Archive mensuelle de juin 2020

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Municipales à Paris : Hidalgo en tête

Municipales à Paris : Hidalgo en tête

Selon un dernier sondage Ifop-Fiducial pour le JDD et Sud Radio publié vendredi soir, la maire PS sortante récolte 44% des intentions de vote des Parisiens. Elle est stable par rapport à la précédente enquête réalisée au début du mois et conserve neuf points d’avance sur sa principale adversaire, la LR Rachida Dati (35%). La candidate de la droite parisienne progresse de deux points en trois semaines et la chef de file d’En Marche, Agnès Buzyn, baisse d’autant, à 18%.

« La socialiste dispose toujours d’un socle très solide, résume Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. Son score est supérieur à la seule addition de son score de premier tour (29,33%) et de celui des écologistes (10,79%). » Son électorat semble aussi le plus consolidé, avec 87% des sondés qui disent être sûrs de leur choix contre 82% pour ceux de Dati et 69% seulement pour Buzyn.

A l’inverse, Rachida Dati (22,72% des voix au premier tour) « fait le plein à droite en prenant sur Buzyn, poursuit Dabi. Pour la candidate LREM, l’effet toboggan n’est pas impossible. Sa baisse peut s’expliquer à la fois par un ‘vote utile’ vers Dati, pour ceux qui veulent absolument battre Hidalgo, mais elle peut aussi être liée à sa campagne chaotique. » Pour le sondeur, il est en tout cas très rare de voir un candidat stagner ainsi en voix entre les deux tours, puisqu’elle avait obtenu 17,26% des suffrages le 15 mars.

Près  d’un électeur de Buzyn sur cinq (18%) se reporterait aujourd’hui sur Dati. Anne Hidalgo profiterait pour sa part d’un très bon report des électeurs écologistes mais aussi d’une partie de ceux du dissident macroniste Cédric Villani (7,88% des voix au premier tour) et des Insoumis conduits en mars par Danielle Simonnet (4,59%). Ces deux derniers ne se sont maintenus que dans un seul arrondissement, là où ils se présentaient : le 14e pour le député-mathématicien, le 20e pour la fidèle de Jean-Luc Mélenchon.

Selon le sondeur ,  Frédéric Dabi, « ce sondage montre qu’Anne Hidalgo continue de progresser dans les arrondissements de gauche et Rachida Dati prend des points dans ceux de droite », ce qui ne bouleverserait donc pas la donne au final.

Coronavirus Europe : remontée des inquiétudes

Coronavirus Europe : remontée des inquiétudes

Alors que la présidente de la banque centrale européenne venait de déclarer que la crise sanitaire avait sans doute atteint son pic en Europe, on a appris en même temps la remontée particulièrement inquiétante de la contamination au États-Unis, en Amérique latine et en Amérique du Sud. Au total le nombre de contaminés ne cesse d’augmenter au plan mondial et la crise est encore loin d’être maîtrisée. On craint même en Europe que la croissance du virus aux États-Unis contribue à créer une seconde vague en Europe

Les Etats-Unis ont enregistré jeudi un nouveau record de contaminations en une journée depuis avril dernier tandis qu’en Europe, les autorités portugaises ont reconfiné certaines zones dans la région de Lisbonne.

Sur le plan des valeurs Les cours du pétrole refluent à cause des inquiétudes sur la crise sanitaire et la perspective d’une augmentation de la production américaine alors que les stocks sont déjà à un niveau record. Le baril de Brent lâche 0,9% à 40,68 euros et celui du brut léger américain 1,45% à 38,16 euros.

Les dépenses de consommation des ménages aux Etats-Unis ont fortement rebondi en mai, montrent les statistiques officielles publiées vendredi, mais ce mouvement pourrait être de courte durée en raison de la baisse des revenus et de la montée du chômage.

“Dans l’ensemble, la statistique mitigée d’aujourd’hui valide le point de vue selon lequel l’économie a surmonté le pire mais illustre que le chemin de la reprise sera agité”, a déclaré Joe Manimbo chez Western Union Business Solutions

Réouverture des frontières de l’union économique : décision reportée.. à cause des Etats-Unis ?

Réouverture des frontières de l’union économique : décision reportée.. à cause des Etats-Unis ?  

