Archive mensuelle de juin 2020

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Covid-19: l’Europe menacée par une nouvelle vague ?

Covid-19: l’Europe menacée par une nouvelle vague ?

 

«Le nombre de cas a augmenté en Europe la semaine dernière pour la première fois depuis des mois», a déclaré le Dr Hans Kluge, directeur de la branche européenne de l’OMS lors d’une conférence de presse, et «l’accélération est très significative dans certains pays». La région (qui pour l’organisation internationale regroupe 54 États, dont la Russie et Israël) déclare environ 20.000 nouveaux cas et 700 décès par jour.

L’alerte peut sembler paradoxale au moment où le continent profite d’une situation épidémique très favorable. Elle est ainsi, avec l’Australie, l’une des rares régions en vert sur la carte des prévisions de cas de Covid-19 développée par l’université de Genève. Aucun pays n’y connaît une croissance exponentielle des cas. «Après une très forte décrue liée aux mesures de confinement, l’épidémie a atteint ses sommets).

4 milliards pour KLM

4 milliards pour KLM

une aide de près de 4 milliards d’euros à KLM,

Les Pays-Bas débloqueront cette somme sous la forme de prêts directs ou garantis et nommeront un membre au sein du conseil d’administration du groupe, qui ne disposera pas du droit de vote, ont précisé ces sources.

Air France a de son côté obtenu début mai une aide de sept milliards d’euros de l’Etat français pour surmonter la crise liée à la pandémie de Coronavirus. Pour l’instant on ne sait pas comment seront reconvertis  ces prêts garantis, soit sous forme de remboursement ,soit sous forme de participation soit peut-être les deux.

Facebook : sanctionne ses pubs

Facebook :sanctionné par Verizon  

 

Verizon rejoint d’autres compagnies américaines reprochant au géant des médias sociaux de ne pas faire assez pour mettre fin aux discours de haine sur ses plateformes.

“Nous arrêterons la diffusion de nos publicités tant que Facebook ne trouvera pas de solution qui nous semble acceptable”, a déclaré un représentant de Verizon.

Des groupes américains de défense des droits civils demandent aux marques de soutenir la campagne “Stop Hate for Profit”, qui proteste contre l’approche laxiste du plus grand réseau social du monde en matière de discours de haine, de harcèlement et de désinformation. (Ayanti Bera, Sheila Dang et Katie Paul; version française Camille Raynaud)

Sanofi : plusieurs centaines de suppressions d’emplois

Sanofi : plusieurs centaines de suppressions d’emplois

-En dépit des assurances données ( Sanofi comporte encore une partie française minoritaire qui justifie sa localisation en France comme beaucoup d’autres entreprises mais  va prochainement annoncer de nouveaux licenciements certains étaient prévus depuis longtemps mais curieusement en dépit de la crise du Coronavirus et d’un possible traitement ( ou vaccin) qui pourrait être trouvé par Sanofi des centaines d’emplois supplémentaires devrait être supprimés, ce qui d’une certaine manière constitue un scandale car Sanofi est déjà largement financé par la France y compris par la sécurité sociale. Une curieuse manière pour Sanofi de se préparer à la relocalisation. Plusieurs centaines de postes sont en cause

La direction tiendra des réunions avec les représentants du personnel vendredi et lundi pour définir les modalités de son plan de restructuration, ont précisé les sources de Reuters.

Wirecard : dépôt de bilan

Wirecard : dépôt de  bilan

L’énorme scandale de la société allemande de transfert financier fini par un dépôt de bilan. Presque 100 % de la capitalisation boursière de l’entreprise s’est envolée. Une dette de 3,5 milliards d’euros qui ne leur sera pour l’essentiel probablement jamais remboursée, dont 1,75 milliard empruntés à quinze banques et 500 millions auprès d’investisseurs obligataires, a déclaré une source proche des discussions avec les créanciers.

