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Archive mensuelle de juillet 2020

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Coronavirus France : 14 morts en 24 heures, 725 nouveaux cas

Coronavirus France : 14 morts en 24 heures, 725 nouveaux cas

 

14 décès supplémentaires liés au coronavirus au cours des dernières 24 heures, pour un total de 30.223 depuis le début de l’épidémie, annonce mardi la direction générale de la santé (DGS).

Sept cent vingt-cinq nouveaux cas ont également été recensés, pour un total de 183.804, montrent les chiffres publiés par Santé publique France.

La circulation virale est toujours soutenue en France. Le nombre de tests réalisés augmente depuis plusieurs semaines et frôle désormais les 500.000 par semaine avec un taux de positivité à 1,3%”, précise la DGS dans un communiqué.

“Chaque jour, plus d’une centaine de personnes malades COVID-19 sont admises à l’hôpital”, ajoute-t-elle.

Le nombre de patients hospitalisés pour une infection COVID-19 s’élève à 5.551, contre 5.655 lundi, et le nombre de cas graves en réanimation s’élève à 385, contre 398 lundi.

Actu, éco, social, politique : les plus lus

Actu, éco, social, politique : les plus lus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Entreprise: partager les dividendes entre actionnaires et salariés »

Entreprise:  partager les dividendes entre actionnaires et salariés

Le capitalisme du « monde d’après » doit réconcilier actionnariat et salariat dans une démarche de convergence, estiment, dans une tribune au « Monde », Eric Campos, directeur de la Fondation Grameen Crédit agricole et Bagoré Bathily, chef d’entreprise franco sénégalais.

Tribune.

 

Le choc planétaire de la pandémie du Covid-19 de 2020 montre l’absolue nécessité de repenser notre système économique. Les urgences sanitaires et climatiques ne laissent plus le choix. Sans changement structurant, les risques de tensions sociales, politiques ou environnementales deviendront chaque jour plus importants.

Nous soumettons au débat collectif l’idée d’un modèle d’entreprise socialement différent : l’entreprise à capital coopératif, une entreprise dont la rémunération du capital se partage entre l’actionnariat et le salariat grâce à un montage permettant aux salariés de percevoir directement une partie des dividendes, en cas de distribution. La détention du capital est un facteur d’exclusion des populations, notamment vis-à-vis des jeunes générations, force de travail. Si l’on souhaite construire un avenir durable et harmonieux, il est crucial de résoudre la question d’une redistribution équitable de la valeur créée par la croissance et donc par l’entreprise.

Aujourd’hui, l’actionnariat possède la propriété du capital, le salariat en fournit l’exploitation. Leurs destins sont intimement corrélés, pourtant aucun lien direct n’existe vraiment entre eux. Nous pensons possible de les réunir en instaurant une convergence de leurs intérêts, grâce à des règles nouvelles où les salariés deviennent usufruitiers d’une partie du capital de l’entreprise. Les actionnaires apportent les fonds, les travailleurs délivrent la valeur ajoutée. Et finalement, chacun mérite sa part.

L’idée est là, elle peut paraître iconoclaste mais elle est au fond réaliste : celle d’une entreprise dont les dividendes sont désormais partagés entre actionnaires et salariés de manière fondamentale par l’attribution aux salariés d’une part d’usage du capital. C’est ce que nous appelons l’entreprise à capital coopératif. Pour le devenir, l’entreprise intègre dans ses statuts une disposition particulière qui permet aux salariés de percevoir une part sur les bénéfices en cas de déclenchement de dividendes.

L’entreprise leur accorde ainsi une place d’actionnaire usufruitier. Quant à eux, les actionnaires restent porteurs des capitaux et sont propriétaires des titres, à la différence près qu’ils décident de se placer en nu-propriétaire pour une partie spécifique du capital dont ils cèdent la valeur de rendement au collectif salarial. Pour ce faire, ils acceptent une diminution de la valeur nominale de leur part – par exemple par l’effet d’une augmentation de capital en émission de titres – et en cèdent la différence à ceux qui « fabriquent la croissance », les salariés. Idéaliste ? Etonnant ? Bizarre ? Non, loin de là.