Les évolutions de la crise sanitaire globalement en progression au plan mondial n’ont pas permis aux Etats européens de se mettre d’accord sur une ouverture totale européenne. De toute manière, les Etats-Unis, le Brésil et la Russie ne devraient pas figurer sur cette liste en raison de la persistance, voire de l’expansion, de l’épidémie liée au nouveau coronavirus sur leur territoire.

 

Les ambassadeurs des Vingt-Sept se sont réunis pour tenter d’établir les critères permettant de garantir à partir de mercredi un accès libre et sans quarantaine à l’UE.

Une liste de 10 à 20 pays leur a été soumise mais beaucoup d’ambassadeurs ont dit avoir besoin de consulter leur gouvernement au préalable, ont rapporté des diplomates.

Cette liste ne comprenait pas les Etats-Unis, le Brésil et la Russie, selon un diplomate.

Coronavirus France : 26 morts ; baisse des hospitalisés

Coronavirus France : 26 morts  ; baisse des hospitalisés

 

26 décès supplémentaires dus au nouveau coronavirus, ce qui porte le bilan à 29.778 morts dans le pays depuis le début de l’épidémie, a annoncé vendredi la direction générale de la santé (DGS).

Le nombre de personnes hospitalisées continue de baisser, à 8.886, soit 255 de moins que jeudi. La tendance est la même dans les services de réanimation avec 17 patients en moins par rapport à la veille pour un total de 634 malades atteints d’une forme grave du COVID-19, la maladie provoquée par le coronavirus.

Le total de cas groupés de contaminations (“clusters”) est de 277 depuis le 9 mai, deux jours avant le début du déconfinement, dont 75 sont encore en cours d’investigation, a précisé la DGS.

Le nombre de cas confirmés de contamination a été revu en très nette hausse vendredi par Santé publique France à 162.936, contre 161.348 à la date de mercredi (+1.588), les chiffres n’ayant pas été mis à jour jeudi en raison d’un problème de remontée des données.

Actu, éco, social, politique : les plus lus

Actu, éco, social, politique : les plus lus

 

Ecocide :c’est quoi ?

Ecocide :c’est quoi ?

La Convention citoyenne pour le climat souhaite soumettre à référendum la pénalisation de l’écocide. Marie Toussaint, députée européenne et cofondatrice de l’association Notre affaire à tous, se réjouit de cette décision. Elle explique à La Tribune le sens de cette notion qu’elle défend.

Peu connue jusqu’ici en dehors de quelques cercles de juristes, la notion d’ »écocide » vient d’être consacrée par la Convention citoyenne pour le climat. Les 150 citoyens tirés au sort, et chargés de trouver un consensus sur un panel de mesures permettant de réduire d’au moins 40 % les émissions de gaz à effet de serre de la France avant 2030, proposent entre autres d« adopter une loi qui pénalise le crime d’écocide », et de soumettre cette idée aux Français dans le cadre d’un référendum.

La députée européenne Marie Toussaint milite depuis des années pour la reconnaissance d’un telle notion, en France comme à l’international. Avec l’une des principales militantes françaises de cette cause, Valérie Cabanes, elle a fondé l’association Notre affaire à tous, dont la mission est notamment d’utiliser le droit comme levier pour la lutte contre le changement climatique, et qui avec d’autres ONG est à l’origine de la pétition puis de l’action en justice contre l’Etat français pour insuffisance de l’action climatique, connues sous le nom de L’Affaire du siècle. La Tribune l’a interrogée sur le sens et les origines de cette notion, ainsi que sur le regard qu’elle porte sur le travail de la CCC.

Parmi les 149 propositions que la CCC a votées dimanche, figure la pénalisation du crime d’écocide. En quoi consisterait une telle infraction?

MARIE TOUSSAINT - Telle qu’elle a été conçue jusqu’à présent, elle consiste en un crime contre l’environnement, impliquant une atteinte grave à un ou plusieurs écosystèmes: les océans, les forêts, les rivières etc. Pour faire bref, deux versions ont été formulées, qui font débat: pour que l’atteinte grave soit répréhensible, on peut en effet exiger qu’elle soit intentionnelle ou alors  – comme c’est le cas pour les crimes contre l’humanité définis par le traité de Rome et jugés par la Cour pénale internationale (CPI)-

Daher: moins de 1000 licenciements ?

