Emploi : destruction massive
Selon l’Insee , près de 620.000 postes ont été détruits dans le secteur privé au cours du premier semestre. Une destruction qui pourrait peser sur le comportement des ménages qui portent la croissance à bout de bras. C’est d’ailleurs la première préoccupation qui apparaît dans les enquêtes; ce qui explique sans doute l’attentisme des ménages et la montée de l’épargne ciment de la consommation.
Depuis le printemps, de grands groupes (Airbus, Renault, Michelin) ont annoncé des suppressions de postes et parfois des fermetures de sites. Ces décisions vont avoir des répercussions désastreuses sur l’emploi local avec des sous-traitants et des fournisseurs directement frappés par cette récession historique.
Si les mesures de chômage partiel ont permis de préserver le revenu d’une bonne partie de la population active durant les huit semaines de confinement, la levée progressive des mesures d’endiguement et la moindre prise en charge de l’activité partielle par la collectivité (État et Unédic) depuis le début de l’été devraient mettre en lumière les conséquences abyssales de la récession sur le marché du travail.
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