“Cet argent s’est envolé”, a déclaré une source proche d’un créancier. “On pourra peut-être récupérer quelques euros dans quelques années, mais on passe la perte dans nos comptes dès maintenant.”

La cotation du titre a été provisoirement suspendue à la Bourse de Francfort juste avant cette annonce. A la reprise, son cours a plongé de près de 80%.

Au total, depuis que les auditeurs d’EY (Ernst & Young) ont refusé il y a une semaine de certifier les comptes de l’entreprise pour l’année 2019, 97% de la capitalisation boursière de Wirecard s’est envolée.

Le scandale a conduit à la démission de Markus Braun, président du directoire de l’entreprise depuis 2002, soupçonné par la justice allemande d’avoir gonflé le bilan du groupe afin de le rendre plus attractif aux yeux des investisseurs et des clients. Il a été remis en liberté conditionnelle contre une caution de 5 millions d’euros.

Jan Marsalek, ancien directeur général adjoint, est lui aussi soupçonné. Il serait aux Philippines, où se joue une partie du scandale Wirecard.

Les services du procureur de Munich, qui ont annoncé avoir effectué une perquisition au siège de l’entreprise le 5 juin, se disent prêts à examiner “tous les délits possibles”.

Dans un communiqué, Wirecard explique avoir entamé cette procédure de dépôt de bilan devant un tribunal de Munich “en raison d’une insolvabilité imminente et d’un surendettement”. La société ajoute étudier l’opportunité de lancer des procédures similaires pour ses filiales.

La Fed : les banques trop fragiles.

La Fed : les banques trop fragiles.

La banque fédérale américaine a effectué un certain nombre de tests qui montrent des fragilités bancaires dans certains établissements. Les pertes pourraient même monter jusqu’à 700 milliards de dollars. C’est pourquoi la banque fédérale américaine a décidé de resserrer critères de gestion en matière de fonds propres et de recommander la limitation du versement de dividendes. Elle recommande aussi aux entreprises de ne pas racheter leurs propres actions( Pour limiter une forme de rémunération des actionnaires).  Ces “stress tests”, qui ont concerné certaines des plus grandes banques des Etats-Unis comme Goldman Sachs ou JPMorgan & Chase, montrent que les 34 établissements pourraient subir jusqu’à 700 milliards de dollars (624 milliards d’euros) de pertes sur créances dans le pire scénario d’une reprise en “W” après la crise.

La Fed estime que les banques devraient pouvoir faire face à une récession sévère et prolongée mais que plusieurs d’entre elles se retrouveraient proches des exigences minimales de fonds propres.

En conséquence, la banque centrale a annoncé qu’elle plafonnait le montant des dividendes que les établissements financiers pourront verser au titre du troisième trimestre, qui ne pourront être supérieurs à ceux du deuxième trimestre. Au maximum, le dividende ne pourra excéder la moyenne du bénéfice net au cours des quatre derniers trimestres.

La Fed a également décidé d’interdire les rachats d’actions, autre moyen de rémunération des actionnaires, au moins durant le troisième trimestre.

Coronavirus: L’utilisation du remdesivir approuvée en Europe sans être réellement efficace

Coronavirus: L’utilisation du remdesivir approuvée en Europe sans être  réellement efficace

 

 

Dès le départ le remdesivir  a trouvé des supporters chez certains experts  notamment français par ailleurs assez proches de l’industriel qui le produit  Gilead  ce que précisément reproche le professeur Raoult à un nombre de responsables français. Pourtant le remdesivir vient d’être officiellement approuvé par l’union européenne sans qu’il ait démontré non plus une efficacité évidente.

-Les analyses de Wikipédia en témoignent :

« Dès janvier 2020, cet antiviral est identifié comme option médicamenteuse à évaluer contre la COVID-192, sur la base de données sur son activité in vitro et in vivo sur les coronavirus MERS-CoV et SARS-CoV5,9.

