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Coronavirus: le scandale de la politique des tests

Coronavirus: le scandale de la politique des tests

 

La France revit avec la question des tests le même scandale qu’avec le port du masque. Un port du masque jugé inutile au début de la crise et maintenant qui va devenir obligatoire partout et comme le meilleur rempart au virus. Un revirement complet non seulement du gouvernement mais aussi de la plupart des « experts » , ces responsables d’institutions qui passent davantage de temps dans les réunions qu’avec les malades ou même qui n’en voient pratiquement plus jamais. Leurs prises de position aussi très contradictoires sur les traitements ont clairement fait apparaître des intérêts corporatistes et même des intérêts personnels tout court. Nombre de médecins de terrain (hôpitaux et où libéraux) ont dénoncé cette médiatisation éhontée de pseudo avis scientifique. Après les polémiques sur le masque, puis sur les traitements c’est maintenant au tour des tests.

Là encore gouvernement et chapeau à plumes des institutions médicales disent à peu près tout et le contraire concernant la cible des tests, leur intérêt et même les procédures. “Il ne faut pas tester tout le monde, il faut tester autour des clusters”, a dit  l’épidémiologiste Didier Pittet, président de la mission d’évaluation de l’exécutif sur la gestion de la crise du COVID-19 formée par le président Emmanuel Macron, mercredi sur Europe 1.

À l’inverse des médecins de terrain préconisent le dépistage massif en préconisant notamment un changement de méthode et en utilisant la méthode du pooling* qui permet de tester 10 fois plus de monde.

Les services de santé effectuent 576.000 tests par semaine, selon les dernières données fournies par le ministère de la Santé, contre 200.000 à la fin du confinement en mai.

Avec la méthode du pooling,  on pourrait tester 5 millions de personnes par semaine.

Interrogé mercredi par Reuters, le ministère a assuré que sa stratégie visant notamment à dépister les malades asymptomatiques fonctionnait, tout en reconnaissant qu’elle avait entraîné des “problèmes localisés”.

Le conseil scientifique a estimé mardi que les difficultés actuelles ne provenaient “pas d’un défaut de capacité de tests, mais de difficultés d’organisation”, invitant le gouvernement à “préciser” sa stratégie pour éviter une deuxième vague de contamination à l’automne.

La stratégie en vue de la rentrée est en cours d’élaboration et tiendra compte de tous les avis, a-t-on répondu au ministère de la Santé.


*Pooling, de quoi s’agit-il ? La mise en commun d’échantillons sanguins prélevés chez plusieurs personnes, avant le test, permet de diagnostiquer la présence du virus SARS-CoV-2 au sein de ce groupe et de passer ainsi à un dépistage de masse. En pratique, les échantillons de plusieurs individus sont ainsi regroupés et testés ensemble dans un seul tube. Ce n’est que si le résultat du pool est positif que les échantillons sont ensuite testés individuellement. Lorsque le taux d’infection est faible et que seules quelques personnes sont infectées, les tests en pool peuvent augmenter ainsi considérablement la capacité de test et permettre d’identifier des cas index « disséminés » et asymptomatiques.  

 

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