 

« Déficiences environnementales ailleurs que dans les accords commerciaux »

« Déficiences environnementales ailleurs que dans les accords commerciaux »

Sur les enjeux du commerce et du climat, les deux politistes du Canada Noémie Laurens et Jean-Frédéric Morin invitent, dans une tribune au « Monde », à mieux choisir ses batailles, par exemple, à s’attaquer aux subventions octroyées aux énergies fossiles, plutôt qu’à remettre en cause le CETA.

Tribune.

 

 

 

La convention citoyenne pour le climat résulte d’une expérience participative inédite en France. Un panel de 150 citoyens tirés au sort a reçu la mission de formuler des propositions visant à réduire d’au moins 40 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030. Certaines de ces propositions invitent le gouvernement à réfléchir à un nouveau modèle de politique commerciale. Tantôt trop modestes, tantôt trop ambitieuses, ces propositions manquent quelque peu leur cible.

 

La première proposition commerciale de la convention citoyenne est de renégocier l’accord de libre-échange conclu avec le Canada, le Comprehensive Economic and Trade Agreement (CETA) [en français, l’accord économique et commercial global (AECG)]. Or, lorsque l’on compare le CETA à ses homologues, il est loin de faire mauvaise figure. Il inclut un chapitre entièrement consacré à la coopération environnementale, prévoyant des obligations précises sur une série d’enjeux, dont la surpêche, les forêts et les espèces menacées. Les dispositions environnementales du CETA sont parmi les plus avant-gardistes, en comparaison aux centaines d’accords commerciaux en vigueur à travers le monde.

Les dispositions du CETA relatives aux changements climatiques peuvent, à juste titre, sembler insuffisantes. Elles n’en sont pas moins rares et exemplaires dans l’histoire des accords commerciaux

Les dispositions du CETA relatives aux changements climatiques peuvent, à juste titre, sembler insuffisantes. Elles n’en sont pas moins rares et exemplaires dans l’histoire des accords commerciaux. Parmi elles, notons l’engagement d’éliminer les obstacles au commerce de biens et services favorisant l’atténuation des changements climatiques. Bien qu’imparfait, le CETA va donc dans la bonne direction. Cet argument est renforcé par de récentes études qui établissent un lien entre les clauses environnementales des accords commerciaux et des améliorations notables sur le plan environnemental. Ainsi, abandonner le CETA constituerait un recul dans la coopération environnementale.

Un frein aux politiques climatiques

La convention citoyenne propose également de ne pas introduire de mécanisme de règlement des différends investisseurs-Etats (RDIE) dans les futurs accords commerciaux européens. Ces mécanismes permettent aux investisseurs étrangers de réclamer des indemnisations si un Etat adopte des mesures contraires aux règles prévues par l’accord.

L’existence même d’un RDIE peut conduire les Etats à renoncer à des politiques environnementales ambitieuses par crainte, justifiée ou non, de devoir verser des indemnisations élevées

 

Baisse du dollar, hausse de l’euro

Baisse du dollar, hausse de l’euro

D’une certaine façon,  les taux de change évoluent en même temps que le taux de pénétration du Coronavirus. Au début de la crise sanitaire l’euro avait souffert aussi du dollar car les États-Unis étaient encore peu touchés par le virus. Depuis, la situation s’est nettement inversée. Maintenant les États-Unis ne parviennent pas à se dépêtrer d’une crise sanitaire de plus en plus dramatique et qui affecte les perspectives économiques. De son côté, l’union européenne à mieux maîtrisé la situation même si on constate aujourd’hui des possibilités de nouvelles détériorations virales. En outre, le plan de relance européen a surtout rassuré sur la cohésion européenne davantage que l’ampleur de l’enveloppe financière finalement de l’ordre de 400 milliards.

Alors que la plupart des grandes économies sont désormais sorties du confinement, l’Amérique semble à la traîne. « Les flux de capitaux qui s’étaient portés sur le dollar en tant qu’actif sûr lors de la crise du Covid pourraient commencer à se retourner, alors que le reste du monde semble plus attrayant », constate Barclays.

Face à ces perspectives peu encourageantes, les marchés estiment que la Réserve fédérale américaine – qui réunit mardi et mercredi son Comité de politique monétaire – pourrait peut-être décider de baisser à nouveau ses taux directeurs. Réduisant ainsi un peu plus l’appétit des investisseurs pour les placements en dollars.

