Archive mensuelle de juin 2020

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Taxes des États-Unis : Trump menace

Taxes des États-Unis : Trump menace

Des taxes tournantes en quelque sorte pourraient être infligées par les États-Unis en Europe pour déstabiliser un peu plus le commerce international entre les deux zones au profit des Américains évidemment. Cela pourrait concerner en premier les taxes sur les avions Airbus qui ont pris une longueur d’avance depuis les déboires de Boeing avec le 737 Le supplice du carrousel c’est la nouvelle menace du président américain contre les produits de l’union européenne. En fait, s’agit de faire tourner régulièrement les produits qui subissent de nouvelles taxes sans en modifier le produit total. De quoi cependant déstabiliser des filières Cette expression couvre la tactique douloureuse qui consiste à faire tourner tous les six mois, comme la loi américaine l’autorise, la liste de produits importés qui sont frappés de droits de douane. C’est un moyen de diffuser la douleur des sanctions américaines sur plusieurs secteurs et plusieurs pays, sans pour autant en augmenter le montant total.

Les avions civils européens, les fromages italiens et les vins français sont déjà surtaxés. Le négociateur commercial américain envisage de changer ces cibles le 12 août. Il pourrait retirer certains produits, et les remplacer par d’autres. Parmi ceux potentiellement visés, 3,1 milliards de dollars d’importations américaines d’olives, bière, gin, yaourt et camions. Les avions civils pourraient aussi se retrouver plus durement frappés surtout depuis les problèmes internes à Boeing sur le 737

La probité de certains experts mis en cause par le professeur Raoult à l’Assemblée nationale

La probité de certains experts mis en cause par le professeur Raoult à l’Assemblée nationale

 

« Faites une enquête sur les liens entre certaines industries pharmaceutiques et certains experts » a déclaré le professeur Raoult devant la commission spéciale de l’Assemblée nationale. Le professeur  a laissé entendre que des membres du conseil scientifique ainsi qu’un responsable chargé des essais cliniques sur le Covid-19 – dont il n’a pas divulgué les noms – avaient des liens d’intérêt avec l’entreprise, ce qui aurait joué selon lui en défaveur de l’hydroxychloroquine.

Très mécontent de l’interdiction de prescription du médicament aux médecins, le Pr Raoult a aussi laissé entendre que des hauts responsables sanitaires, tels que les directeurs de l’Agence du médicament et de la Haute autorité de Santé avaient failli dans leur rôle. Des accusations très graves, conseillant juste aux députés «d’aller voir sur internet».

Le chercheur a bien sûr été interrogé sur l’hydroxychloroquine, avec laquelle il affirme avoir traité plus de 3000 patients au sein de son institut. «Pourquoi n’avez-vous pas randomisé vos études?», lui ont tour à tour demandé Jean-Christophe Lagarde (UDI) et Julien Borowczyk (LREM). C’est un point crucial. Car c’est précisément ce que lui reproche la communauté scientifique. En médecine, il n’y a qu’un seul moyen d’évaluer l’efficacité d’un traitement: disposer de deux groupes de patients comparables en tout point (tirés au sort) et délivrer le médicament à tester à l’un et un placebo à l’autre. «Ce n’est pas la dictature des méthodologistes, c’est une norme qui a presque 50 ans!», s’exclame le Pr François Chast, président honoraire de l’Académie nationale de pharmacie. Sans ce type d’étude, aucune conclusion n’est possible, a fortiori pour une maladie qui guérit spontanément dans 90 % des cas. «On ne peut pas se contenter d’affirmer qu’un médicament est efficace sans aucune preuve, juste sur la base d’une intuition. Nous ne sommes plus au XIXe siècle», proteste le Pr Nicholas Moore, pharmacologue à l’université de Bordeaux. Pas vraiment deux spécialistes du coronavirus §

En quelques minutes, le Pr Raoult a envoyé valser les critiques de ses pairs qui visiblement ne sont pas de son niveau scientifique.. «Le rite des essais randomisés, qu’on me dise que c’est la doxa, ça ne m’impressionne pas, a-t-il lancé. La randomisation est un espèce de standard très associé à l’industrie pharmaceutique.» 

