuvent être revendus sur un marché secondaire.

D’après l’Agence France Trésor, l’encours de la dette négociable de l’État au 31 mai 2020 se montait à plus de 1 929 milliards d’euros. Plus précisément :

  • 1 929 585 971 255 €,
  • mille neuf cent vingt neuf milliards cinq cent quatre vingt cinq millions neuf cent soixante et onze mille deux cent cinquante cinq euros.

Baisse du chômage en juillet: un biais statistique

Baisse du chômage en juillet: un biais statistique

 

Il y a évidemment des limites aux statistiques auxquelles on peut faire dire parfois n’importe quoi. Ainsi cette baisse du chômage constatée en juillet la principale catégorie A. En réalité les chômeurs sont  devenus précaires soit soutenus par les mesures de chômage partiel et passés dans les catégories B et C c’est-à-dire ayant une activité réduite.

Selon les données publiées mercredi par le ministère du Travail et Pôle emploi, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A (sans aucune activité) a enregistré en juillet un fort recul pour le troisième mois consécutif, avec 174.300 personnes de moins par rapport à juin.

Malgré ce nouveau reflux, principalement lié comme en mai et juin au fait que de nombreux demandeurs d’emploi ont repris une activité réduite et ont donc basculé vers les catégories B et C, le nombre d’inscrits dans la catégorie A reste très élevé, à 4,05 millions.

De son côté, le nombre cumulé de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi – c’est-à-dire relevant des trois catégories A, B et C – a reculé pour la première fois depuis mars, avec une baisse de 0,7% (soit 44.900 inscrits de moins), pour s’établir à 6,112 millions.

Le nombre d’inscrits dans ces trois catégories avait atteint un pic historique fin juin, à 6,157 millions.

Coronavirus: un plan de l’union européenne pour vacciner 40% de la population

Coronavirus: un plan de l’union européenne pour vacciner 40% de la population

 

L’union européenne a préparé un plan qui prévoit de vacciner de 100 millions d’habitants sur 450 l’union- Les pays de l’Union européenne, le Royaume-Uni et les partenaires de l’UE se sont mis d’accord sur un plan de vaccination contre le COVID-19 qui prévoit l’inoculation d’au moins 40% de leur population.

L’objectif du plan est de parvenir à une immunité collective pour la population de l’UE, ce qui pourrait être atteint par de nouvelles campagnes de vaccination une fois l’objectif de 40% atteint.

Cette initiative pourrait faire reculer le projet de vaccination de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui vise, initialement, à acheter des vaccins pour 20% des personnes les plus vulnérables du monde par le biais d’un système d’achat mondial.

Les personnes en bonne santé travaillant dans des services publics essentiels, tels que l’éducation et les transports publics sont également incluses dans les groupes prioritaires, bien qu’une estimation de leur nombre ne soit pas disponible dans le document.

La Commission européenne a déclaré à plusieurs reprises qu’elle soutenait une approche globale et inclusive de la vaccination contre le COVID-19. Cependant, elle met en œuvre ce qui peut être considéré comme l’équivalent d’une stratégie “Europe First” donnant la priorité à la population européenne.

La Commission a demandé aux 27 états membres de l’UE de ne pas acheter de vaccins dans le cadre d’un programme d’achat dirigé par l’OMS et de recourir exclusivement à un plan alternatif de l’UE qu’elle juge plus rapide et moins coûteux.

Coronavirus France : 5429 nouveaux cas, plus 60 % en 24 heures

Coronavirus France : 5429 nouveaux cas, plus 60 % en 24 heures

 

5.429 cas confirmés supplémentaires de contamination par le nouveau coronavirus en 24 heures, a annoncé mercredi l’agence Santé Publique France (SPF).

Il s’agit du chiffre quotidien le plus élevé annoncé depuis la mi-avril et il marque une hausse de plus de 60% par rapport à mardi.

Le ministère de la Santé précise que les chiffres des hospitalisations et des décès n’ont pas été mis à jour en raison d’un problème technique.

Santé Publique France avait fait état mardi de 4.600 patients atteints du COVID-19 hospitalisés, dont 410 en réanimation, et de 30.544 décès au total depuis le début de l’épidémie.

Actu, éco, social, politique : les plus lus

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Economie-La situation de l’emploi nourrit l’ épargne de précaution (Rexecode)

Economie-La situation de l’emploi  nourrit l’ épargne de précaution (Rexecode) 

L ‘incertitude sur l’évolution du marché de l’emploi risque d’encourager les Français à conserver le matelas d’épargne qu’ils ont constitué pendant le confinement d’après Pour Denis Ferrand, directeur général de Rexecode. Il propose une conversion de la dette des entreprises vis-à-vis de l’Etat en quasi-fonds propres. ( Interview les Échos)

Les Français ont continué en juillet à placer plus d’argent sur leur Livret A que les autres années. Ils restent prudents?