« Nous nous attendons à ce que le dollar américain réduise progressivement sa domination sur le long terme », envisagent les stratégistes de Nomura. Un mouvement de fond qui s’explique en grande partie par l’essor de l’Union européenne. Pour la banque japonaise, les Etats européens devraient - sous la pression des pays du Nord – chercher à réduire plus rapidement les déficits exceptionnels liés à la crise du Coronavirus.

. L’annonce du plan de relance européen a propulsé l’euro à son plus haut niveau en deux ans . « C’est une avancée significative qui réduit les craintes d’une désintégration de la zone euro, et qui va permettre à l’Europe de bénéficier simultanément d’une relance monétaire et budgétaire, analyse Nomura. Nos économistes prévoient un rebond en 2021 plus fort en zone euro, qu’aux Etats-Unis. »

L’euro poursuit, pour sa part, sa progression face au billet vert. Il a dépassé 1,178 dollar pour la première fois depuis septembre 2018.

 

Industrie : redressement très difficile

Industrie : redressement très difficile

selon l’indice de la reprise Kayrros-EYConsulting compilé pour « Les Echos » à partir notamment de l’analyse de données satellites sur les hauts-fourneaux, les cimenteries, les centrales électriques et les stocks pétroliers., l’industrie lourde mondiale tourne en ce moment à 75 % de l’activité qu’elle avait début janvier, avant le déclenchement de la pandémie. Un chiffre qui reste peu ou prou identique depuis juin. Il illustre le choc subi par l’économie mondiale et montre à quel point les usines mettront du temps à s’en remettre : en cette fin juillet, la production d’acier est toujours inférieure de moitié à son standard de janvier.

Après six mois de tests, de recherche opérationnelle et de masques, aucune grande région du monde n’est revenue à son état antérieur. « Tout se stabilise, nous atteignons un nouvel équilibre qui est loin d’une situation normale. Et l’on distingue désormais quels pays et quelles régions ont une reprise en V, en U ou en W », affirme Patrick Pudduy, chez EY Consulting.

A ce jeu-là, la Chine s’est arrêtée, s’est relancée, s’est stoppée avant de se relancer, ce qui ressemble fort à des montagnes russes se concluant (pour le moment) sur une production inférieure de 25 % par rapport à début janviert. Les Etats-Unis, qui se sont moins arrêtés que les autres zones, sont aujourd’hui à 84 % de leur niveau pré-pandémie.

Pour une fois, le Vieux Continent semble avoir pris le bon wagon, avec son 86 %. Mais derrière la performance se cachent des fortunes très diverses, un fossé entre l’Allemagne et le Royaume-Uni, d’une part, la France et l’Italie, d’autre part, avec l’Espagne navigant entre deux eaux.

Pour l’Hexagone, qui rêve de réindustrialisation, la potion pourrait s’avérer amère au final . En ce moment, les usines tricolores sont en deçà de 30 % de leur niveau hivernal. Fermées plus tôt, plus longtemps, les lignes de production françaises repartent un peu moins vite que leurs concurrentes européennes – ce qui fait craindre un nouveau décrochage du made in France.

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Coronavirus : après les masques, le scandale du manque de tests

Coronavirus : après les masques, le scandale du manque de tests

« Nous n’allons pas tester tous les Français, ça n’aurait aucun sens, mais toutes les personnes présentant des symptômes. » avait  déclaré de manière très confuse le président de la république lors d’une intervention télévisée. Une affirmation complètement idiote car le dépistage massif constitue l’un des moyens de repérer et d’isoler les personnes malades.

C’est ce qui s’ est  pratiqué massivement dans plusieurs pays en Corée par exemple mais aussi plus près de nous en Allemagne. Il est vrai qu’en Allemagne on avait  réalisé 500 000 tests par semaine quand la France était  à peine capable d’en faire 70 000. La vérité c’est que la stratégie française s’aligne sur la situation de pénurie de tests.