Pr Raoult: L’extrême défiance à l’égard des institutions

 Pr Raoult: L’extrême défiance à l’égard des institutions et des médias est l’un des principaux traits communs aux soutiens du professeur marseillais, analyse (Antoine Bristielle)

Personnage fantasque et dangereux pour les uns, médecin héroïque pour les autres, le professeur Didier Raoult divise l’opinion publique. Ainsi, 30 % des Français lui font davantage confiance qu’au ministre de la santé, alors que l’inverse n’est vrai que pour 20 % des Français, selon une enquête de l’institut de sondage YouGov publiée fin mai par le mensuel Capital.

Il est en tout cas suffisamment populaire pour que de nombreux groupes sur les réseaux sociaux se soient constitués pour le soutenir, allant même jusqu’à rassembler 254 000 inscrits sur Facebook pour le plus influent d’entre eux. Qu’une controverse scientifique suscite autant d’émotion et soit à l’origine d’une telle vague de soutiens spontanés pose question. Pourquoi, alors que l’efficacité de la chloroquine dans le cas présent demeure au mieux incertaine, le professeur Raoult bénéficie-t-il d’une telle popularité ?

C’est à cette question que nous apportons une réponse à partir d’une enquête conduite par questionnaire auprès de plus de 1 000 individus soutenant le professeur Raoult et membres des groupes Facebook qui lui sont dédiés. Sans prétendre à la représentativité des soutiens à Didier Raoult dans leur ensemble, notre étude, de par son ampleur, donne néanmoins un bon aperçu du profil de ses partisans inconditionnels.

 

La principale caractéristique des soutiens du professeur Raoult est leur grande défiance envers les principales figures d’autorité à la fois politiques et médiatiques. Sur le versant politique, plus de neuf interrogés sur dix n’ont confiance ni dans les partis politiques ni dans l’institution présidentielle. Cette défiance structurelle dans les institutions politiques se traduit par un rejet 

Seuls 3 % des personnes interrogées ont confiance en Emmanuel Macron, à peine plus en Edouard Philippe (10 %). Sur le versant médiatique, 96 % des personnes interrogées sont d’accord avec l’idée selon laquelle les grands médias cachent des choses aux citoyens et moins de 7 % des personnes interrogées ont confiance dans les informations relayées par la télévision, contre 29 % dans la population française [les comparaisons avec les sondages d’opinion sur des échantillons représentatifs de l’ensemble de la population viennent ici du « Baromètre de la confiance politique » du Cevipof, (vague 11 bis, 2020), d’« European Values Study » (enquête française, 2018) et de « French Electoral Study » (2017)]. »

Coronavirus : incompétence et conflits d’intérêts d’après le Pr Raoult

Coronavirus : incompétence et conflits d’intérêts d’après le Pr Raoult

C’est un véritable réquisitoire auquel s’est livré le Professeur Raoult lors de lraudition par la commission d’enquête sur la crise du coronavirus à l’Assemblée nationale.  Sa principale critique  a été adressée au conseil scientifique surtout accusé d’incompétence et de défense des intérêts de leurs boutiques voir de leurs egos. En outre, une sorte de comité de chapeau à plumes pas toujours au fait  de la problématique du Coronavirus.

La seconde attaque a été encore plus directe allant jusqu’à   la mise en cause de  la probité de certains chercheurs et autres responsables sanitaires aux liens un peu trop consanguins avec certains laboratoires pharmaceutiques. Il a fortement recommandé à la commission parlementaire de faire une enquête sur ces liens dont chacun sait qu’ils sont très forts puisque pour l’essentiel les laboratoires sont financés par les lobbys des industries pharmaceutiques.

