Archive mensuelle de juin 2020

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CORONAVIRUS ALLEMAGNE : UN RECONFINEMENT LOCAL

CORONAVIRUS ALLEMAGNE : UN RECONFINEMENT LOCAL

Les autorités allemandes ont annoncé un reconfinement au niveau local, dans le  canton de Rhénanie du Nord-Westphalie, dans l’ouest du pays. C’est là que plus de 1500 cas d’infections ont été détectés, en lien avec un abattoir, présenté comme le plus grand d’Europe.

« Nous allons réintroduire un confinement dans l’ensemble du canton de Gütersloh », qui compte environ 360.000 habitants dans l’ouest du pays, a dit à la presse le dirigeant de la région, la Rhénanie du Nord-Westphalie, Armin Laschet.

 

Un deuxième cas de reconfinement a été annoncé dans mardi après-midi dans un canton de plus de 200.000 habitants dans l’ouest du pays, après l’apparition d’un important foyer de contamination dans un abattoir.

Ce reconfinement, prévu dans un premier temps jusqu’au 30 juin, va se traduire par la limitation stricte des contacts entre personnes, la fermeture des bars, cinémas, musées, l’interdiction des activités de loisirs dans des espaces fermés.

Les restaurants pourront rester ouverts mais n’accueilleront que des clients d’un même foyer, a précisé Armin Laschet, potentiel successeur d’Angela Merkel et candidat à la direction de leur parti, l’Union chrétienne-démocrate (CDU) en décembre prochain.

Ces mesures drastiques, qui interviennent à dix jours du début des vacances scolaires dans cette région très peuplée et très industrialisée, visent « à calmer la situation » et « accroître les tests » de dépistage.

L’Allemagne était jusqu’ici relativement épargnée par le virus à la différence de ses partenaires européens comme la France, l’Italie ou l’Espagne. Le pays est sous le choc depuis la découverte de ce foyer de contamination dans l’abattoir Tönnies, qui emploie près de Gütersloh 6700 personnes, pour beaucoup venues de Bulgarie et de Roumanie.

Lundi soir, les autorités locales ont annoncé que 1553 personnes étaient contaminées par le Covid-19 dans le canton. Quelque 7000 personnes ont été placées en quarantaine, 21 hospitalisées et 6 sont en soin intensifs.

L’entreprise stratégique Aubert & Duval mise en vente par Eramet, Safran intéressé

L’entreprise stratégique Aubert & Duval mise en vente par Eramet, Safran intéressé

Après Photonis et CNIM, un nouveau dossier stratégique va beaucoup occuper les ministères de l’Économie et des Armées dans les semaines qui viennent. Selon des sources concordantes, Aubert & Duval, un des leaders mondiaux des aciers à haute performance, des superalliages et du titane, actuellement en grande difficulté, est mis en vente par le groupe minier et métallurgique mondial, Eramet. Lui même traverse une période difficile. La banque Rothschild a été mandatée par le groupe minier pour mener le process de vente, qui se fera sous la surveillance de l’État français, et plus particulièrement de la Direction générale de l’entreprise (Bercy). Contacté par La Tribune, Eramet ne commente pas l’information.

« Une revue stratégique détaillée a été initiée par le groupe relative à sa filiale A&D (Aubert & Duval, ndlr), dans laquelle toutes les options sont envisagées, a expliqué Eramet dans un communiqué publié lundi matin à la suite des informations de La Tribune. Le groupe communiquera en temps utiles dans le respect de la règlementation applicable ».

« La question des aciers spéciaux est stratégique pour la France. Et ils ne le sont pas seulement pour la filière aéronautique », explique-t-on à La Tribune. Aubert & Duval se positionne comme un métallurgiste spécialiste des matériaux métalliques les plus exigeants - aciers à hautes performances, superalliages, titane et aluminium - destinés à des applications industrielles de pointe, notamment dans les secteurs de l’aéronautique et du spatial, de l’énergie et de la défense. Parmi ses innovations les plus récentes, la filiale d’Eramet a développé, en collaboration avec Safran Aircraft Engines, une nouvelle nuance d’alliage, le ML340™ destiné aux arbres de moteurs d’avions.