Daher: moins de 1000 licenciements ?

Le directeur général de Daher Didier Kayat explique dans une interview accordée à La Tribune qu’il compte bien sauver le maximum d’emplois et passer sous la barre des 1.000 licenciements en France. Cette crise violente va faire perdre à Daher entre 300 et 400 millions d’euros de chiffre d’affaires et entre 80 à 100 millions d’EBITDA et d’EBIT en 2020.

 

Cette journée était à la fois importante et douloureuse pour le groupe Daher avec le coup d’envoi du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). Quel est l’impact de la crise sur Daher ?


DIDIER KAYAT : 
Face à une crise violente et inédite, Daher doit faire face à une baisse brutale d’activité que nous estimons à 40% sur l’année 2020. Nous allons donc perdre de 300 à 400 millions de chiffre d’affaires et de 80 à 100 millions d’EBITDA et d’EBIT cette année. Le groupe perd de l’argent tous les jours, je suis donc obligé de réagir en traitant deux sujets : la capacité industrielle et le dimensionnement des effectifs par rapport à la charge prévisionnelle de l’entreprise. Pendant la crise, nous avons constaté une surcapacité industrielle de 45%. Cela veut dire que nos usines ne tournent aujourd’hui en moyenne qu’à 55% de leurs capacités. Notre usine de Nantes (thermoplastique pour l’A350) n’est encore aujourd’hui qu’à 25%. Dans deux à trois ans, en sortie de crise, Daher aura encore un tiers de surcapacités industrielles si on ne fait rien. Nous avons clairement un problème de surcapacités industrielles en France et nous devons adapter le groupe à sa charge prévisionnelle.

Qu’allez-vous faire pour absorber cette surcapacité industrielle ?
Après avoir étudié tous les scénarios possibles, nous avons proposé aujourd’hui aux partenaires sociaux de nous désengager de l’usine d’aérostructures de Saint-Julien-de-Chédon (région Centre, ndlr) tout en recherchant activement un repreneur pour ce site. A sa fermeture, nous privilégions le scénario d’une cession. Nous avons déjà des marques d’intérêt pour cette usine. Sur une période de deux ans, nous allons progressivement transférer un certain nombre d’activités de ce site vers nos usines de Tarbes et de Nantes. Nous avons besoin de deux ans pour effectuer ce transfert. Cette usine sera disponible fin 2022 pour un repreneur au moment du redémarrage des cadences dans l’aéronautique. Cela peut également permettre de limiter l’impact sur l’emploi de ce site, qui emploie 300 personnes environ, dont 200 compagnons et 100 cols blancs.

Confirmez-vous les chiffres de 1.300 CDI supprimés, qui ont circulé ces dernières semaines ?
Sur le volet emploi, nous avons déjà traité 400 départs au sein de nos sites à l’étranger (États-Unis, Mexique, Maroc). Nous avons également dû nous séparer des intérimaires : de 1.700  environ, il n’y en aura plus que 300 en juillet. Enfin, nous avons lancé aujourd’hui avec les organisations syndicales des négociations sur un Plan de sauvegarde l’emploi (PSE), qui vont durer six mois.

Marché : une sévère correction à venir avec les contradictions de la cote

Marché : une sévère correction à venir avec les contradictions de la cote

Il est clair qu’on constate une nette contradiction entre la remontée des cours boursiers et la dégradation économique et sociale. Même si les perspectives économiques ne paraissent pas aussi noires que dans les scénarios les plus pessimistes ,il n’empêche que la croissance en 2020 subira une chute importante qui ne sera même pas compensée par celle de 2021. D’où un décalage incompréhensible entre ces deux tendances. Peut-être certains hypothèquent-t-ils sur les énormes gains de productivité qui pourraient être fait grâce aux plans de licenciement qui compenseraient alors plus que largement la baisse de la demande. Le problème c’est que les croissances internationaux sont surtout alimentées par la demande intérieure. Pourtant la baisse attendue du pouvoir d’achat moyen risque de porter atteinte au niveau global  de la demande, donc au niveau de l’activité et des rentabilités en attendre. «Au milieu de la tragédie humaine et de la récession économique causées par la pandémie, la récente augmentation de l’appétit pour le risque sur les marchés financiers a retenu l’attention des analystes», résument dans un blog Tobias Adrian, conseiller financier du FMI, et Fabio Natalucci, responsable du GFSR. Ils s’inquiètent du fait que les investisseurs semblent parier sur une aide «solide et durable des Banques centrales qui soutiendra une reprise rapide, même si les données économiques indiquent une récession plus profonde que prévu». Le FMI a prévenu mercredi que la récession mondiale en 2020 serait plus sévère qu’estimé en avril (-4,9%) et il observe une reprise plus lente que prévu au début du troisième trimestre.