D’où cette guerre curieuse entamée sous des prétextes scientifiques contre la chloroquine utilisée par le professeur Raoult, une guerre tenue par les partisans d’autres molécules fabriquées par d’autres laboratoires pharmaceutiques… qui les financement . En clair le professeur Raoult à mis  en évidence les liens financiers qui unissent non seulement les industries pharmaceutiques à certains laboratoires mais aussi aux responsables  parfois. De ce point de vue la dernière attaque lancée par la revue britannique Lancet qui démolit la chloroquine est révélatrice de la guerre des lobbys en même temps que de l’insuffisance scientifique des études prétendues telles et qui ne sont en fait  que de la propagande. Le Professeur Raoult n’a pas non plus ménagé la stratégie sanitaire des pouvoirs publics. Si le professeur août a très tôt quitté le comité scientifique qui pour lui n’en était pas un il n’a cessé de fournir des éléments d’analyse aux pouvoirs publics. Il n’a pas manqué de souligner la différence de taux de létalité  entre la région de Marseille et la région de Paris mettant une certaine manière en cause les deux stratégies développées.

 

on sait que le professeur Raoult a surtout milité pour développer au maximum une stratégie de dépistage, déconseillée d’abord puis interdites officiellement.

Interrogé à plusieurs reprises sur sa stratégie de dépistage très large, Didier Raoult a déclaré que l’organisation des tests dans le pays était «archaïque», accusant les deux centres nationaux de référence sur la grippe d’avoir voulu garder la mainmise sur leur réalisation. «Au début, on m’a interdit de faire des tests (…) Si on maintient ce système, vous développerez des personnalités de blaireaux dans leur terrier qui mordent quand on les approche.»

L e soutien de l’armée chinoise à Huwai dénoncé par les États-Unis

L e soutien de l’armée chinoise à Huwai dénoncé par les États-Unis

 

 

En dépit de l’accord qui a permis d’entrouvrir la porte à certaines collaborations entre l’équipementier chinois et des technologies américaines, le conflit est loin d’être réglé concernant la technologie 5G dont les États-Unis pensent notamment qu’elles servent les intérêts stratégiques chinois y compris militaires. En effet Huawei fait partie d’un certain nombre de sociétés détenues ou contrôlées par l’armée chinoise, dit un document élaboré par la présidence américaine que Reuters a pu consulter, une considération qui ouvre la voie à des nouvelles sanctions financières.

Un responsable américain de la Défense qui s’exprimait sous le sceau de l’anonymat a confirmé l’authenticité du document et indiqué qu’il a été transmis au Congrès.

D’autres sociétés, dont China Mobile Communications Group, China Telecommunications Corp, Aviation Industry Corp of China ou encore Hikvision sont également visées dans ce document.

Leur proximité avec l’Armée populaire de libération permet au président Donald Trump de prendre des dispositions à leur encontre.

Huawei est depuis longtemps au coeur d’un différend entre les Etats-Unis et la Chine sur le contrôle des hautes technologies, Washington tentant de convaincre ses alliés d’exclure le groupe chinois des appels d’offre pour la construction des réseaux mobiles de cinquième génération (5G) en arguant du fait que ses matériels pourraient faciliter les activités d’espionnage chinoises.

UE: une discussion « sans tabou » avec la Turquie ?

UE: une discussion « sans tabou » avec la Turquie ?

La France estime que l’Union européenne doit ouvrir une “discussion de fond sans tabou ni naïveté” sur ses relations avec la Turquie, a déclaré mercredi le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian.

Les relations entre Paris et Ankara se sont dégradées ces dernières semaines, notamment sur le conflit en Libye ou les explorations turques de gisements gaziers en Méditerranée orientale.