C’est précisément cette absence de masques et de tests qui ont sans doute justifié de prolonger le confinement . Depuis le déconfinement, la philosophie a changé officiellement on a décidé de pratiquer largement les tests. Des tests qui globalement ne manquent plus mais qui ne peuvent pas être réalisés en fonction des besoins, faute de matériel surtout de personnel. Normalement les résultats d’un test doivent parvenir dans les 24 48 heures. Pour certains candidats potentiellement symptomatiques, il faut parfois attendre jusqu’à 15 jours pour cet examen. Finalement, la même inadaptation française que pour les masques au début de la crise sanitaire.

L’après Covid 19 pour l’agriculture française

L’après Covid 19 pour  l’agriculture française

Denis Fumery, agriculteur, et président de l’association Villes-Campagnes explique les conséquences du CIvid 19 pour l’agriculture française et considère qu’on ne peut pas déléguer notre alimentation à d’autres.

 

 

« L’agriculture française est confrontée à une crise d’ampleur inédite qui, combinée aux difficultés auxquelles l’exposent ses vieux démons, la mettent à genoux. En effet, c’est un tableau sombre qui s’offre à Julien Denormandie, nouveau ministre de l’Agriculture de notre pays. La filière vitivinicole se retrouve avec un milliard de litres de vin en excédent. Les ventes des boulangeries ont plongé de 30 %, la production laitière ne trouve plus de débouchés à l’export, 450.000 tonnes de pommes de terre n’ont pas été consommées entre mars et juillet. L’horticulture affiche 1,4 milliard d’euros de pertes sèches. On se retrouve face à un inventaire à la Prévert où tout semble crier : catastrophe !

Mais il est à noter que l’exécutif français n’est pas resté inactif face à cette situation. Des mesures ont été prises : 145 millions d’euros ont été alloués à la mise en place d’une distillation de crise pour transformer le vin en bioéthanol ou en gel hydroalcoolique. La filière pomme de terre, qui s’attend à un manque à gagner de 200 millions d’euros en raison de la crise, a reçu l’assurance d’être accompagnée par le ministère de l’Agriculture.

Toute crise porte en elle les germes de lendemains meilleurs. Et celle-ci n’échappe pas à la règle. Outre l’élan de sympathie et de curiosité qu’elle a suscité en direction du monde agricole, la pandémie du Covid-19 pourrait donner à la France l’occasion de repenser son agriculture et de lui redonner des couleurs. On n’en attendrait pas moins de la nation de Sully.

Par où pourrait-on commencer une entreprise aussi ambitieuse ? Une première option consisterait à amoindrir les coûts de production afin de permettre à l’agriculteur de mieux vivre de son métier et d’être compétitif sur un marché mondial en perpétuel changement.

Une intervention ferme dans le domaine du prix des engrais pourrait à la fois offrir cette bouffée d’air dont a besoin l’agriculture française, mais aussi envoyer un signal fort en direction du monde agricole. En effet, l’an dernier, l’Union européenne a adopté un taxe anti-dumping qui a affecté le secteur des engrais. La mesure qui ciblait trois pays (USA, Russie et Trinidad et Tobago) intervenait suite à une plainte de Fertilizers Europe. Cette volonté affichée de protéger les producteurs d’engrais du vieux continent à eu un contrecoup pour les agriculteurs. Désormais, les prix des engrais sont maintenus à des niveaux artificiellement élevés, ce qui grève notre compétitivité. Étrange situation que celle où les 27 se retrouvent à protéger l’industrie des fertilisants au détriment de sa propre agriculture. Déjà pour le compte de l’année 2019, l’Insee estime que les prix des engrais ont progressé de 9,4 %. Cette hausse a entraîné mécaniquement une baisse des volumes de l’ordre de 15,3 %. Cette situation s’est traduite par des contre-performances pour des filières comme l’horticulture, la pomme de terre ou encore la vitiviniculture. Quant à la filière céréalière, ses bons résultats sont masqués par la chute des cours mondiaux, une lutte âpre dans la conquête des marchés à l’export. Dans ce contexte, un renchérissement du prix des engrais contribue à plomber les marges des producteurs.

Difficile donc de comprendre le silence de la France devant l’adoption de cette taxe par le Comité des instruments de défense commerciale (IDC), surtout quand on sait que l’Hexagone importe 95,1 % des minéraux utilisés comme engrais. Premier consommateur de phosphate et leader de la consommation d’azote sur le vieux continent, le silence de la France lors de l’adoption des lois anti-dumping sur les engrais coûtera 2,8 milliards d’euros aux producteurs céréaliers. Il faut croire que c’est ce qu’a compris l’exécutif quand le président Macron déclarait au soir du 12 mars 2020 : « Déléguer notre alimentation [...] à d’autres est une folie.