Dans ce contexte, Safran se montre intéressé par le dossier Aubert & Duval, qui a réalisé 642 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2019 (contre 796 millions en 2018) et employait 4.141 salariés fin 2019 sur 14 sites, dont 12 basés en France. Preuve de son intérêt, l’équipementier, qui reste prudent, a de son côté mandaté Jérôme Calvet, qui dirige la filiale française de la holding financière japonaise Nomura.  »Safran a plutôt envie d’être l’entreprise qui consolide » cette filière stratégique, .

 

 

 

Sanofi : un vaccin au premier semestre 2021 ?

  Sanofi : un vaccin au premier semestre 2021 ?

Tandis que certains  industriels américains, britanniques mais aussi chinois annoncent chaque semaine la sortie imminente d’un vaccin chez Sanofi il semble qu’on soit beaucoup plus prudent sur les perspectives d’un calendrier réaliste. L’objectif est en effet de parvenir à la sortie d’un vaccin pour le premier semestre 2021. En soi déjà une performance en regard des méthodologies habituelles. « Nous sommes un peu plus lents mais nous sommes plus susceptibles de réussir », a confirmé Paul Hudson, le directeur général de Sanofi.

« Notre probabilité d’obtenir une efficacité du vaccin de plus de 70% est probablement supérieure à celle de qui que ce soit d’autre » a assuré Paul Hudson lors d’un point presse en amont d’une journée pour les investisseurs du groupe ce mardi 23 juin.

Sanofi n’est pas le seul à prétendre à trouver rapidement un vaccin. D’autres laboratoires ont déjà débuté les essais cliniques, dont la biotech américaine Moderna, qui compte entrer dans la phase III en juillet. De même, le géant britannique AstraZeneca et l’université d’Oxford ont indiqué de leur côté attendre des résultats cet automne sur l’efficacité du vaccin qu’ils développent conjointement.

Face à cela, Sanofi reste tout de même confiant puisque le laboratoire considère être « le seul vaccin dans la course qui offre une plateforme prouvée, qui fonctionne à grande échelle ».

Plus précisément, Sanofi travaille au développement de deux vaccins contre le Covid-19. Le premier est développé avec GSK, le géant britannique de l’industrie pharmaceutique. Il utilise la technologie dite de l’ADN recombinant, utilisée pour un vaccin antigrippal. C’est ce vaccin, dont la capacité de production pourrait atteindre un milliard de doses par an, qui devrait être disponible au premier semestre de 2021.

Le second vaccin est élaboré avec l’Américain Translate Bio, une biotech cotée au Nasdaq qui développe des médicaments à base d’ARN messager. Sanofi a d’ailleurs annoncé ce mardi renforcer sa collaboration avec Translate Bio pour la prévention des maladies infectieuses. L’essai clinique doit débuter d’ici la fin de l’année pour une potentielle approbation au second semestre 2021. Le laboratoire français affirme pouvoir produire entre 90 et 360 millions de doses de ce vaccin chaque année.

Au total, l’OMS comptabilisait en mai plus de 100 projets de vaccins contre le Covid-19 en lice dans le monde. L’OMS classe la centaine de projets en cours dans huit catégories différentes, qui correspondent à des types de vaccins éprouvés ou au contraire expérimentaux.

 

StopCovid a prévenu 14 personnes pour un coût de 200.000 euros par mois

StopCovid a prévenu 14 personnes pour un coût de 200.000 euros par mois

Mais depuis son lancement le 2 juin, StopCovid a été téléchargée 1,9 million de fois, pour 1,8 million d’installations effectives, soit 2,5% de la population française. Mais 460.000 personnes ont aussi déjà désinstallé l’application… ce qui signifie que StopCovid n’est effective que sur 1,4 million de smartphones. « Le rythme des désinstallations augmente nettement ces derniers jours« , a admis Cédric O. « Je pense que c’est parce que l’épidémie ne fait plus aussi peur, ce qui est dommage car les craintes d’une deuxième vague à l’automne sont à prendre au sérieux« , a-t-il commenté.

Avec un si faible taux d’installation -largement inférieur à l’Allemagne et à l’Italie par exemple-, l’appli se révèle très peu pertinente dans la lutte contre le Covid-19. En trois semaines, 68 personnes se sont déclarées positives au coronavirus sur StopCovid. En conséquence, 205 identifiants cryptés correspondant à des contacts croisés…

 

Léger optimisme sur l’activité économique européenne ?