Visiblement la France ne parvient pas à entamer de véritables négociations quant au partage  du pouvoir à intérieure  de la Libye. La France est accusée par la Turquie (soutenue par la Russie ) d’aider une  faction et la même accusation est  portée contre la France concernant l’autre tendance. Pas sûr que l’union européenne se sorte mieux de ce bourbier que la France elle-même car s’il y a des intérêts économiques, il y a aussi des intérêts géo stratégiques soutenus notamment par la Russie. “La France estime indispensable que l’Union européenne ouvre très vite une discussion de fond, sans tabou, sans naïveté sur les perspectives de la relation future de l’UE avec Ankara et que l’UE défende fermement ses propres intérêts car elle en a les moyens”, a déclaré Jean-Yves Le Drian lors de la séance des questions au gouvernement devant le Sénat.

“Il faut des clarifications sur le rôle que la Turquie entend jouer en Libye où j’estime que nous assistons à une syrianisation de la Libye puisque l’intervention militaire de la Turquie se fait par des supplétifs syriens”, a-t-il poursuivi.

La Turquie, qui soutient en Libye le gouvernement d’entente nationale, a estimé mardi qu’Emmanuel Macron souffrait de “trous de mémoire” dans le dossier libyen.

Plongée dans le chaos depuis 2011, la Libye est divisée en deux camps rivaux entre le gouvernement d’entente nationale (GEN) dirigé par Fayez el Sarraj, qui siège à Tripoli et qui est reconnu par la communauté internationale, et un gouvernement parallèle soutenu par le maréchal Khalifa Haftar, dans l’Est.

Le 25 juillet 2017, une réunion interlibyenne sous l’égide du gouvernement français se tient au château de La Celle, en présence du président de la République, Emmanuel Macron, et du ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian ; la réunion se conclut par la signature d’un accord entre Fayez el-Sarraj et le maréchal Haftar qui s’engagent à un cessez-le-feu en Libye19. Le 17 décembre 2017, deux ans après la signature des accords de Skhirat, le maréchal Haftar affirme que le mandat du Conseil présidentiel, reconnu par la communauté internationale, mais qu’il n’a jamais reconnu, a pris fin20.

Considéré comme l’homme fort de l’Est libyen, il retourne fin 2017 la situation politique à son avantage, ses forces contrôlant une grande partie du pays, au détriment du gouvernement d’entente nationale.

 

Ces deux camps sont soutenus officiellement ou officieusement par des puissances régionales – la Turquie pour le GEN et la Russie, l’Egypte ou encore les Emirats arabes unis pour le maréchal Haftar.

Roundup: bayer va mettre 10 milliards pour stopper les procédures

Roundup: bayer va mettre 10 milliards pour stopper les procédures

Bayer a annoncé mercredi qu’il versera entre 10,1 et 10,9 milliards de dollars pour mettre un terme aux procédures lancées par près de 100.000 Américains ayant souffert d’un cancer qu’ils imputent à leur exposition au Roundup, un herbicide à base de glyphosate produit par Monsanto.

 

Le groupe allemand s’efforce de mettre fin aux poursuites engagées aux Etats-Unis contre le Roundup et d’autres produits à base de glyphosate, dont il a hérité lors du rachat de Monsanto pour 63 milliards de dollars, bouclé en 2018.

Le règlement annoncé mercredi ne règle pas tous les contentieux, Bayer ayant précisé qu’il portait sur environ 75% de procédures ouvertes aux Etats-Unis. L’accord “résout les litiges actuels et met en place un mécanisme clair pour gérer les risques des litiges potentiels futurs” dit Bayer dans un communiqué.

Ces “futurs cas potentiels seront régis par un ‘accord de classe’ soumis à l’approbation du tribunal. L’accord comprend la création d’une classe de potentiels futurs plaignants et la création d’un comité scientifique de classe indépendant.”Bayer continuera de commercialiser le Roundup et n’a pas l’intention de préciser sur ses emballage qu’il serait susceptible de provoquer l’apparition d’un cancer.