Il a notamment fait l’objet de recherches contre le SARS-CoV-2, à la suite d’un résultat prometteur sur un patient10. Avec la chloroquine et le lopinavir/ritonavir, il faisait partie début mars 2020 des trois médicaments jugés les plus prometteurs contre le SARS-CoV-2, suite notamment à une étude chinoise publiée le 4 février 2020 dans laquelle il était associé à la chloroquine avec des résultats significatifs, mais in vitro11.

Début mars aux États-Unis, faute de données d’études cliniques randomisées en double aveugle, Zhang Zuofeng, professeur d’épidémiologie et doyen associé à la recherche à l’Ecole de santé publique de l’université de Californie à Los Angeles (UCLA) juge que les effets du médicament ne sont pas scientifiquement convaincants in vivo12.

En France, le 11 mars 2020 le Haut Conseil de la santé publique le recommande « à titre compassionnel » pour les cas graves de Covid-1913, rappelant dans un avis complémentaire (du 23 mars) qu’à ce jour « les données de sécurité disponibles pour ce médicament sont principalement issues à ce stade des données publiées sur son développement clinique dans la prise en charge des patients infectés par le virus Ebola »14. En mars 2020 le remdésivir fait en France l’objet de plusieurs essais cliniques randomisés chez des patients infectés par le virus SARS-CoV-2, notamment dans les cas graves2.

Ces patients sont mis sous surveillance clinique étroite, compte tenu des effets possibles de l’injection (hypotension artérielle notamment), de même pour leur fonctions rénale et hépatique, « en lien avec son profil de risque. En effet, le rein a été identifié comme organe cible de la toxicité dans les études non cliniques et dans les études cliniques des augmentations transitoires des ALAT et/ou des ASAT ont été rapportées »2. « À ce stade, la posologie évaluée dans la majorité des essais cliniques pour le traitement de l’infection sévère par le virus SARS-CoV-2 est similaire à celle utilisée dans la prise en charge de l’infection à virus Ebola, à savoir chez les sujets ≥ 40 kg : 200 mg à J1, puis 100 mg/j de J2 à J10 »2.

Le 29 avril 2020, The Lancet publie les résultats complets d’un premier essai15 multicentrique randomisé fait en Chine sur 237 adultes volontaires, de plus de 18 ans, en double aveugle et contrôlé par placebo duquel il n’est pas possible de conclure à des effets bénéfiques du remdésivir16. L’étude était prévue sur un plus grand nombre de cas, mais ce nombre n’a pas été atteint en raison de l’arrêt de l’épidémie dans cette région16. D’autres études, sur un plus grand nombre de patients sont nécessaires pour confirmer ou infirmer ces résultats 16…… »

Le 22 mai, les résultats préliminaires d’un essai randomisé contrôlé sur 1 063 malades, publiés dans le The New England Journal of Medicine, montrent que les malades qui ont reçu le traitement ont cliniquement guéri en moyenne en 11 jours contre 15 jours pour le groupe « placebo ». En revanche, la différence de mortalité entre les deux groupes est trop faible pour écarter le facteur du hasard dans l’analyse des résultats (7,1 % dans le groupe traité contre 11,9 % dans le groupe placebo)18. Les résultats du médicament sont meilleurs chez les patients les moins sévèrement atteints 19. L’étude a été stoppée prématurément, ce qui a suscité des critiques car cela empêche de savoir si le médicament a un effet fiable sur la mortalité19. Sur la base de ces résultats préliminaires la FDA a accordé une autorisation d’utilisation, permettant aux hôpitaux américains de prescrire le remdésivir aux malades en réanimation20. »

Le 25 Juin l’Agence européenne des médicaments (EMA) a cependant recommandé l’autorisation d’une mise sur le marché conditionnelle21 de l’antiviral remdesivir au sein de l’Union européenne pour les patients atteints du Covid-19, ce qui en fait le premier médicament contre le Covid-19 à être recommandé pour autorisation dans l’UE.22

Le développement et la recherche de médicaments contre la Covid-19 visent à trouver un vaccin et un médicament contre la maladie à coronavirus 2019 (Covid-19). À ce jour, rien de décisif n’a été trouvé.