«Cette divergence fait naître le spectre d’une nouvelle correction des prix des actifs à risque si l’attitude des investisseurs changeait, menaçant la reprise», ajoutent-ils. C’est à la mi-mars qu’à Wall Street l’indice vedette, le Dow Jones, est entré en «bear market», c’est à dire une tendance à la baisse, perdant plus de 30% par rapport à son dernier record. Mais à partir de fin mars/début avril, les indices ont entamé une nette remontée. La hausse est depuis presque ininterrompue en dépit de petits creux mi-avril, mi-mai et début juin.

Le soutien «sans précédent» et «non conventionnel» des autorités qui ont déployé liquidités, prêts et taux d’intérêt bas, «a sans aucun doute amorti l’impact de la pandémie sur l’économie mondiale et atténué le danger immédiat pour le système financier mondial», selon le GFSR. Mais la dette des entreprises, qui était déjà élevée avant la pandémie, après une décennie de taux d’intérêt bas, a maintenant atteint des «niveaux historiquement élevés» et la dette des ménages augmente également, ce qui pourrait créer des problèmes si les emprunteurs ne sont pas en mesure de rembourser dans un contexte de lente reprise, relève le rapport.

Si l’aide des gouvernements et des banques centrales était incontournable pour éviter des vagues encore plus grandes de licenciements et de faillites, la facilité d’obtention des crédits, pourrait entraîner des «effets pervers», mettent-ils en garde.

Coronavirus Mexique : plus de 25 000 morts

Coronavirus Mexique : plus de 25 000 morts

25.000 personnes sont mortes au Mexique du Covid-19 et quelques 200.000 autres ont été contaminées depuis le début de l’épidémie dans ce pays de 127 millions d’habitants, selon les autorités. En près de trois mois, le nombre de cas confirmés de contamination au coronavirus atteint «202.951 au jour d’aujourd’hui», tandis que «nous déplorons la mort de 25.060 personnes des suites de l’épidémie», a déclaré jeudi José Luis Alomía, directeur général du département d’épidémiologie du ministère de la Santé mexicain, lors d’une conférence de presse.

Mercredi, 24.324 morts et 196.847 personnes contaminées avaient été enregistrées.

Les trois premiers cas de contamination au Mexique ont été constatés le 28 février. La dernière semaine de mars, le gouvernement a suspendu ses activités non essentielles. Le 1er juin, la réouverture de ces activités a commencé progressivement. La ville de Mexico demeure dans un état d’urgence maximale. Le Mexique a une proportion de contaminations de 159 pour 100.000 habitants, selon les chiffres présentés ce jeudi lors de la conférence de presse.

Le pays, qui compte 127 millions d’habitants, est en septième position pour le nombre de morts liés à l’épidémie. Les chiffres des décès et des contaminations liées au virus dépassent largement les 8.000 décès maximum que prévoyait le ministère de la Santé, qui a entretemps revu ses estimations à la hausse avec un bilan annoncé de 35.000 morts. Cela placerait le pays devant la France, l’Espagne et l’Italie.

Parmi les 36 pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le Mexique est celui qui effectue le moins de tests de dépistage, avec 3,15 pour 1.000 habitants.

Automobiles: réussite de la prime à la conversion

Automobiles: réussite de la prime la conversion

le gouvernement avait promis 200.000 primes à la conversion automobile, qu’il comptait utiliser d’ici la fin de l’année. Or, les amateurs ont été rapides au démarrage: selon plusieurs sources concordantes, les 200.000 primes devraient être épuisées entre la mi-juillet et la fin juillet, soit en moins de deux mois.

Au Conseil national des professions de l’automobile (CNPA), qui regroupe les professionnels de la vente, de la réparation et des services, on préfère ne pas s’emballer: «Il est encore prématuré de confirmer à quelle date nous aurons atteint l’objectif fixé par le plan de relance automobile, selon Xavier Horent, le délégué général du CNPA. Nous sommes en train de remonter ces données auprès des distributeurs, en lien avec les ministères concernés.