Le groupe, qui n’admet dans ce règlement ni sa culpabilité ni avoir commis le moindre acte répréhensible, continue de considérer que le Roundup ne présente pas de dangerosité pour les agriculteurs qui l’utilisent en l’associant à ses semences génétiquement modifiées.

Dans un règlement séparé, Bayer a accepté de mettre un terme à une autre procédure ouvertes sur des cas de pollution d’eaux usées par des polychlorobiphényles (PCB) que Monsanto a produit avant 1977, en versant 820 millions de dollars.

Il versera enfin jusqu’à 400 millions de dollars pour résoudre des contentieux soulevés par des propriétaires de terrains qui affirment que leurs cultures ont été endommagées par l’usage dans des champs voisins d’un herbicide extrêmement volatile qu’il avait lui même produit.

 

Fermeture des frontières de l’UE avec la Russie et les États-Unis ?

Fermeture des frontières de l’UE avec la Russie et les États-Unis ?

 

Rien n’est vraiment joué quant à la date de réouverture des entières tellement les situations sont disparates; l’Union économique entend analyser de façon précise l’état de diffusion du virus dans chaque zone géographique avant d’autoriser la réouverture des frontières européennes. Du coup, la réouverture des frontières de l’union européenne tant avec la Russie que les États-Unis pourrait bien être reportée tenant compte de l’état de diffusion virus dans ces deux zones. L’Union européenne passera en revue la situation sanitaire de chaque pays tiers toutes les deux semaines, à en croire des diplomates ainsi qu’un document de travail que Reuters a pu consulter, ce qui suggère que les Russes et les Américains

Désireux de relancer un secteur touristique frappé de plein fouet par la pandémie due au nouveau coronavirus, les Vingt-Sept restent cependant prudents face au risque de deuxième vague épidémique.

Un projet de recommandations établi par la Croatie, qui assure actuellement la présidence tournante du Conseil européen, suggère d’autoriser l’entrée sur le territoire européen des ressortissants de pays tiers sous réserve qu’ils viennent d’une zone dans laquelle le taux de contamination est stable ou en recul, ou dans laquelle la situation épidémiologique s’avère “comparable ou meilleure” que celle observée en Europe – c’est-à-dire avec une incidence comprise entre 16 et 20 nouveaux cas de contamination pour 100.000 habitants sur une période de deux semaines.

Il est également proposé de passer en revue pour chaque pays les données nationales concernant les tests, le traçage des cas contacts, les traitements ainsi que la fiabilité de ces statistiques, ou encore les dispositions réciproques mises en oeuvre à l’égard des ressortissants européens, selon ce document qui devait être discuté ce mercredi par les émissaires des Vingt-Sept à Bruxelles.

Au vu des dernières informations du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), ces critères pourraient exclure l’entrée dans l’UE de voyageurs en provenance des Etats-Unis ou du Mexique, de la plupart des pays d’Amérique du Sud, ainsi que d’Afrique du Sud, de Russie, d’Iran, d’Arabie saoudite et d’Afghanistan, entre autres.

Les Etats-Unis, où le président Donald Trump a interdit l’entrée des voyageurs en provenance d’Europe au début de la crise sanitaire, sont de loin le pays le plus touché au monde, qu’il s’agisse du nombre de contaminations par le nouveau coronavirus ou du nombre de décès imputés au COVID-19, la maladie que développent certains patients infectés.

Des fonctionnaires européens ont cependant précisé que ces critères pourraient encore changer et que les recommandations ne seraient pas contraignantes.

“Apparemment il y beaucoup de voeux pieux dans ces recommandations, qui causent aussi beaucoup de controverses. La date du 1er juillet pourrait être décalée et de nombreux pays pourraient de toute façon le faire à leur manière”, a souligné un fonctionnaire européen.