On assiste à la transformation d’une épargne forcée en une épargne de précaution . Pendant le confinement, on a observé une épargne qui n’en n’était pas une en réalité: elle était contrainte par l’impossibilité de consommer. Celle qu’on observe aujourd’hui reflète avant tout des inquiétudes face à l’évolution attendue du marché de l’emploi et en particulier de la part de ceux qui ont un emploi mais redoutent que leur situation personnelle ou celle de leurs enfants ou de leurs proches ne se trouve dégradée. Cette inquiétude est très forte.

Donc il n’y a pas de transfert de l’épargne vers la consommation?

Il y a en effet un peu de transfert. La consommation des ménages en biens durables était supérieure en juin à ce qu’elle était en janvier en particulier. Il y a eu un peu de déblocage de cette épargne accumulée pour pouvoir faire des achats qui avaient été reportés pendant le confinement. Maintenant, une fois cet effet de récupération dissipé, on peut se retrouver durablement avec un niveau de consommation plus faible que ce qu’il n’était avant le confinement.

Cette prudence se retrouve aussi sur les dépôts à vue des ménages…

Tout à fait. Et ce comportement de recherche de liquidités n’est pas propre aux ménages. Les entreprises ont aussi des dépôts très garnis. Il y a eu des situations où des entreprises levaient un prêt garanti par l’Etat (PGE) sans en avoir un usage immédiat. Les ménages comme les entreprises se constituent chacun sa ceinture et bretelles.

C’est un sujet récurrent mais qui devient plus urgent avec la crise: comment orienter cette épargne vers les entreprises?

C’est en effet un peu un serpent de mer. Combien de dispositifs ont été inventés pour essayer de réorienter l’épargne vers le financement de l’entreprise? Mais l’Etat est un peu schizophrène car l’orientation de l’épargne vers les fonds en euros d’assurance-vie est aussi un excellent moyen pour lui assurer des conditions de financement les plus faibles possibles. Bien entendu, désormais, la Banque centrale européenne a un rôle très important pour tirer les taux à la baisse, mais ceux qui sont les principaux financeurs de l’Etat restent les épargnants, parce que cette épargne est fléchée à destination de titres publics.

L’Etat réfléchit à des instruments de quasi – fonds propres pour aider les PME. Pourquoi ne pas utiliser cet afflux d’épargne?

Peut-être qu’on peut d’abord penser à ce qui s’est passé pendant le confinement et au changement de structure de bilans des entreprises. Beaucoup d’entre elles ont recouru à des PGE , mais aussi à des facilités de trésorerie comme les délais de cotisations sociales ou de versements d’impôts. De ce fait, elles se sont fabriquées une dette vis-à-vis de l’Etat. Le taux de non recouvrement des cotisations sociales atteint 35%, ce qui est tout à fait exceptionnel. En 2008 et 2009, ce taux était monté au maximum à 1,8%. Est-ce qu’on ne pourrait pas imaginer la transformation de cette créance de l’Etat…

…en quasi- fonds propres?

Oui. Pour le secteur du tourisme, on a dit que cette dette était tellement repoussée qu’on l’annulerait. Mais pour les autres, on pourrait la transformer en quasi-fonds propres sous forme de prêts participatifs qui ont la vertu de n’être remboursés qu’à partir du moment où il y a un retour à bonne fortune de l’entreprise. Ce serait peut-être plus rapide que d’inventer un nouveau dispositif.

On aurait un Etat actionnaire de milliers de sociétés ?

Justement, les chefs d’entreprises ne sont pas prêts à ouvrir leur capital. Là justement, ce n’est pas le cas car c’est un quasi fonds propre dans le sens où il n’y a pas de droit de propriété sur l’entreprise. On est bien sur un droit à percevoir des fonds à partir du moment où il y a du résultat.

Economie: un manque de confiance économique et politique

Economie: un manque de confiance économique et politique

 

La plupart des experts considèrent que la reprise mondiale dépendra surtout des consommations intérieures lesquelles vont nourrir en même temps les échanges internationaux. Certes, on parle de relocalisation mais il faudra du temps pour que soit refondée les systèmes de production, d’échange et de distribution.

La  France a subi une dépression nettement plus importante que les pays équivalents avec une baisse de l’activité d’environ 14 % au second trimestre. Pour l’ensemble de l’année, on sera proche d’une diminution de l’activité de l’ordre de 10 %.  La consommation ne repart pas vraiment en France du fait de l’attentisme des ménages qui préfèrent épargner ( ceux  qui le peuvent évidemment);  une épargne qui représente de l’ordre de 450 milliards sur les livrets et à peu près la même somme sur les comptes courants.