Léger optimisme sur l’activité économique européenne ?

La question est de savoir si en se rapprochant de l’indice 50 qui délimite la progression de la régression économique l’indice Markit traduit une certaine reprise de l’activité ou un phénomène de rattrapage après la paralysie d’une grande partie de l’appareil de production L’indice mensuel Markit s’affiche à 47,5 points, contre 31,9 points en mai et 13,6 points en avril, ce qui constituait alors la plus forte contraction de l’activité jamais enregistrée. Lorsque le PMI est supérieur à 50 points, cela signifie que l’activité progresse. Elle diminue s’il est inférieur à ce seuil. La France a pour sa part renoué avec l’expansion pour la première fois depuis quatre mois, tout comme le Royaume-Uni qui a enregistré un net rebond.

L’activité du secteur privé a également connu une nette amélioration en juin au Royaume-Uni, avec un ralentissement beaucoup moins marqué que lors des mois précédents, grâce à un début de déconfinement, d’après l’indice PMI flash composite publié mardi.

L’indice est remonté à 47,6 points (mesure finale), note le cabinet IHS Markit. Si l’activité économique témoigne donc encore d’un ralentissement en juin, il est nettement plus léger que lors des trois mois précédents. Le confinement strict tout le mois d’avril s’est traduit par un effondrement de 20,4% du produit intérieur brut (PIB) britannique, un record historique, après un plongeon du PIB de 5,8% en mars. «L’indice PMI est une preuve de plus que le fond a été touché en avril et que l’activité a commencé à repartir en mai et un peu plus encore en juin», commente la maison de recherche Capital Economics.

Parallèlement et même si dans l’immédiat les marchés se concentrent sur les bons indicateurs , «l’inquiétude grandit sur la remontée du nombre de cas de Covid-19, notamment en Amérique latine, en Chine et aux États-Unis», a nuancé Franklin Pichard, directeur de Kiplink Finance.

La situation sanitaire reste en effet très difficile avec neuf millions de contaminations dans le monde, un seuil des 120.000 morts dépassé aux États-Unis et une pandémie de coronavirus qui «continue de s’accélérer», selon l’Organisation mondiale de la Santé.

 

Une « loi Evin climat » ?

Une « loi Evin climat » ?

 

Des ONG ont demandé ce jeudi une « loi Evin » limitant la publicité pour des secteurs contribuant au réchauffement climatique, notamment les transports utilisant les énergies fossiles – automobile, aérien – et les carburants.

 

Greenpeace, Réseau Action Climat et Résistance à l’agression publicitaire, demande une sorte de loi visant pour limiter ou interdire la publicité de nature climaticide. Il s’agirait d’interdire toutes les promotions de produits qui peuvent peser de manière négative sur le climat notamment les gaz à effet de serre et autre pollutions

« La demande en biens et services climaticides doit être endiguée afin que les émissions de gaz à effet de serre et la pollution diminuent » écrivent ces ONG dans un rapport conjoint.

« Le but de la publicité, c’est de multiplier les actes d’achat, multiplier les marchandises. C’est un système qui pousse à la surconsommation, notamment en créant des besoins artificiels » explique Clément Sénéchal, porte-parole climat pour Greenpeace France.

Or, les secteurs automobile, aérien, maritime et des énergies fossiles contribuent fortement aux émissions et, notamment pour l’automobile, font « des investissement publicitaires très importants« .

Elles estiment ceux-ci (en comptant la communication indirecte hors média) à 5,1 milliards pour les secteurs automobile, aérien et pétrolier en 2019 en France, dont 4,3 milliards pour le seul secteur automobile.

Les ONG estiment que « le contexte est favorable » en France à une telle mesure, qui a par exemple fait l’objet de débats lors de la Convention citoyenne sur le climat, qui doit adopter ses recommandations en fin de semaine.

Estimant insuffisamment efficaces l’autorégulation ou l’instauration de mentions légales, elles demandent « l’interdiction de toute promotion ou publicité, directe ou indirecte, ainsi que toute distribution gratuite ou promotionnelle, ou toute opération de parrainage » pour la production ou distribution d’énergies fossiles ainsi que « tout véhicule aérien, routier ou maritime motorisé fonctionnant à partir d’énergies fossiles« , hors transports en commun de proximité.