Dans le monde, au 21 avril 2020, plus de 500 essais cliniques étaient déjà enregistrés (internationaux ou nationaux)1, et en mars une soixantaine de sociétés pharmaceutiques et de biotechnologie, de groupes de recherche universitaires et d’organismes de santé étaient impliqués dans le développement d’un vaccin ou d’un médicament2,3,4,5. La Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI) a pour cela lancé un fonds ayant comme but de lever 2 milliards de dollars américains6, s’engageant à investir 100 millions de dollars américains dans des vaccins[réf. nécessaire]. Plusieurs composés antiviraux sont en cours de réutilisation ou font l’objet de nouveaux efforts de recherche clinique pour soulager la Covid-19 en mars 20207,8,9,10.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS)11, l’Agence européenne des médicaments (AEM)12, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis13, le gouvernement chinois et les fabricants de médicaments14 se coordonnent avec les universitaires et des chercheurs de l’industrie pour accélérer le développement de vaccins, de médicaments antiviraux et de thérapies par anticorps monoclonaux15,16.

Créer des vaccins et médicaments passe par plusieurs étapes (avec généralement plus de cinq ans pour garantir l’innocuité et l’efficacité du nouveau composé)17,18. En février 2020, l’OMS n’attend pas de vaccin contre le SARS-CoV-2 (le virus responsable de la Covid-19) avant dix-huit mois19. Plusieurs agences nationales de réglementation, telles que l’AEM et la FDA, approuvent des procédures pour accélérer les tests cliniques20,21.

En mars 2020, trois traitements antiviraux potentiels (le favipiravir, le remdésivir et le ritonavir) sont au stade final des tests sur l’homme7,9 (phase III des essais cliniques) et plusieurs vaccins possibles sont entrés dans la première étape des évaluations de sécurité (phase I8,22). Le 21 mars, les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) des États-Unis émettent un avis médical concernant le remdésivir pour les personnes hospitalisées pour une pneumonie aiguë causée par la Covid-19 : « alors que les essais cliniques sont essentiels pour établir la sécurité et l’efficacité de ce médicament, les cliniciens n’ayant pas accès à un essai clinique peuvent demander le remdésivir pour une autorisation temporaire d’utilisation auprès du fabricant pour les patients atteints de pneumonie clinique23 ».

Fin avril 2020, les experts américains du NIH concluent des données cliniques disponibles qu’à part les soins de soutien« rien ne marche très bien »24. Début juin, aucun traitement antiviral n’avait encore démontré son efficacité25

Nota:

Le prix du médicament en Europe n’est pas encore connu. Aux Etats-Unis, il pourrait être facturé jusqu’à 5.080 dollars (4.530 euros) par traitement, tandis qu’en Inde les versions génériques seront vendues entre 5.000 et 6.000 roupies (59 à 70 euros) pour une dose de 100 milligrammes.

Union européenne : un plan de relance en juillet ?

Union européenne : un plan de relance en juillet ?

D’après la France, des chances d’un plan de relance de l’union européenne en juillet augmentent , du fait  de positions diplomatiques des pays du nord  moins exigeantes. L’enjeu en effet est de savoir comment répartir les 750 milliards d’emprunts cautionnés directement par l’union économique. En fait,, l’accord pourrait se faire si les pays du Sud acceptent que la partie purement transferts financée ( non remboursable) est assez nettement inférieure à la partie remboursable (prêts). Les pays du Nord souhaitent aussi que ces transferts et prêts soient assortis d’exigences en matière de gestion budgétaire et  y compris dans la répartition. La France serait optimiste après entre le chef de l’Etat français et le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, tenant d’une ligne dure sur les dépenses budgétaires, “les choses ont bien avancé”.