La responsabilité en incombe largement pouvoir politique dans lesquels les Français n’ont aucune confiance en France, en particulier en ce moment où Macron se traîne avec autour de 60 à 70 % d’opposition. De ce point de vue, la crise sanitaire, champ normalement plus consensuel n’a strictement rien changé. Les Français de manière très majoritaire n’ont aucune confiance dans un gouvernement à la stratégie trop floue. Or précisément ce flou est alimenté par la crainte du gouvernement de contrarier telle ou telle partie des électeurs. Une sorte de cercle vicieux : la peur du gouvernement alimente la crainte des ménages qui elle-même nourrit l’incertitude politique et économique.

D’une certaine manière, Macron est le pire ennemi de l’économie. Il n’inspire aucune confiance et cela depuis longtemps. Non seulement dans le domaine économique mais aussi dans d’autres champs comme celui de l’insécurité et même concernant la situation sanitaire Tout montre  jusqu’à maintenant que les ménages sont très dubitatifs quant à la dynamique de reprise.  La confiance dans l’économie ne pourra repartir que s’il y a confiance dans le pouvoir politique. Or la confiance du pouvoir politique est complètement hypothéquée par un triste bilan au plan économique, social et même sociétal. Le pire pour le pays, c’est que le pouvoir est tellement discrédité qu’il peut y compris annoncer des mesures pertinentes sans provoquer la moindre adhésion, ne pouvant susciter que l’indifférence voire le rejet. Le retour de la confiance économique n’est pas demain dans un pays où le pouvoir politique est à ce point disqualifié.

Insécurité-Ligue des champions: violences de « supporters » abrutis

Insécurité-Ligue des champions: violences de « supporters » abrutis

 

Comme c’était prévisible l’incohérence des mesures de prévention de la préfecture de Paris ont d’une certaine manière favorisé les violences de supporters de plus en plus abrutis- en réalité pas vraiment des supporters mais des individus qui saisissent n’importent quelle occasion de regroupement pour s’attaquer aux biens publics privés et aux forces de l’ordre. En laissant ouvert les Champs-Élysées, les autorités ont pris une grave responsabilité car ces événements étaient largement prévisibles.

Ces autorités se caractérisent par un décalage de plus en plus manifeste entre des propos d’autorité et des actions complètement laxistes. Certes des interpellations ont eu lieu mais dans la plupart des cas elles ne seront pas suivies de sanctions judiciaires. Les forces de l’ordre ont en effet procédé dans la nuit de dimanche à lundi à 158 interpellations pour des dégradations, des violences ou des jets de projectiles à Paris après la défaite 1-0 du Paris-Saint-Germain face au Bayern Munich en finale de la Ligue des champions de football à Lisbonne, a annoncé lundi la préfecture de police.

En raison de ces événements qu’elle qualifie d’”inacceptables”, la préfecture de police interdit les défilés et les rassemblements consécutifs à cette finale, partout dans Paris, jusque mardi matin. Dans le secteur du Parc des Princes, les bars vont en outre devoir rester fermés et la consommation d’alcool sera interdite dans la rue, également jusque mardi matin.

Dénonçant “la sauvagerie de certains délinquants”, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a pour sa part fait état de 16 agents des forces de l’ordre blessés, de 12 magasins attaqués et d’une quinzaine de véhicules dégradés après la défaite du PSG.

La préfecture de police a aussi signalé 404 verbalisations dans la nuit de dimanche à lundi pour non port du masque de protection sanitaire dans des secteurs où il est obligatoire.

Insécurité : les actes de violence n’augmentent pas !!!

Insécurité : les actes de violence n’augmentent pas !!!

L‘évocation d’un « ensauvagement d’une partie de la société » par le ministre de l’intérieur laisse à penser que la violence est en hausse en France. Or les statistiques policières ne démontrent aucun embrasement du pays, souligne l’expert Olivier Hassid, dans une tribune au « Monde ». Un point de vue discutable que l’intéressé évoque lui-même compte tenu de la pertinence des statistiques. En effet il y a longtemps que nombre d’incivilités ne sont ni signalés à la police et ou prises en compte par cette dernière.

« La crise sanitaire de ces derniers mois, et notamment l’obligation croissante du port du masque, a fait resurgir le spectre de la violence. De l’agression mortelle du chauffeur de bus à Bayonne, le 5 juillet, au passage à tabac, quelques jours plus tard, de l’infirmière dans un bus qui demandait à deux jeunes personnes de mettre leur masque, l’insécurité refait la « une » des médias et des discours politiques.

Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, va jusqu’à évoquer « l’ensauvagement d’une partie de la société ». Deux France semblent s’opposer : l’une inquiète, abasourdie par le déchaînement de cette violence au cours de l’été, et l’autre, que l’on pourrait qualifier de « sereine », qui fait le constat froid que les statistiques policières ne démontrent aucun embrasement de notre pays. La situation n’est pas aussi apocalyptique que certains le pensent, mais pas aussi stable que d’autres le prétendent.