« Le changement climatique compte déjà de nombreuses victimes à son actif à travers le monde. On est face à des fléaux d’égale importance à ceux du tabagisme et de l’alcoolisme et donc il y a une cohérence aujourd’hui à dupliquer le principe de la loi Evin qui interdit les pubs pour le tabac et limite celles pour l’alcool, de la dupliquer pour le climat« , affirme Clément Sénéchal.

États généraux de la communication : publicité «plus responsable» !

États généraux de la communication : publicité «plus responsable» !

Un rapport  sur la publicité et la transition écologique, «première dans l’histoire environnementale française», a été remis aux ministres Élisabeth Borne (Transition écologique) et Brune Poirson (antigaspillage et économie circulaire). Il recommande, au regard de la transition écologique, la mise en place d’une stratégie de neutralité climatique, une mise en cohérence de la réglementation sur la publicité extérieure, une relance des initiatives pour une publicité plus responsable et une amélioration des mécanismes de régulation. L’idée serait notamment d’engager la profession à atteindre la neutralité carbone en 2050 et l’obliger à du reporting climatique. Parmi les autres propositions: éliminer les représentations défavorables au climat, interdire de publicité les produits ou services en fin de vie ou encore bannir la publicité tractée par voie aérienne.

Échanges internationaux : chute de 18,5% entre avril et juin

Échanges internationaux : chute de 18,5% entre avril et juin

Le choc a été moins fort que prévu, grâce aux réactions rapides des gouvernements, affirme l’OMC.  l’hypothèse d’un écroulement de près de 30 % du commerce international semble s’éloigner avec une chute nettement moins importante des échanges internationaux entre avril et juin. L’organisation mondiale du commerce imagine même maintenant une perspective plus optimiste avec un recul de seulement 13 % en 2020. Reste qu’il convient sans doute d’être prudent car les chiffres moins catastrophiques attendus entre avril et juin correspondent pour une part  à un phénomène de rattrapage. Un signe positif toutefois : après une baisse record en avril, les nouvelles commandes à l’exportation ont aussi commencé à se redresser en mai. Mais là aussi cela pourrait inclure certains phénomènes de rattrapage

Pour les perspectives en 2021, la prudence est de rigueur. L’OMC comme les autres organisations internationales met en avant la très grande incertitude face au risque de deuxième vague de l’épidémie, d’une reprise économique moins forte que prévu ou d’un recours plus marqué aux restrictions commerciales. «Pour assurer une forte reprise de la production et du commerce en 2021, il faudra que les politiques budgétaires, monétaires et commerciales aillent toutes dans le même sens», insiste Roberto Azevêdode l’OMC. Tout dépendra aussi de l’évolution des discussions commerciales toujours très tendues entre la Chine et les États-Unis sans parler même des difficultés entre les États-Unis et l’Europe.

Livrets A et LDDS nouveau record en mai et même prudence des ménages

Livrets A et LDDS nouveau record en mai et même prudence des ménages

Preuve que les inquiétudes sont encore fortes chez les ménages , l’épargne continue d’augmenter mais si elle est un peu moins forte. Il y a sans doute d’abord l’inquiétude sanitaire qui elle-même n’est pas complètement surmontée, pour preuve des l hypothèses de deuxième vague à l’automne et globalement un virus dont le nombre d’infectés ne cesse d’augmenter dans le monde. Il y a peut-être aussi et surtout les conséquences économiques et sociales de cette crise sanitaire qui a paralysé parfois pendant deux mois une partie de l’appareil productif et déstabilisé la rentabilité des activités. Maintenant chaque jour se succèdent l’annonces de plan d’ajustement des effectifs, des vagues très importantes dans les secteurs aussi stratégiques que la construction aéronautique, le transport aérien, les services, le commerce et demain sans doute dans de nombreuses PME.

Les particuliers encore davantage que les entreprises sont très prudents quant à leurs investissements et même à la dépenses courantes. Comme on le sait, c’est surtout la consommation qui en France soutient la croissance ( environ 55 % du PIB)  Or comme les investissements des entreprises sont également en recul de l’ordre de 15 % et que le commerce international lui pèse toujours de façon structurellement négative sur l’économie française., l’attitude prudentielle des entreprises comme  des ménages caractérise la gestion des revenus par .