BFM/RMC : du flottement aussi dans la ligne éditoriale

BFM/RMC : du flottement aussi dans la ligne éditoriale

 

On comprend évidemment que les salariés de BFM (BFM et station( next radio -TV–Altice) soient particulièrement remontés contre la perspective de supprimer jusqu’à presque 400 CDI auxquels il faudrait ajouter 200 intermittents. Une ponction de l’ordre de 30 % des effectifs. En cause sans doute comme pour la plupart des médias, la perspective de bénéfices en très nette réduction avec l’écroulement de la recette publicitaire qui constitue pour l’essentiel la ressource principale. D’une certaine manière, BFM et autres radios télé Altice est victime de la chute d’activité liée au Coronavirus. En outre ces médias ont été particulièrement affectés aussi par une certaine crise de confiance. Ainsi pendant la crise sanitaire, c’est surtout France Info a été le plus consulté. Ceci étant la marge de confiance des médias classiques demeure faible par rapport au potentiel. (25% des Franais  préfèrent internet). D’après plusieurs enquêtes, les Français ne seraient qu’environ 1 % à croire dans la parole des institutions politiques à propos des informations de la crise sanitaire. Le problème, c’est qu’il ne serait pas plus de 7 % à croire dans la parole des médias classiques. BFM a assez longtemps bénéficié d’une certaine cote reposant notamment sur l’approfondissement de ses informations. Reste que pendant la crise sanitaire la ligne éditoriale a nettement évolué BFM et autres ont largement servi la soupe au pouvoir en justifiant à chaque fois les mesures officielles. Il faut voir par exemple comment hier sur BFM le procès a été conduit contre le professeur Raoult par des différents intervenants véritables représentants de cet écosystème médiatique qui répète à peu près dans les salons comme sur les chaînes à peu près les mêmes approximations et les mêmes contrevérités.

 Ne parlons pas des pseudos experts journalistes spécialisés provisoirement qui ont additionné les contradictions et les contrevérités ne comprenant strictement rien par exemple aux méthodologies, il est vrai un peu complexe et exposées par exemple par le professeur Raoult mais pas seulement. Des journalistes comme d’habitude restent à la surface des choses, ils approfondissent peu. Ils fondent leur opinion  sur  la mode du moment. Sans parler de la tendance à tout politiser y compris quand il s’agit de questions éloignées des préoccupations non politiciennes. Chez BFM il y a aussi cette tentative permanente d’articuler une sorte de ligne éditoriale faite d’intervention sérieuse, mais aussi de populisme, voire de people  et de soutien au pouvoirs  économiques et politiques.

Sondage : 25 % des Français méfiants vis-à-vis d’un vaccin contre le Covid-19

Sondage : 25 % des Français méfiants vis-à-vis d’un vaccin contre le Covid-19

-Selon plusieurs enquêtes en ligne réalisées par des chercheurs membres du projet Coconel, près d’un quart des Français ne compteraient pas se faire vacciner contre le Covid. Une méfiance évidemment entretenue sans doute déjà par toutes les interrogations qui tournent du travail des lobbies des  industriels de la pharmacie se livrent à auprès des Etats auprès des laboratoires et des experts pour valoriser des traitements pour l’instant non scientifiquement reconnus.

Pourtant il est certain qu’à vaccin serait la meilleure protection contre la maladie reste que certaines pathologies aucun vaccin n’a pu être trouvé à ce jour. Une réaction qui peut étonner au regard de la bataille que se livrent les laboratoires du monde entier afin de créer le précieux vaccin«Un vaccin sûr et efficace pourrait être le seul outil permettant un retour du monde à un sentiment de normalité», avait ainsi estimé le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, en avril dernier. Si aucun vaccin n’est encore sur le marché, l’OMS a bon espoir que cette perspective aboutisse des 2021 mais rien n’est sûr en ce domaine. Pour les médias mêmes les milieux scientifiques sont très critiques sur l’efficacité des différents traitements.