Mike Pompeo, secrétaire d’Etat américain, s’est dit confiant dans la possibilité de trouver une solution entre les Etats-Unis et l’UE, entre autres, au sujet de la réouverture des frontières.

“Nous nous efforçons de trouver la meilleure manière de faire, le bon moment pour le faire, les bons mécanismes à mettre en place”, a-t-il dit mercredi lors d’une conférence de presse.

“Nous ne voulons assurément pas causer des problèmes ailleurs. Je suis certain que dans les prochaines semaines, nous réglerons ça, entre, pas seulement les Etats-Unis et l’UE, mais les Etats-Unis et les autres parties du monde”, a-t-il ajouté.

Coronavirus France : 11 morts en 24 heures, moins de contaminations

Coronavirus France : 11 morts en 24 heures, moins de contaminations

 

11 morts supplémentaires en 24 heures en France pour un total de 29.731 décès depuis le 1er mars, a annoncé mercredi la direction générale de la Santé (DGS).

Ce nouveau bilan ne prend en compte que les données en milieu hospitalier. Les données en Ehpad ne seront pas actualisées avant mardi prochain, a précisé la DGS.

Le nombre de personnes hospitalisées pour leur contamination au coronavirus a reculé à 9.299, soit 192 de moins que mardi. Les services de réanimation traitaient mercredi 658 patients atteints du COVID-19, soit 24 de moins que la veille.

Selon l’agence Santé publique France, 81 nouvelles contaminations ont été enregistrées en 24 heures pour un total de 161.348 diagnostics positifs. Cette hausse est considérablement moindre que celle de 517 annoncée la veille.

Un nouveau dispositif d’activité partielle: arme contre les licenciements massifs

Un nouveau dispositif d’activité partielle: arme contre les licenciements massifs

ce nouveau dispositif vise surtout à éviter les plans massifs de licenciements grâce à la prise en charge partielle par l’État de charges  salariales..Inspiré par le Kurzarbeit allemand, cet outil permet de diminuer le temps de travail des salariés – dans une limite de 40% du temps de travail global – pour baisser les charges salariales. L’Etat vient compenser le manque à gagner. Les salariés toucheront donc 70% de leur rémunération brute, dans la limite de 4,5 smic, sur les heures qui seront chômées. Cette indemnisation sera versée à hauteur de 85% par l’Etat si le dispositif est sollicité par une entreprise avant le 1er octobre, et 80% s’il l’est après cette date. Le reste à charge des entreprises variera ainsi entre 20 et 15%.

“La CFDT se réjouit de ce dispositif, nous l’avions poussé”, a déclaré son secrétaire général, Laurent Berger à l’issue d’une réunion à l’Elysée, un avis partagé par FO, la CFTC, l’UNSA, même si certains ont émis des inquiétudes.“C’est important que dans les entreprises, il y ait un outil qui existe qui soit autre chose que le plan social et les suppressions d’emploi massives”, a-t-il ajouté.

Ce dispositif, qui sera disponible au 1er juillet, ne pourra toutefois être instauré qu’avec la signature d’un accord collectif d’entreprise ou de branche et devra s’accompagner de garanties sur le maintien de l’emploi ainsi que d’obligations de formation pour les salariés sur le temps non travaillé.

“Ça réclame du dialogue social, donc on va pousser les entreprises, notamment les plus petites”, a dit le président du Médef, Geoffroy Roux de Bézieux.

Force ouvrière et la CGT ont néanmoins regretté que les garanties de maintien d’emploi ne soient pas contraignantes pour les entreprises: il sera toujours possible supprimer des emplois si l’accord l’autorise.

La CFTC a quant à elle mis en garde contre les effets d’aubaine et aurait souhaité que le dispositif soit limité aux entreprises qui connaissent des difficultés liées à la crise du coronavirus et non des difficultés structurelles.

Le dispositif d’activité partielle actuel qui ne nécessite pas d’accord, sera moins favorables aux salariés et aux employeurs d’ici le 1er octobre prochain.