Pour les particuliers, les sommes déposées sur ces différents produits ont continué d’exploser en mai, avec 5,14 milliards d’euros collectés au total. La hausse par rapport à une année plus classique est notable : l’an dernier, sur le même mois, seul 1,61 milliard d’euros avait été déposé sur ces deux produits.

À titre de comparaison, les mois de mars et avril derniers avaient été particulièrement fructueux pour les dépôts, avec une collecte nette respective de 3,82 et 7,39 milliards d’euros. Des montants déjà en forte hausse par rapport aux mêmes périodes un an plus tôt, lorsque les ménages avaient déposé 2,52 puis 2,48 milliards d’euros seulement.

Sur les cinq premiers mois de l’année 2020 cumulés, les dépôts ont été particulièrement massifs, dépassant les 22,4 milliards d’euros sur ces deux livrets. Le livret A, notamment, a été particulièrement prisé, avec 17,4 milliards d’euros déposés en cinq mois, contre 11,06 milliards d’euros sur la même période un an plus tôt. Même chose pour le LDDS, qui a récolté près de 5 milliards d’euros depuis janvier contre 2,67 milliards d’euros sur la même période en 2019.

Automobile Europe : une baisse d’environ 25 % en 2020

Automobile Europe : une baisse d’environ 25 % en 2020

 

Le marché automobile va évidemment souffrir durement des arrêts de production suite à la crise sanitaire. En mai, la baisse a été de 58 % pour les immatriculations en Europe. Bien entendu progressivement les immatriculations devraient reprendre mais il n’y aura pas forcément augmentation correspondante de la production car les stocks sont importants. En plus de la crise de l’offre, il faut ajouter une certaine crise de la demande caractérisée par les inquiétudes des ménages quant aux perspectives économiques et sociales futures. Sans parler évidemment des dimensions écologiques déjà imposées aux constructeurs et qu’ils ont bien des peines à respecter. Il est clair que la proposition fantaisiste de limiter les voitures à 110 km/h sur autoroute est le dernier coup de poignard dans le dos à une industrie qui va licencier des milliers de personnes sans parler des sous-traitants encore plus nombreux. – Le marché automobile européen devrait plonger de 25% cette année en raison de la crise provoquée par le nouveau coronavirus, estime en tout cas  l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA) dans ses nouvelles prévisions publiées mardi.

L’ACEA, qui prévoyait en janvier une baisse limitée à 2% après six années de croissance, s’attend désormais à la vente de 9,6 millions de voitures cette année dans l’Union européenne, un plus bas depuis 2013, soit une baisse de plus de trois millions d’unités par rapport aux 12,8 millions de 2019.

Elle plaide pour la mise en œuvre urgente d’incitations à l’achat et de primes à la casse pour soutenir la demande. Pour alimenter encore davantage les inquiétudes des ménages vont se croiser deux types d’interrogations d’une part les questions relatives à l’évolution du pouvoir d’achat dans une conjoncture économique très incertaine qui va peser sur les revenus est aussi la réapparition de fantasmes écologiques. Certes avec le temps( des années pour changer une chaîne de production, avec de nouvelles , il est sans doute possible et nécessaire d’imaginer des véhicules différents et spécialisés selon l’ utilisation. Mais cette hypothèse brutale et générale de passer d’une vitesse à 110 km pour des véhicules qui peut rouler à presque 200km-h  n’a guère de sens ni sur le plan de la mobilité ni sur le plan écologique. Ajoutons enfin les questions que se posent certains ménages sur l’évolution technologique elle-même, sur l’avenir des véhicules électriques et sur les perspectives du véhicule hydrogène.

Bayer prêt à payer 7 à 9 milliards pour fermer le dossier Roundup

Bayer prêt à payer 7 à 9  milliards pour fermer le dossier Roundup

 

Pour mettre fin aux innombrables plaintes contre Bayer concernant l’herbicide Round-up, Bayer est prêt à verser huit à dix milliards de dollars (7,1 à 8,9 milliards d’euros) au total pour clore ce dossier.