Premièrement, la France n’est, heureusement, pas les Etats-Unis, mais n’est, malheureusement, pas l’Allemagne ou l’Italie non plus. Les statistiques policières sont des données délicates à exploiter. Une partie des crimes et des délits ne sont pas reportés à la police et il existe par conséquent « un chiffre noir » difficile à estimer.

Les seules données fiables se résument à celles qui sont relatives aux homicides intentionnels, tant aux Etats-Unis qu’au sein de l’Union européenne. Si le taux d’homicides est quasiment cinq fois plus élevé aux Etats-Unis qu’en France, celui-ci est nettement plus haut en France (1,4 homicide pour 100 000 habitants) qu’en Allemagne (0,8 pour 100 000 habitants), d’après les données Eurostat. L’Italie a, elle, un nombre d’homicides deux fois moins importants que la France pour un nombre d’habitants quasi identique.

Deuxièmement, la délinquance s’est transformée au cours des dernières décennies. Schématiquement, nous sommes passés, en moins de quarante ans, des hold-up et prises d’otage à des « rançongiciels », d’une délinquance acquisitive violente à une délinquance numérique qui laisse peu de traces. La délinquance n’a certainement pas baissé, mais elle s’est adaptée, et il est probable que cela ait eu des incidences sur le nombre d’homicides globaux.

Les homicides liés à la délinquance acquisitive ont certainement diminué, ce qui laisse supposer que les homicides d’aujourd’hui sont moins de nature économique, mais davantage liés à d’autres facteurs (communautaires, psychologiques…). Or, une telle évolution générale de la délinquance en France n’est pas forcément correctement reflétée par une approche statistique qui ne s’adapte pas, elle, aussi rapidement que le phénomène qu’elle entend mesurer. »

Les Anti masque : une forme de populisme

Les Anti masque : une forme de populisme

Le chercheur Antoine Bristielle analyse une enquête sur les motivations de ceux qui refusent le port du masque, qui s’inscrivent dans une défiance plus générale envers les institutions (tribune dans le onde.

Tribune. Alors que, depuis plusieurs semaines, les cas de contamination au Covid-19 sont en augmentation et que la crainte d’une seconde vague épidémique est plus actuelle que jamais, de nombreux gouvernements ont renforcé les mesures obligeant au port du masque. En l’absence de traitements efficaces et dans l’attente d’un vaccin encore hypothétique, le port du masque semble être le meilleur moyen de freiner la propagation de l’épidémie.

Pourtant, cette mesure est loin de faire l’unanimité. En témoigne, par exemple, le fait que 20 000 personnes ont manifesté à Berlin, le 1er août, pour protester contre cette obligation. En France, si 64 % des citoyens souhaitent bel et bien que le port du masque soit obligatoire même dans les lieux publics ouverts, indiquait un sondage IFOP publié le 9 août par Le Journal du dimanche, il n’en demeure pas moins qu’une riposte des antimasque s’organise. Sur Facebook, de nombreux groupes se sont créés afin de revendiquer leur refus du port du masque.

Mais qui sont ces individus et pourquoi refusent-ils une telle mesure de santé publique ? C’est à cette question que nous répondons à partir d’une enquête menée par questionnaire auprès de plus de 800 individus, membres de groupes Facebook antimasque. Majoritairement féminins (60 %), ils ont, en moyenne, une cinquantaine d’années et un niveau d’éducation assez élevé (bac + 2). En cela, ils ressemblent assez fortement aux soutiens du professeur Raoult s’étant manifestés sur les réseaux sociaux au printemps.

Cette proximité entre les antimasque et les soutiens de Didier Raoult se retrouve lorsque l’on demande aux premiers d’exprimer leur opinion concernant le chercheur marseillais : plus de 80 % d’entre eux en ont une bonne opinion. D’ailleurs, ils ne sont pas moins de 95 % à estimer qu’une personne contaminée par le Covid-19 devrait être libre de décider si elle veut ou non être traitée à l’hydroxychloroquine, le traitement-phare recommandé par Didier Raoult.

La mise en avant de la liberté individuelle est le premier élément expliquant largement le refus de porter le masque. Les contraintes, en particulier lorsqu’elles émanent de l’Etat, sont massivement rejetées par les personnes de notre échantillon : 92 % des individus interrogés considèrent que le gouvernement s’immisce trop dans notre vie quotidienne et 57 % d’entre eux se disent d’accord avec l’idée que, d’une manière générale, chacun devrait être libre de faire ce qu’il veut face au risque sanitaire. Le masque ne serait ainsi que la nouvelle « muselière » imposée par les gouvernements, selon l’expression fréquemment utilisée par les antimasque.

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