Dans sa nouvelle formule, les salariés verront leur rémunération passer de 70% à 60% de leur salaire brut sur les heures chômées. Le gouvernement ne financera que 60% de cette indemnisation, contre 85% aujourd’hui, ce qui amènera le reste à charge pour les entreprises à 40% et non plus 15%.

Ce dispositif, qui concernait 7,8 millions de salariés à la fin du mois de mai, selon la ministre du Travail Muriel Pénicaud, ne pourra à l’avenir être utilisé que sur une période de trois mois, renouvelable une seule fois.

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Carburants: remontée des prix

Carburants: remontée des prix

Le gazole, qui est le carburant le plus vendu, valait en moyenne, dans la semaine du 15 au 21 juin, 1,2161 euro par litre, en hausse de 0,69 centime par rapport à la semaine précédente.

L’essence super sans plomb 95 s’est pour sa part vendue cette même semaine en moyenne à 1,3181 euro, en progression de 0,56 centime. Quant au SP95-E10, qui contient jusqu’à 10% d’éthanol, il a gagné 0,74 centime, à 1,3038 euro. Enfin, le SP98 était vendu 1,3766 euro, soit 0,74 centime de plus également.

 

La sortie du confinement, marquée par la reprise de l’activité et des transports, a fait remonter les cours du brut. Alors qu’il était passé sous les 20 dollars en avril, le prix du Brent de la mer du Nord est remonté à un peu plus de 42 dollars le baril.

La décision de leur peuple plus (OPEP et Russie de réduire la production a pesé aussi sur la remontée des prix . Une sorte de rattrapage. Pour l’avenir, la demande n’est pas encore suffisamment dynamique pour faire remonter de façon significative le baril au-delà de 45 $

COVOITURAGE: déconfinement aussi

 

 

.La limitation à un passager, le port du masque obligatoire ou encore la place vacante à côté du conducteur ne sont désormais plus imposés mais sont laissés à l’appréciation du conducteur et de ses passagers.

C’est ce qu’on retrouve notamment sur Blablacar, leader du covoiturage en France. En proposant un trajet, le conducteur peut le message suivant: « COVID-19 : voulez-vous prendre un seul passager, assis à l’arrière ? » et choisir entre deux options: « oui, je prendrai un seul passager », ou « non, je prendrai plusieurs passagers ».

Blablacar a noté une forte reprise de son activité depuis le début du déconfinement, entamé le 11 mai dernier, et d’autant plus depuis le 2 juin et la levée des restrictions de déplacements (la limite des 100 km des trajets sans motif dérogatoire).

“C’est très encourageant de voir nos membres revenir si vite vers Blablacar pour recommencer à voyager, en toute sécurité. En se basant sur les tendances observées, le nombre de voyageurs qui optent pour le covoiturage pour leurs vacances pourrait même être plus important que l’été dernier. Nous remercions les conducteurs qui partagent leurs places libres et aident ainsi les passagers à rejoindre leur destination d’une manière sûre, conviviale et à moindre coût après une longue période de confinement”, a réagi dans un communiqué Nicolas Brusson, cofondateur et directeur général de Blablacar.

CORONAVIRUS: UNE DEUXIÈME VAGUE EN FRANCE ?

CORONAVIRUS: UNE  DEUXIÈME VAGUE EN FRANCE ?

Alors que le plus dur semblait être passé, la pandémie de Covid-19 revient en Europe et en Asie où les exemples de « deuxièmes vagues » se multiplient. Au Portugal, le confinement va être resserré à partir de mardi dans la région de Lisbonne afin d’enrayer une éventuelle reprise de l’épidémie de coronavirus. La semaine dernière, après la détection de dizaines de nouveaux cas à Pékin, les autorités chinoises ont décidé de reconfiner partiellement la capitale. La Corée du Sud affirme quant à elle se trouver en plein milieu d’une « deuxième vague ».