“On a identifié les ingrédients d’un accord, il ne faut pas le considérer comme acquis, on n’y est pas encore, il y a encore deux à trois semaines de discussions difficiles, intensives mais c’est tout à fait possible”, a-t-elle ajouté, insistant une nouvelle fois sur l’importance d’obtenir un accord en juillet, avant une rentrée chargée.

L’idée de la rencontre lundi prochain entre Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel au château de Meseberg, dans le nord de Berlin, “est de partager notre plan de bataille pour obtenir un accord au mois de juillet”.

La ministre espagnole des Affaires étrangères Arancha Gonzalez est allée dans le même sens, jugeant qu’une telle perspective était “possible” et “souhaitable”.

“L’Espagne considère qu’un accord sur le fonds de relance et sur le budget européen est possible en juillet, est souhaitable en juillet, et nous allons faire le maximum pour que cela se produise (…)”, a-t-elle déclaré après avoir rencontré son homologue néerlandais, Stef Blok.

Les dirigeants des pays de l’UE ont prévu de se retrouver mi-juillet pour un sommet “physique” afin d’entrer dans le vif des négociations sur le futur budget de l’UE et le plan de relance post-coronavirus.

La Commission européenne a proposé un fonds de relance économique de 750 milliards, mêlant transferts financiers et prêts, qui serait adossé au budget et financé par des emprunts souscrits par la Commission européenne.

Ces mécanismes sont validés par le couple franco-allemand mais suscitent des réticences dans certains pays, dits “frugaux” (Autriche, Pays-Bas, Danemark et Suède) opposés à l’idée de simples transferts budgétaires et qui préfèrent l’option de prêts (remboursables) aux Etats les plus touchés.

Coronavirus France : 21 nouveaux décès ; baisse des hospitalisés

Coronavirus France : 21 nouveaux décès ; baisse des hospitalisés

 

 

21 nouveaux décès dus au Covid-19 en l’espace de 24 heures, ce qui porte le bilan de l’épidémie en France à 29.752 morts depuis le 1er mars, a annoncé jeudi la Direction générale de la santé (DGS).

Le nombre de décès dans les établissements hospitaliers s’élève désormais à 19.264. Les chiffres de la mortalité relatifs aux établissements sociaux et médico-sociaux, principalement les Ehpad, seront actualisés mardi.

Le nombre de personnes hospitalisées pour une infection au Covid-19 continue de baisser et s’établit à 9.141 personnes, contre 9.299 mercredi (-158). Celui des cas graves traités dans les services de réanimation s’élève à 651, soit sept de moins que mercredi, a précisé la DGS.

Actu, éco, social, politique : les plus lus

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Affaire Kohler: reprise de l’enquête

Affaire Kohler: reprise de l’enquête

Le secrétaire général de l’Élysée est soupçonné de conflits d’intérêts en raison de ses liens avec l’armateur italo-suisse MSC.

 

A la demande d’anticorps des juges de reprendre le dossier de l’affaire Köhler ce collaborateur très proche de Macron.

Une première enquête préliminaire avait été classée sans suite par le parquet national financier en août 2019. Pour relancer les investigations, Anticor avait ensuite déposé une plainte avec constitution de partie civile le 4 décembre.

Kohler a la confiance  de Macron… jusqu’à  quand ?

 Comme pour l’affaire Benalla, l’Elysée risque de s’empêtrer dans la nouvelle affaire concernant Koehler, secrétaire général de l’Elysée et très proche de Macron. Pour l’instant, l’intéressé aurait toute la confiance de Macron mais jusqu’à quand. ? On a effet déclaré d’abord que Koehler s’était mis en retrait des dossiers de MSC, le croisiériste avec lequel il entretient des liens familiaux. La presse a révélé au contraire que Koehler s’était bien impliqué dans ces dossiers. Les conditions dans lesquelles Alexis Kohler a exercé des fonctions publiques en France, tout en ayant des liens avec l’armateur italo-suisse Mediterranean Shipping Company (MSC), sont au coeur d’une enquête ouverte début juin par le parquet national financier (PNF).