Le conseil de surveillance du groupe allemand doit débattre et voter ce projet d’accord dans les prochains jours, d’après Handelsblatt, qui cite des sources chez Bayer et parmi les négociateurs. A la Bourse de Francfort, le titre du groupe avançait de 6,26% à 72,95 euros vers 14h15 GMT.

Affaire Wirecard : la rigueur Allemande mise en doute !

Affaire Wirecard : la rigueur Allemande mise en doute !  

C’est forcément une atteinte à l’image de la rigueur de l’Allemagne à travers l’affaire Wirecard et histoire de près de 2 milliards présents dans les comptes mais qui n’auraient jamais existé. La preuve sans doute que la supervision des banques bénéficie encore d’un certain laxisme surtout dans un pays en général apprécié pour sa rigueur.

 

L’image de sérieux et de rigueur des patrons allemands est ainsi de nouveau salie, cinq ans après le scandale de falsification systématique des tests anti-pollution chez Volkswagen.Quatre jours après sa démission, le président du directoire de Wirecard a été placé en détention mardi. Le constat semble déjà avoir été dressé par le gouvernement: alors qu’il avait initialement jugé que la BaFin, l’autorité de surveillance des marchés financiers, avait “travaillé très dur” et “fait son travail”, le ministre des Finances, Olaf Scholz, lui a reproché des erreurs mardi en promettant d’étudier un possible durcissement des règles de contrôle des entreprises.

“Le ministère des Finances, tout comme (…) la BaFin, doit s’expliquer”, estime Florian Toncar, député au Bundestag.

Felix Hufeld, le président de la BaFin, a reconnu que le dossier Wirecard était “un désastre absolu” et que l’institution qu’il dirige, comme d’autres, avait commis des erreurs.

d’entreprise.

“Dans le cas de Wirecard, le conseil de surveillance ne semblait pas disposer du pouvoir de modifier les comportements”, estime ainsi Kathleen Dewandeleer, d’Aberdeen Standard Investments à Londres.

Le cas Wirecard illustre aussi le réflexe allemand consistant à privilégier la protection des entreprises.

“C’est un formidable exemple qui démontre (…) la culture anti-hedge fund et anti-ventes à découvert existant en Allemagne”, dit ainsi Christian Putz, directeur général d’ARR Investment Partners.

Certains responsables politiques qui espéraient que la réputation de sérieux et de rigueur de l’Allemagne constituait un atout pour le développement de la place financière de Francfort, se voient aujourd’hui rattrapés par les critiques.

“On pouvait s’attendre à ce qu’une telle situation se passe n’importe où ailleurs mais pas en Allemagne”, a déclaré le ministre de l’Economie, Peter Altmaier, au site internet t-online.

Coronavirus: Accord entre Axa et un restaurateur

Coronavirus: Accord entre Axa et un restaurateur

 

Un accord trouvé entre un restaurateur parisien et Axa sur les conditions d’indemnisation suite à la crise sanitaire interdisant d’exploiter pourrait faire en quelque sorte l’objet sorte de jurisprudence. En tout cas servir,  d’exemple pour les litiges du même type qui sont couverts par des assurances. Le problème c’est que ce type de risque est rarement couvert. Moins de 10 % des restaurateurs seraient couverts par ce type d’assurance;  en outre cette couverture de risque donnent lieu à interprétation.

Selon Axa, il y a actuellement en France environ 1.700 contrats d’assurance présentant des “clauses ambiguës” comme celui signé par Stéphane Manigold. L’assureur discute actuellement avec quelque 600 restaurateurs en vue d’une indemnisation.

“Au départ, ce que je regrette, c’est qu’il n’y avait pas de dialogue (…) On a pu échanger argument contre argument depuis”, a déclaré Stéphane Manigold, se réjouissant que d’autres restaurateurs puissent désormais bénéficier des mêmes dispositions que lui. En dépit des sommes importantes pour le restaurateur l’éventualité d’une indemnisation ne mettra pas en péril les équilibres financiers des assureurs et en particulier d’Axa compte tenu des volumes en jeu.

Coronavirus France : 57 décès en 24 heures

Coronavirus France : 57 décès en 24 heures

 

57 décès en 24 heures ; En ce qui concerne les patients en réanimation, ils sont 682 alors qu’il y en avait 701 lundi (-19).

L’agence Santé publique France fait état de 161.267 cas confirmés en France, soit 517 de plus que la veille.

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