 

En France, la situation n’est pas aussi grave. « A l’exception de Mayotte et de la Guyane, l’ensemble des indicateurs de circulation du SARS-COV-2 est à des niveaux bas » affirme Santé Publique France dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire paru vendredi 18 juin. Un point a cependant inquiété: le fameux « R » effectif est désormais supérieur à 1 dans trois régions métropolitaines.

 

« Si on m’avait écouté, il y aurait eu deux fois moins de morts” du coronavirus (Didier Raoult:)

 

 

 

« Si on m’avait écouté, il y aurait eu deux fois moins de morts” du coronavirus (Didier Raoult:)Le controversé professeur marseillais revient dans une interview dans La Provence sur la gestion de la crise épidémique en France. Didier Raoult estime qu’on n’ »a pas soigné les gens » provoquant « une surmortalité ».

« Depuis le début, je le dis, j’ai peur de la peur ». Didier Raoult revient dans une interview accordée au journal quotidien La Provence sur la gestion de la crise du coronavirus en France. Pour le professeur marseillais, l’épidémie a été gérée par la « peur » plus que par une « mauvaise gestion médicale ».

« Parmi ces morts, plus de la moitié l’ont été, non pas en raison de la mauvaise gestion médicale, ni du Covid, mais du bordel qu’on a foutu dans la santé, car en pratique on n’a pas soigné les gens », tranche Didier Raoult.

« Deux fois moins de morts »

Le professeur marseillais poursuit en expliquant que les autorités sanitaires n’étaient pas prêtes à l’arrivée d’une telle vague et ont été « terrifiées parce que la moyenne d’âge est importante ». « À force d’avoir peur des risques, on n’arrive plus à les gérer », estime-t-il, engendrant alors « une surmortalité ».

« Si on n’avait pas eu peur, on aurait eu deux fois moins de morts, si on m’avait écouté, on aurait eu deux fois moins de morts » pour Didier Raoult qui pense que son discours a été “inaudible”, et rappelant que la surmortalité a été “quatre fois plus à Paris que dans les Bouches-du-Rhône”.

Cette mauvaise préparation est liée également, selon Didier Raoult, à l’absence d’un « véritable programme réfléchi sur le devenir de la recherche hospitalière et médicale ».

 

“Alors que les maladies infectieuses, cela devrait être un domaine régalien, martèle encore Didier Raoult. C’est de la défense nationale. » Il appelle à la création de « sept infectiopoles en France ».

Didier Raoult s’en prend également au conseil scientifique qui selon lui n’a pas fait les bons choix dans la gestion de cette crise. « Si cela avait été un vrai conseil scientifique, on aurait fait des sondages dans quatre ou cinq endroits pour mesurer la cinétique de l’épidémie. On aurait eu des chiffres plutôt que des fantasmes », lance-t-il expliquant avoir été l’un des premiers à définir, grâce à des dépistages, que l’épidémie serait en forme « de cloche ».

La gestion de la crise a été selon lui parasitée par « les pieds nickelés » qui ont travaillé sur le Remdesivir, un antiviral envisagé comme traitement du Covid-19. “Il n’y en avait que pour le Remdesivir, s’insurge-t-il. Je n’ai jamais vu ça. La puissance de Gilead!” Didier Raoult réagit également à la polémique autour de l’étude controversée sur l’hydroxychloroquine publiée dans The Lancet. Cette publication avait entraîné l’interdiction de l’utilisation de la molécule contre le covid-19.

 

“La plus grande faute gouvernementale ne concerne pas les décisions sur la chloroquine. Ils ont été embarqués dans une histoire dont ils n’arrivaient plus à se sortir, dans l’émotion, ils étaient dans la surréaction. En revanche, on a fait tout l’inverse de ce que l’on doit faire dans le traitement des maladies infectieuses”, conclut Didier Raoult.

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