La crise offre aujourd’hui l’opportunité aux dirigeants de jeter un regard neuf sur ces décisions et de repenser la politique agricole commune afin de la rapprocher de son esprit original et d’en faire le lieu où s’unissent toutes les forces agricoles du continent, plutôt qu’un outil de blocage qui paralyse et sclérose le monde agricole.

Face à la crise, l’heure doit être à l’audace. Il faudra innover pour survivre et regagner les parts de marché que l’agriculture perd chaque année à l’exportation. Le savoir-faire du terroir français doit retrouver le lustre qui est le sien. Mais cette reconquête ne passera pas par la frilosité et le recroquevillement du « c’était mieux avant », mais par une adoption responsable de l’apport des technologies afin de développer des avantages compétitifs.

Néanmoins, la plus grande des victoires du monde agricole français ne viendra pas de son internationalisation, mais de sa redécouverte et de sa compréhension par un acteur si proche, mais à la fois si lointain : le citoyen français lui-même. À cet égard, le Covid-19 a créé un momentum dont il convient de tirer le meilleur. Les villes et les campagnes doivent se redécouvrir. Les citoyens doivent se rapprocher de ceux qui les nourrissent et comprendre comment le repas qui se retrouve dans leurs assiettes est produit et quels sont les choix qui ont motivé telle ou telle option.

Dans un pays qui a récemment connu le triomphe d’un dynamique écologiste lors des dernières municipales, cette démarche ne serait pas dénuée de sens. Mais pour que ce vœu s’accomplisse, il faudra également que le monde rural aille à la rencontre des villes, fasse preuve de pédagogie, et explique inlassablement sa démarche. Dans cette démarche, le rôle des pouvoirs publics est également capital.

Ce qui est attendu aujourd’hui de Julien Denormandie est de participer à cette dynamique qui aidera la France à redevenir la nation dont labourage et pâturage sont les deux mamelles.

EDF et Jinko :une centrale solaire la plus puissante au monde à Abu Dhabi

EDF et Jinko :une centrale solaire la plus puissante au monde à Abu Dhabi

 

 

Groupe EDF a annoncé que le consortium constitué de sa filiale EDF Renouvelables et de Jinko Power Technologie Co. Ltd, leaders mondiaux des énergies renouvelables, a remporté l’appel d’offres pour le projet photovoltaïque d’Al Dhafra à Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis. La future centrale, d’une capacité installée de 2 GW, sera la plus puissante au monde et alimentera en électricité l’équivalent de 160 000 foyers locaux chaque année.

Le consortium précise que ce projet est réalisé en partenariat public-privé (PPP). Ainsi, EDF Renouvelables et Jinko Power détiendront chacun 20% des parts du projet. Les 60% restants seront détenus par les deux principaux acteurs publics du secteur de l’électricité à Abu Dhabi que sont TAQA et Masdar.

« avec un coût moyen de production de l’électricité de 1,35 cent USD par kilowattheure ».

L’énergie solaire a bénéficié ces dernières années d’une forte chute des coûts, tandis que des projets de plus en plus gigantesques se sont développés.

Le parc de Bhadla en Inde représente ainsi une capacité installée totale de plus de 2,2 GW, ce qui en ferait le plus puissant au monde. Mais il s’agit d’un complexe avec des lots successifs remportés par plusieurs acteurs.

« Al Dhafra est le plus puissant projet solaire qui sera raccordé en un point », souligne-t-on chez EDF Renouvelables.

Riches en pétrole et en gaz, les Emirats arabes unis veulent diversifier leur bouquet énergétique en développant notamment les renouvelables mais aussi le nucléaire. Le pays explique vouloir produire 50% de son énergie à partir de sources « propres » d’ici 2050.