A l’origine de cette enquête, une plainte de l’association de lutte anticorruption Anticor pour prise illégale d’intérêt et trafic d’influence contre l’actuel bras droit d’Emmanuel Macron, qui a notamment représenté à partir de 2010 l’Agence des participations de l’Etat (APE) auprès des Chantiers de l’Atlantique/STX France, dont MSC est un client. Anticor avait  annoncé le dépôt d’une plainte complémentaire pour “prise illégale d’intérêts” à la suite de la publication par Mediapart de nouveaux éléments. Selon le site d’information, Alexis Kohler aurait notamment approuvé entre 2010 et 2012 des contrats à venir entre une filiale de MSC, fondé et dirigé par les cousins de sa mère, et le grand port maritime du Havre (GPMH) où il siégeait au sein du conseil de surveillance.

 

Cette ouverture une nouvelle enquête  intervient alors qu’une «note personnelle» du président Emmanuel Macron, rédigée en faveur de son bras droit dans cette procédure, est au cœur d’une polémique. Dans ce document, daté du 1er juillet 2019 mais dont l’existence a été révélée récemment, le chef de l’Etat dédouane Alexis Kohler des soupçons le visant en écrivant qu’il était «déjà informé de (ses) liens familiaux» avec les actionnaires de contrôle de MSC lorsqu’il l’a nommé directeur de cabinet à Bercy en 2014. Il ajoute que son collaborateur n’est ensuite pas intervenu dans des dossiers liés à l’armateur italo-suisse.

L’affaire était née après la publication en 2018 de plusieurs articles de Mediapart mettant en avant les liens familiaux et professionnels étroits entre le N.2 de l’Elysée et MSC, fondé et dirigé par les cousins de sa mère, la famille Aponte. MSC est un important client de l’entreprise STX France (aujourd’hui renommé Chantiers de l’Atlantique) qui gère les chantiers navals de Saint-Nazaire.

Après avoir siégé au conseil d’administration de STX France entre 2010 et 2012 en tant que représentant de l’État alors qu’il travaillait à l’Agence des participations de l’Etat, Alexis Kohler avait voulu, à deux reprises, rejoindre MSC, à chaque fois après avoir exercé des fonctions au sein de cabinets ministériels à Bercy.

La première fois, en avril 2014, la commission de déontologie, l’instance chargée de contrôler le départ des agents publics dans le secteur privé, s’était opposée à sa demande. Mais en août 2016, quand Emmanuel Macron a quitté le ministère de l’Economie, Alexis Kohler a finalement obtenu le feu vert de la commission et rejoint MSC Croisières au poste de directeur financier. Quelques mois plus tard, à l’élection d’Emmanuel Macron en mai 2017, il avait été nommé à l’Elysée. Lors de ces consultations de la commission, les liens familiaux d’Alexis Kohler avec l’armateur n’avaient jamais été mentionnés.

Une première plainte pour «prise illégale d’intérêt» et «trafic d’influence» avait été déposée le 4 juin 2018 par Anticor. L’association avait ensuite déposé deux autres plaintes, en août 2018 à la suite de nouvelles révélations de Mediapart, puis en mars 2019, notamment pour «faux et usage de faux» et «omission substantielle de ses intérêts».

Municipales Toulouse: Moudenc donné perdant ?

Municipales Toulouse: Moudenc donné perdant ?

Selon un sondage Ifop/Fiducial pour La Dépêche du Midi et Sud Radio, Jean-Luc Moudenc serait au coude-à-coude avec Antoine Maurice (Archipel Citoyen). Le candidat écologiste l’emporterait avec 50,5% des voix.

