Brexit : vers un « no deal » pour Merkel
Devant les députés allemands , Merkel qui va bientôt prendre la présidence de l’union européenne a clairement évoqué l’hypothèse no deal avec le Royaume Uni « Je continuerai à préconiser une bonne solution, mais nous, dans l’UE, devons et devrions nous préparer pour le cas où un accord ne serait pas conclu » a indiqué la chancelière allemande.
Outre-manche, les banques britanniques ont déjà été mises en garde sur l’éventualité d’une sortie sans accord. Début juin, la Banque d’Angleterre avertissait dans un communiqué que cette sortie était « l’une des nombreuses possibilités à laquelle les banques britanniques doivent se préparer« .
Le Royaume-Uni devra « assumer les conséquences » d’une relation économique moins forte avec l’UE à l’issue du processus du Brexit, a averti, dès samedi 27 juin, la chancelière allemande dans plusieurs médias européens.
« Si le Royaume-Uni ne veut pas de réglementation comparable à celle de l’Europe en matière d’environnement, de marché du travail ou de normes sociales, nos relations perdront en intensité », a-t-elle notamment prévenu.
Pour éviter ce « no-deal », le Royaume-Uni et l’Union européenne ont entamé lundi 29 juin cinq semaines d’intenses tractations sur leur relation post-Brexit. L’objectif est de donner « un nouvel élan » aux discussions, après quatre cycles de négociations troublés par le coronavirus et sans avancées majeures.
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