 

Sondage vitesse limite: 110 km/h: 75% contre

Sondage vitesse limite: 110 km/h: 75% contre

Selon une étude menée auprès d’un millier de Français les 24 et 25 juin par Odoxa pour Le Figaro et France Info la limitation de vitesse à 110 km/h sur autoroute proposée par la Convention citoyenne pour le climat est massivement rejetée (74%) par les Français. Le rejet est le même, si ce n’est pire, que celui enregistré il y a deux ans lors de l’annonce du passage à 80 km/h sur les routes nationales, prélude au mouvement des Gilets jaunes.

Inflammable donc pour l’exécutif, cette proposition a été défendue ces derniers jours par plusieurs ministres, dont Élisabeth Borne, la ministre de la Transition écologique et solidaire, qui s’y est par exemple dite favorable «à titre personnel» sur BFMTV, ou encore l’eurodéputé écologiste Yannick Jadot. Pourtant, même les sympathisants d’EELV ne sont que 47% à y être favorables. Le but principal de cette mesure – faire baisser la pollution émise par les voitures – n’est pas non plus jugé crédible : 55% des Français pensent qu’abaisser la vitesse de 20 km/h ne permettra pas de l’atteindre.

Sur le reste, les 150 citoyens tirés au sort pour composer la Convention peuvent se réjouir : les Français sont largement en faveur de leurs propositions. Rénovation énergétique obligatoire des bâtiments, révision de la Constitution pour y intégrer la préservation de l’environnement, et même la création d’un crime «d’écocide» remportent leur adhésion. Il faut préciser tout de même qu’environ 4 Français sur 10 n’ont pas entendu parler de la Convention. Les autres pensent globalement que si ces propositions étaient mises en place, elles seraient efficaces et réalistes.

Seul hic : les Français interrogés sont très sceptiques quant à l’avenir de ces propositions. Près de 73% d’entre eux pensent que seule une petite partie des propositions sera appliquée par Emmanuel Macron et le gouvernement. En conséquence, ils sont très majoritaires (81%) à vouloir que les principales mesures proposées par la Convention soient soumises à un référendum.

 

Industrie : La crise pourrait détruire un demi-million d’emplois dans l’industrie en deux ans

Industrie : La crise pourrait détruire un demi-million d’emplois dans l’industrie en deux ans

Presque un quart des salariés de l’industrie pourrait disparaître dans les deux ans. , selon l’étude réalisée par Strategy& pour l’UIMM (L’entité de conseil en stratégie d’entreprise du cabinet PwC)qui   a en effet mesuré l’impact de la crise économique et sanitaire sur ce secteur qui pèse 10 % du PIB, emploie 2,1 millions de salariés dans l’Hexagone et génère quelque 200 milliards d’euros de valeur ajoutée par an. Les résultats, établis sur la base d’études portant sur les crises sanitaires, des déclarations de dirigeants du secteur et des dernières prévisions économiques publiées, laissent craindre le pire.

Selon le scénario établi (modéré, central ou pessimiste), la crise va en effet conduire à la destruction de 187.000 à 463.000 emplois directs dans l’industrie manufacturière ces deux prochaines années.

Sarkozy : les révélations du parquet financier vont compliquer le dossier

Sarkozy : les révélations du parquet financier vont compliquer le dossier

Il est clair que la révélation d’enquête menée auprès d’avocats par le parquet national financier va complexifier le dossiers Sarkozy. En droit en effet,  l’institution juridique, parquet national financier ou non, ne peut en effet faire des investigations dans le dossier des avocats. Du coup, cette affaire va plutôt arranger Sarkozy qui pourra se prévaloir d’un délit d’illégalité dans  des affaires dans lesquelles il est impliqué. Les avocats ne vont pas manquer médiatiquement d’étouffer le fond par cette erreur d’investigation judiciaire.

Du coup le parquet financier national pourrait même mais être mis en cause avoir échappé aux règles de droit concernant la défense Un péché originel que le parquet national financier (PNF) n’a pas fini d’expier. Il en est finalement du parquet national financier comme de la cour de justice de la république réservée aux membres du gouvernement. Ces institutions judiciaires n’échappent pas en faite aux pressions politiques au financières qu’elles sont pourtant en charge de juger. Six ans après sa création, le voici englué par les deux affaires politico-financières qui ont fait sa gloire médiatique et désormais le marquent au fer rouge : celles des écoutes de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy et des emplois fictifs concernant son ancien premier ministre François Fillon. L’une, à quelques mois de son procès, l’autre à quelques jours d’un verdict très attendu.

