Un nouveau DG d’Engie : pour quoi faire ?
Il faut évidemment un nouveau directeur général d’Engie, en remplacement d’Isabelle Kocher partie en février, il sera choisi en septembre, selon Jean-Pierre Clamadieu, président du conseil d’administration de l’énergéticien français. La question de la personnalité de ce nouveau directeur général n’est pas indifférent et il est sans doute tout aussi important de savoir quelle est l’orientation stratégique d’Engie qui flotte entre un positionnement de concurrence vis-à-vis d’EDF, de support aux énergies nouvelles, de gestion de l’eau et de la propreté en même temps que d’entreprise énergétique très classique. L’État aurait sûrement son mot à dire dans la mesure où il conserve encore à peu près un quart capital de ce regroupement assez hybride de l’ancien Suez et de l’ancien . GDF. C’est précisément pour des ambiguïtés de stratégie notamment celles évoquées ci-dessus qu’on a demandée à l’ancienne directrice générale Isabelle Kocher de partir
“Nous souhaitons que le poste soit pourvu d’ici à la fin de l’année, ce qui suppose de choisir le bon candidat en septembre. Et je ne sens pas d’impatience particulière de nos actionnaires”, déclare-t-il dans un entretien accordé au Journal du dimanche aux côtés de Claire Waysand, directrice générale d’Engie par intérim.
“L’enjeu, c’est de trouver le meilleur manager possible pour continuer la transformation d’un groupe qui a bien sûr de nombreux défis à relever. Nous regardons donc toutes les candidatures, internes comme externes”, ajoute Jean-Pierre Clamadieu.
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