SONDAGE gouvernement. Les candidats en tête
Pour le JDD, l’Ifop a sondé les Français* :ils souhaitent-ils que Nicole Belloubet, Jean-Michel Blanquer, Christophe Castaner, Bruno Le Maire, Muriel Pénicaud et Olivier Véran conservent leur ministère? Deux d’entre eux recueillent une majorité d’opinions favorables : Bruno Le Maire (53%), à l’Economie et aux Finances, suivi par Olivier Véran (52%), aux Solidarités et à la Santé.
« Bruno Le Maire est peut-être le ministre qui est le mieux sorti de la crise, il y a eu très peu de critiques sur la gestion économique, analyse Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’IFOP. Il est en tête chez toutes les catégories politiques, à 90% chez LREM, 72% chez LR, presque 50% à gauche. » Seul Olivier Véran fait mieux auprès des sympathisants de gauche (51%). Le ministre de la Santé est aussi très populaire auprès des sympathisants LREM (87%) et LR (70%).
Les quatre autres ministres testés de recueillent pas une majorité d’opinions favorables. 44% des Français veulent voir Jean-Michel Blanquer poursuivre dans le rôle de ministre de l’Education nationale – « un score tout à fait honorable » selon Dabi – mais le détail de l’enquête est plus nuancé. « C’est assez préoccupant de voir qu’il fait un score très en dessous de sa moyenne chez les catégories de personne en âge d’avoir des enfants (38% chez les 25-34 ans et les 35-49 ans). Ça montre le divorce avec une partie des parents d’élèves », pointe le sondeur.
Pour les trois autres ministres testés, la situation est encore plus contrastée. Seuls 36% des Français veulent voir Nicole Belloubet rester ministre de la Justice, 28% souhaitent que Muriel Pénicaud conserve le ministère du Travail et 27% estiment que Christophe Castaner doit demeurer ministre de l’Intérieur. « Castaner est minoritaire dans tous les électorats, à peine majoritaire chez LREM (53%). Belloubet est aussi en difficulté, même si elle fait un score nettement au-dessus de lui. Il y a un vide sur l’autorité de l’Etat », note Frédéric Dabi.
Quant à Muriel Pénicaud, le sondeur estime que son faible score « est peut-être dû au fait que les Français ont intériorisé qu’on aurait un fort taux de chômage ». « C’est peut-être plus une anticipation qu’un désaveu, car elle a été considérée comme à la hauteur sur le chômage partiel. »
* Enquête menée le 3 juillet en ligne auprès d’un échantillon de 1.013 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).
0 Réponses à “SONDAGE gouvernement. Les candidats en tête”