Natixis dans le rouge au T2
En dépit de la présence de Patrick Artus, considéré comme l’un des meilleurs économistes français, Natixis plonge dans le rouge au deuxième trimestre. La direction n’a sans doute pas suffisamment écouté les conseils de son économiste vedette qui préconise notamment l’emprunt d’État permanent sans limite, la dette non remboursable, pour assurer une sorte de rente perpétuelle aux banques ! -
En perte de 57 millions d’euros au deuxième trimestre en raison de la crise du coronavirus, Natixis a annoncé lundi le départ de son directeur général François Riahi en raison de “divergences stratégiques”.
La filiale cotée du groupe bancaire mutualiste BPCE indique dans un communiqué que François Riahi est remplacé par Nicolas Namias, actuellement chargé des finances et de la stratégie de BPCE, à la tête de la banque à compter du 4 août 2020.
Avant de rejoindre le directoire de BPCE en juin 2018, Nicolas Namias avait précédemment été directeur financier et de la stratégie de Natixis.
Après une perte de 204 millions au premier trimestre, les comptes de Natixis sont une nouvelle fois dans le rouge en raison d’activité de trading actions à la peine et d’une hausse des provisions pour risque de crédit du fait de la récession économique qui fait craindre des défauts de remboursements d’emprunts.
Dans le trading actions, à l’instar de la Société générale, les activités ont pâti des annulations de paiements de dividende dans le contexte de la crise économique et sanitaire. Mais la banque assure qu’elle n’attend plus de risque lié aux annulations de dividende au second semestre.
La Société générale a elle aussi fait état d’une seconde perte trimestrielle lundi en raison de dépréciations dans ses activités de marché et d’un bond des provisions pour risque de crédit.
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