 

Financement écologique, le rapport Holroyd

Financement écologique, le rapport Holroyd

 

La problématique :

 

« Cette année, nos vies ont été bouleversées. Aux quatre coins de notre pays, à Copenhague, à New-York et sur cinq continents, l’humanité s’est calfeutrée. Cloîtrés par la propagation d’un virus inconnu de tous il y a un an, nous avons été témoins d’un drame dont les séquelles se feront ressentir durant les années à venir. La mobilisation de chacun permet aujourd’hui les retrouvailles avec nos vies d’avant et la relance de nos économies, brutalement mises à l’arrêt pendant un temps. Nous nous devons et nous devons à nos enfants, à nos arrièrepetits-enfants et aux générations qui les suivent de tirer les enseignements du malheur qui nous a frappés. Relancer et reconstruire ! C’est un impératif auquel notre humanité et notre pays ont déjà été confrontés dans leur longue Histoire. C’est également une nécessité qui ne doit pas voiler que c’est là le moment des grands choix : l’ordre westphalien au lendemain de la guerre de Trente Ans ; l’ordre de Vienne clôturant l’épopée napoléonienne ; la Société des Nations créée des décombres de l’Europe ; la construction de notre Union et la réconciliation des peuples européens. La nature des défis auxquels nous sommes confrontés évolue avec les siècles, les conditions du succès, moins : identification claire des questions à résoudre, visions et ambitions exigeantes, coopération internationale, mobilisation de tous les pans de nos sociétés : les clefs de la réussite sont entre nos mains. La pandémie qui nous a frappés en 2020 doit nous rappeler à l’ordre : les risques naturels peuvent aujourd’hui priver l’humanité du droit d’exercer ses libertés les plus élémentaires au niveau de sécurité le plus optimal. Nous connaissons parfaitement le premier d’entre eux : le réchauffement de notre planète et le dérèglement climatique qu’il provoque. Ce phénomène constitue le plus grand défi de notre ère et chaque année qui passe augmente son coût humain et économique. Nous avons dorénavant une ambition collective grâce à un accord inédit et universel qui définit pour chaque État un objectif clair : l’Accord de Paris. Celui-ci est le fruit d’une volonté et d’un engagement sans faille de la France dans ce combat qui s’amorce. La finance a un rôle majeur à jouer dans cette lutte, sa mobilisation pleine et entière est une précondition du succès de la transformation majeure de nos économies, tout comme elle le fut il y a six siècles pour financer la renaissance italienne et européenne. Les besoins en capitaux nécessaires pour, de façon conjointe, faire émerger l’économie verte de demain et accompagner la transition de nos acteurs existants sont colossaux. Au travers de la finance, c’est la question de la mobilisation de l’épargne de chacun qui se pose : la mise en place des conditions nécessaires à l’adéquation entre une volonté politique qui s’exprime de façon de plus en plus présente et le pouvoir de chacun d’entre nous de contribuer de façon concrète et immédiate à la lutte contre le changement climatique. Ce rapport, fruit de plus de cent cinquante auditions avec des acteurs de la société civile, de la recherche, de l’industrie financière, de législateurs et de régulateurs issus de trois continents différents propose une série de recommandations concrètes pour réussir cette mobilisation. Celles-ci s’articulent autour de trois priorités : encourager l’innovation ; établir des outils indispensables à l’alignement avec les objectifs de l’Accord de Paris ; utiliser ceux-ci pour orienter l’investissement et financer la transition écologique en protégeant les acquis sociaux. Il faut dorénavant mettre la finance au service de l’Accord de Paris et assurer que nos acteurs nationaux et notre place financière soient les phares de cette renaissance.  »

 

les mesures:

 

Parmi les  24 recommandations afin de mieux mobiliser le système financier au service de la lutte contre le changement climatique. Un Livret A ou un LDDS plus vert, un nouveau label « transition », un institut de la finance verte, une base de données extra financières accessible et gratuite, un incubateur dédié aux fintech « green »…

 

« Au terme de cette mission, ma conviction est que cette crise doit impérativement être un accélérateur du développement de la finance verte, essentiel à la transformation de nos économies. Le secteur financier doit s’adapter aux défis climatiques et se verdir considérablement, en favorisant les activités durables et de transition aux activités ‘brunes’ », expose le parlementaire.