Après les déclarations de son ex-dirigeante, Éliane Houlette, sur des pressions de sa hiérarchie lors de la dernière présidentielle, Le Point révèle que lors de l’affaire Sarkozy, le PNF a exploité les fadettes des ­cabinets des plus grands pénalistes, à savoir Hervé Temime, Éric Dupond-Moretti - qui annonce porter plainte -, Jean Veil, Pierre Haïk, Jacqueline Laffont, Marie-Alix Canu-Bernard. Des avocats couverts par le secret professionnel. Il s’agissait de trouver à l’époque « la taupe » qui aurait renseigné Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog, son avocat, sur les écoutes dont ils faisaient l’objet en janvier 2014. L’enquête préliminaire menée à grands frais a été clôturée six ans plus tard sans avoir rien donné. Réagissant sur Twitter, l’ex-président a demandé à ce que « toute la vérité soit établie sur les circonstances qui ont permis cette invraisemblable accumulation de manquements et de dysfonctionnements ».

Malgré les protestations à l’époque des syndicats de magistrats. « Comment rassurer les Français sur une justice indépendante, quand les procureurs sont nommés sur proposition du garde des Sceaux, en sachant que l’Élysée n’est jamais trop loin, et qu’en plus ce parquet a une compétence exclusive pour choisir et traiter les affaires les plus sensibles », s’insurge encore Céline Parisot, présidente de l’Union syndicale des magistrats qui, à la création du PNF, avait mis en garde contre ce cocktail explosif. Car à la question de la nomination s’ajoute celle du champ de compétence de ce parquet. Par une circulaire du 31 janvier 2014, il peut revendiquer les affaires les plus complexes – ce qui se comprend pour un parquet spécialisé – mais aussi et surtout… les plus sensibles au plan médiatique, comme l’affaire Fillon justement.

 

À cela s’ajoute la personnalité d’Éliane Houlette, premier procureur financier et très proche de Jean-Louis Nadal qui dirige à l’époque la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. Autant dire que tout politique passe par les fourches caudines de ce duo de choc. Dès sa nomination, elle s’entoure d’une équipe de jeunes magistrats dévouée à la cause et qu’elle fait à sa main avec autoritarisme. État dans l’État judiciaire, claquemuré d’abord boulevard des Italiens puis dans les hauts étages du tribunal de Paris, avec comme credo celui de l’efficacité judiciaire, le PNF s’enferme dans le culte de l’enquête préliminaire, secrète, discrétionnaire et sans contradictoire et un système de cour qui finira par craquer.

Deux dérives que paie cher le parquet national financier aujourd’hui en termes de crédibilité et de réputation. Les affinités électives et les désaffections violentes de la haute magistrate pour ses subordonnés participeront à la montée des tensions. Quelques mois avant son départ, au printemps 2019, l’un de ses adjoints fera un signalement au parquet général contre sa patronne pour dénoncer un conflit d’intérêts dans une affaire de délit d’initié. Puis elle sera soupçonnée de violation du secret de l’instruction dans une affaire d’emplois fictifs à Marseille sur fond… d’écoutes. À cela se rajoute une sombre affaire de harcèlement sexuel parmi les dix-huit magistrats de l’équipe. À son départ, le climat est si délétère que le parquet général assure la régence pour éviter une guerre de succession sanglante entre favoris et disgraciés, le temps de la nomination de Jean-François ­Bonhert.

À son arrivée, il devait penser que son premier enjeu serait celui d’une réorganisation pacifiée. Aujourd’hui, il s’agit surtout d’affirmer la légitimité d’une institution qui s’est par ailleurs imposée dans le club très fermé de la justice financière internationale. À l’actif de sa jeune histoire, des succès qui lui valent le respect de ses alter ego étrangers : comme les affaires HSBC, Société générale, ­Carmignac ou Google. « Enfin, rappellent en substance des avocats d’affaires aussi différents que Christophe Ingrain du cabinet Darrois ou Kami Haeri de Quinn Emanuel, la France est prise judiciairement au sérieux à l’international. C’est une protection pour nos clients français de pouvoir affirmer l’action du parquet financier et de ne pas être poursuivis à l’aveugle par la justice britannique ou américaine. »

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