Epidémies: aussi la responsabilité des hommes
Les animaux peuvent être porteurs de microbes sans en souffrir, ce qui pose problème, c’est quand leur habitat disparaît. Exemple avec Ebola en 2017. Une étude rapportée par Franc Info montre que les apparitions du virus sont plus fréquentes dans les zones d’Afrique centrale et de l’Ouest qui ont subi des déforestations récentes. Les chauve-souris, porteuses du virus, se réfugient près des habitations humaines. C’est ainsi qu’un virus inoffensif, en passant à l’être humain, devient un agent pathogène très dangereux. Autre exemple aux États-Unis.
Le recul des forêts du Nord-Est américain au profit des habitations a fait diminuer la population d’opossum. Or, ceux-ci se nourrissent de tiques. Résultat : les virus liés aux tiques, comme la maladie de Lyme, se propagent plus rapidement.
USAID, l’Agence américaine pour le développement international, a identifié plus de 1 000 virus provenant de la faune sauvage en une décennie, dont une nouvelle souche d’Ebola. Elle formait du personnel et créait des infrastructures dans les pays en développement pour faire face aux maladies, mais le président américain Donald Trump a stoppé le programme en octobre 2019.
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