« Le rapport propose un plan d’actions concret et réaliste, tout à fait cohérent avec la volonté de faire une relance verte », commente Philippe Zaouati, directeur général de Mirova, filiale de Natixis IM spécialisée dans la finance durable. Il ajoute toutefois que « la seule faiblesse du rapport est d’avoir peu mentionné les sujets sociaux et la finance solidaire qui est une part importante de la finance durable en France »« L’analyse ESG et les labels de la finance durable mettent précisément sur le même plan les impacts environnementaux et sociaux », souligne-t-il.

 

Pompili critique Darmanin

Pompili critique  Darmanin 

 

.Ça commence à chauffer pour Darmanin de la part de certaines zones responsables du gouvernement. Schiappa s’était d’abord montrée un peu dubitative sur le choix de Darmanin comme ministre de l’intérieur dont elle est pourtant la secrétaire d’État. Maintenant l’attaque est plus directe, c’est celle de l’écolo ministre de l’environnement qui s’éloigne du champ de son ministère pour critiquer la politique de sécurité de Darmanin.

En cause , l’interview accordée ce week-end au Figaro par le ministre de l’Intérieur, dans laquelle il dénonce très fermement les violences qui se multiplient sur le territoire : «Il faut stopper l’ensauvagement d’une partie de la société», exige-t-il.

Cette sortie, qui a été globalement saluée dans les rangs de la droite, a indigné l’ensemble de la gauche… Y compris dans la majorité. «Je pense que, aujourd’hui, le gouvernement est au service de tous les Français. Et donc on doit rassembler tous les Français. Et ça, pour moi, c’est le principal. Monter les Français les uns contre les autres peut toujours être un risque», a fustigé l’élue de la Somme. Avant d’assurer, pour calmer le jeu : «Je parle en général».

En déterrant la hache de guerre, Barbara Pompili confirme la tension latente qui existe avec Gérald Darmanin. En pleine campagne des régionales dans les Hauts-de-France, en 2015, le député-maire LR de Tourcoing et la coprésidente du groupe EELV à l’Assemblée s’étaient déjà affrontés. «Les Khmers verts au pouvoir : on a bien vu, on en veut plus !», avait-il posté sur Twitter. «Je place le débat au niveau de ce qu’il devrait être (…). Vous faites du caniveau», lui avait-elle répondu.

Côte d’Ivoire: Bédié et Duncan , candidats

Côte d’Ivoire: Bédié et Duncan , candidats

 Henri Konan Bédié, 86 ans désigné candidat,et: Kablan Duncan, ( PDCI-Renaissance) sans doute aussi

 

Le politicien de 86 ans, Bédié,  a qualifié sa victoire dans son parti de «véritable plébiscite». L’ancien chef d’État ivoirien Henri Konan Bédié, 86 ans, a été désigné candidat à la présidentielle du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition) avec 99,7% des voix à l’issue d’une convention de ce parti, a-t-il annoncé lundi 27 juillet à Abidjan.

Les «résultats provisoires» du vote des délégués dimanche «mettent en évidence mon élection avec un score de 99,7% des suffrages exprimés». «C’est un véritable plébiscite», a déclaré M. Bédié, président du PDCI, premier parti d’opposition ivoirien, lors d’un bref point de presse à sa résidence d’Abidjan. «La joie qui m’anime en ce jour est immense. Je suis heureux et fier d’avoir été élu comme candidat du PDCI», a ajouté M. Bédié, qui était candidat unique à cette convention, la seule autre candidature ayant été invalidée avant le vote.

Au pouvoir de 1993 à 1999, Henri Konan Bédié avait été renversé par un putsch militaire – le premier de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Sa candidature à l’élection présidentielle de 2000 avait été invalidée. En 2010, il était arrivé troisième. Alors que ses adversaires critiquent son âge avancé pour prétendre de nouveau à la magistrature suprême, M. Bédié a estimé dimanche que «l’âge est un atout».

Homme politique ivoirien qui s’est toujours illustré comme un technocrate, Daniel Kablan Duncan a été Premier ministre de 1993 à 1999 puis du 21 novembre 2012 au 10 janvier 2017, date à laquelle il a été nommé au poste de vice-président de la République par le président Alassane Ouattara dont il a démissionné pour prendre du champ avec le président de la république.

Fusion Alstom et Bombardier : cette fois la commission dit oui !