Selon ce sondage réalisé du 20 au 23 juin sur un panel représentatif de 807 personnes, Jean-Luc Moudenc obtiendrait 49,5% des voix. Le maire LR sortant, soutenu par LREM, était arrivé en tête au premier tour, le 15 mars, avec 36,19% des voix contre 27,57% pour le candidat d’Archipel Citoyen. Les électeurs toulousains s’étaient toutefois abstenus à plus de 63%.

Lors d’un précédent sondage Ifop, commandé cette fois par Archipel Citoyen, Antoine Maurice était donné gagnant, crédité de 52% des intentions de vote. Le résultat est donc incertain dimanche, rappelant les élections municipales de 2008 qui avaient vu le socialiste Pierre Cohen battre Jean-Luc Moudenc à 1200 voix près.

Reprise économique mondiale : un choc terrible pour l’emploi

Reprise économique mondiale : un choc terrible pour l’emploi

Contrairement au discours un peu trop volontariste des politiques et des experts qui voient déjà la sortie de la crise pour 2021, les experts du fonds monétaire international se montrent beaucoup plus prudents et même inquiets. Ils constatent  que la croissance mondiale chutera autour de 5% pour 2020. Quant à la prévision l’année à venir, il faut s’attendre à un rebond moins important que prévu (-0,4) par rapport à la prévision initiale, soit seulement 5,4 % au lieu des presque 6 % prévus en avril . Au contraire, l’organisme basé à Washington revoit sévèrement à la baisse ses prévisions par rapport à ce qu’il avait annoncé en avril. Et le rebond anticipé en 2021 sera moindre, à 5,4 %, contre 5,8 % attendus en avril. La crise du Covid-19 a provoqué un plongeon plus fort que prévu, notamment du fait de la sévérité et de la longueur des confinements. Du côté sanitaire le virus est encore loin d’être maîtrisé. Il se déplace plutôt vers les États-Unis, l’Amérique latine et Amérique du Sud mais le nombre d’infectés ne cesse d’augmenter. Par ailleurs et surtout craint maintenant une deuxième vague de Corona virus pour l’automne qui contraindrait sans doute à des confinements mortels non de branches économiques. Comme on sait que tout les prévisions économiques sont toujours un peu… optimiste autant convenir qu’il faudra plusieurs années pour retrouver le niveau de croissance de l’année 2019. Du coup situation qui va générer une plus grande prudence de la part des investisseurs, des acteurs économiques et des ménages qui va faire se succéder une crise de la demande à une crise de la, l’une alimentant l’autre évidemment et  réciproquement.

6 milliards pour les salaires à l’hôpital (Olivier Véran)

6 milliards pour les salaires à l’hôpital (Olivier  Véran)

Le ministre de la Santé a avancé le chiffre de six milliards d’euros «pour les hôpitaux, les établissements médico-sociaux (publics) et les établissements privés», a indiqué à l’AFP un des participants. Cette somme inclut une augmentation générale des salaires des agents de la fonction publique hospitalière (hôpitaux, Ehpad…), une refonte des primes, ainsi que des hausses ciblées sur certaines professions, qui pourraient être étendues aux établissements privés, ont précisé trois autres sources.

Selon un projet d’accord présenté lors d’une précédente réunion, vendredi, ces hausses ciblées concerneraient notamment les catégories soignantes (infirmiers, aides-soignants) et médico-techniques (techniciens de laboratoire, manipulateurs radio). Ce document, remis aux syndicats, prévoyait que l’augmentation générale des salaires dans le secteur public entre en vigueur «à compter du 1er juillet» pour le million d’agents du secteur public, qu’ils soient titulaires ou contractuels.