Fusion Alstom et  Bombardier : cette fois la commission dit oui !

 

 

 

 

Cette fois la commission européenne a dit oui à l’offre d’Alstom sur la division ferroviaire du groupe canadien Bombardier. Le regroupement Franco canadien se fera donc. Notons cependant la contradiction de la commission qui avait refusé le même regroupement entre Alstom et l’allemand Siemens il y a un peu plus d’un an :

Margrethe Vestager, commissaire chargée de la politique de concurrence, avait  fait la déclaration suivante: «Des millions de passagers en Europe comptent tous les jours sur des trains modernes et sûrs. Siemens et Alstom sont toutes deux des fers de lance de l’industrie ferroviaire. En l’absence de mesures correctives suffisantes, cette concentration aurait entraîné une hausse des prix pour les systèmes de signalisation qui assurent la sécurité des passagers et pour les futures générations de trains à très grande vitesse. La Commission a interdit la concentration .

Le plus cocasse dans l’affaire , c’est que cette fois on autorise le regroupement entre un Français et un Canadien quand on ‘est  opposé au regroupement entre un Français et un Allemand. Le tout au nom d’une concurrence qui serait faussée alors que le plus grand concurrent mondial est un chinois.

Présentée à la mi-février, l’opération prévoit qu’Alstom débourse jusqu’à 6,2 milliards d’euros pour acquérir la division rail du groupe canadien, lourdement endetté, afin de s’armer face à la concurrence chinoise dans un secteur dopé par la demande pour les transports “verts”.

Pour justifier les contradictions de la commission européenne, le groupe français va être contraint quand même de céder son usine de Reichshoffen, en Alsace, qui produit les trains régionaux Coradia Polyvalent et emploie environ 800 personnes.

Réduction du béton sur les sols

Réduction du béton sur les sols

En ce qui concerne la lutte contre l’artificialisation des sols, le conseil de défense écologique a repris l’objectif de la convention citoyenne de diviser par deux le rythme de bétonisation dans prochaine décennie.

Un programme de “recyclage urbain massif” est également prévu: un fonds de plusieurs centaines de millions d’euros sera constitué dans le cadre du plan de relance qui doit être présenté le 24 août, pour “réhabiliter des centaines d’hectares de friches en terrains (…) clés en main pour que des activités industrielles et des commerces puissent s’y installer”, a expliqué Barbara Pompili.

Le moratoire sur la construction de nouvelles zones commerciales en périphérie des villes annoncé par le couple exécutif a été confirmé et une mission parlementaire sera lancée pour “passer en revue l’ensemble des dispositifs notamment fiscaux qui encouragent l’étalement urbain”, ce qui donnera l’occasion d’examiner la question des entrepôts périphériques d’e-commerce, au sujet de laquelle Barbara Pompili est favorable à un moratoire.

 

La fin des terrasses chauffantes

La fin des terrasses chauffantes

 

La fin des terrasses chauffantes, comme les chaudières à fioul. Et sans doute une mesure également écologiquement souhaitable mais va provoquer de très fortes réactions de la part de propriétaires de bars et de restaurants. Le plus souvent les terrasses visées sont constituées de plastique souple plus ou moins flottant. On pourrait voir apparaître d’autres techniques avec des bâtiments en plastique dur type plexiglas avec de vraies fermetures et qui pourrait éventuellement être démontées pour  obéir aux règles d’urbanisme. En attendant la profession a fortement réagi;  elle qui a déjà été tellement touchée pendant des mois par les conséquences du virus. Là aussi on aurait  pu penser à des mesures de transition car malheureusement dans certaines villes l’espace est compté et d’une certaine manière les terrasses font partie de la valeur du fonds de commerce. Autre mesure retenue: l’obligation de fermer les portes de l’ensemble des bâtiments climatisés ou chauffés accueillant du public, a déclaré Barbara Pompili en dénonçant des “aberrations écologiques” conduisant à une “surconsommation injustifiée d’énergie”.

Dans la mesure où cette disposition va notamment concerner des restaurateurs déjà très éprouvés par les répercussions de la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus, “nous rendrons ces mesures obligatoires à la fin de l’hiver prochain pour éviter que ça pèse trop fortement sur eux dans un premier temps”, a souligné la ministre.

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