Pour un responsable syndical, la négociation salariale peut désormais commencer car «on connaît enfin le bas de la fourchette». À deux semaines de la conclusion du «Ségur», «on entre dans le ‘money-time’», ajoute-t-il. Lancée fin mai, cette vaste concertation pilotée par l’ancienne dirigeante de la CFDT Nicole Notat doit concrétiser d’ici mi-juillet le «plan massif de revalorisation et d’investissement» promis par Emmanuel Macron en pleine épidémie de coronavirus.

Le compte n’y est toujours pas

Mais pour certains syndicats, qui revendiquent au préalable une «revalorisation générale des salaires» d’au moins 300 euros net par mois dans les établissements publics, le compte n’y est toujours pas. De plus, l’éventualité de devoir partager une partie de la somme avec le secteur privé, qui ne figurait pas dans le projet d’accord, a défavorablement surpris plusieurs participants. «Il faut que le gouvernement revoie complètement sa copie», estime même une responsable syndicale, pour qui «la pression est sur l’exécutif, qui a une obligation de résultat».

Après le succès de leur journée d’action le 16 juin, qui a réuni plusieurs dizaines de milliers de manifestants dans toute la France, plusieurs syndicats (CGT, FO, SUD, Unsa) et collectifs de soignants (Inter-Hôpitaux, Inter-Urgences) ont appelé à de nouveaux rassemblements le 30 juin. Une autre mobilisation est aussi envisagée le 14 juillet, sous une forme encore non définie, alors que le gouvernement a prévu de rendre hommage aux soignants en ce jour de fête nationale, où le traditionnel défilé militaire sera remplacé par une cérémonie sur la place de la Concorde.

les principaux syndicats de médecins ne se sont pas joints à ces initiatives, même si leur dernière réunion au ministère a tourné court mardi matin.

Mécontents de l’absence de calendrier et de chiffrage concernant leurs rémunérations, ils ont quitté la table au bout d’une heure pour «montrer (leur) mauvaise humeur». Ils réclament notamment une hausse immédiate de 300 euros net mensuel pour les internes et une forte revalorisation de leur grille de salaire, avec un minimum de 5.000 euros net en début de carrière et jusqu’à 10.000 euros en fin de carrière. Les praticiens hospitaliers en sauront peut-être davantage lors d’une nouvelle séance de discussion programmée vendredi.

l’Ordre des médecins veut sanctionner le professeur Perronne

l’Ordre des médecins veut sanctionner le professeur Perronne

La guerre des experts mais aussi des intérêts économiques continuent à propos des traitements concernant le Coronavirus. Il y a eu d’abord hier cette violente attaque du Professeur Raoult contre la politique sanitaire conduite par les autorités françaises, en même temps la justification de la pertinence de son propre traitement via la chloroquine. Aussi d’une mise en cause de certains intérêts de laboratoires trop liés à l’industrie pharmaceutique y compris certains de leurs dirigeants. Un récent livre sorti par le professeur Péronne défenseur des thèses professeur Raoult fait l’objet  dune demande de sanctions de la part conseil de l’ordre des médecins dont on sait il est plutôt traditionaliste pour ne pas dire davantage Cette instruction fait suite à ses propos tenus dans les médias dans le cadre de la promotion de son livre réquisitoire sur la gestion de la crise du Covid-19 (Y a-t-il une erreur qu’ILS n’ont pas commise ?, Albin Michel). Le médecin a notamment affirmé sur BFMTV que l’hydroxychloroquine aurait permis d’éviter 25.000 décès si elle avait été prescrite plus massivement en France. Il a aussi accusé des médecins du CHU de Nantes d’avoir « laisser crever son beau-frère » en refusant de lui prescrire le traitement recommandé par le Pr Didier Raoult.

Le conseil de l’Ordre, « alerté par les propos tenus dans de nombreux médias par le Pr Christian Perronne, a saisi le conseil départemental de l’Ordre des médecins des Hauts-de-Seine. Il lui a été demandé de se saisir et d’instruire le dossier du Pr Perronne et d’informer le CNOM des suites qui seront données. »

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