Archive mensuelle de juin 2020

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Actu, économie, social, politique, les plus lus

 

 

Les relations complexes de la Chine avec l’Afrique

Les relations complexes de la Chine avec l’Afrique

 le sinologue Thierry Pairault explique les relations complexes de la Chine avec l’Afrique ( l’Opinion)

Profitant du coronavirus, la Chine est particulièrement active pour recréer ou conforter ses réseaux dans les pays en développement. Il y a des enjeux historiques et la période actuelle permet de réactiver l’esprit et la solidarité des pays non alignés exprimés lors de la Conférence de Bandung en 1955. Le discours anti-occidental prospère à Pékin à l’heure du bras de fer avec les Etats-Unis. La Chine met en œuvre une communication volontariste et flamboyante à travers sa diplomatie du masque. Le discours est bien rodé et vient combler un vide, car les pays occidentaux n’ont pas grand-chose à raconter qui séduise les pays en développement. De ce point de vue, Pékin joue sur du velours.

Les Occidentaux mettent la pression sur la Chine pour qu’elle annule la dette envers les pays africains. Quel est son montant ?

Il est difficile de le savoir exactement, mais l’endettement n’est pas aussi important qu’on le pense. Récemment, les médias francophones ont avancé le chiffre de 145 milliards de dollars qui représenterait 40 % de la dette africaine. En fait, il s’agit du montant des prêts publics bilatéraux octroyés par la Chine entre 2000 et 2017 aux pays d’Afrique subsaharienne. Or, certains de ces prêts ont déjà été remboursés, sont en voie de l’être ou ont été annulés. En 2017, le montant de la dette bilatérale que l’Afrique subsaharienne devait à la Chine pouvait être de 58 milliards de dollars, soit 13 % de la dette totale à long terme ou 17 % de la dette bénéficiant d’une garantie publique. On est loin des 40 %. Mais pour en estimer l’impact budgétaire annuel, il faudrait connaître le service de la dette, c’est-à-dire l’ensemble des remboursements du principal et du paiement des intérêts.

Un certain nombre de contrats semblent mentionner aussi des remboursements en matières premières…

Certains contrats font l’objet de clauses en garantissant le secret et donc certains prêts ne sont pas connus. Certains incluent des remboursements en matières premières. Avec la baisse des cours de ces produits comme le pétrole, la Chine s’est rendu compte qu’elle était perdante, d’où leur raréfaction. Il y a aussi les prêts accordés directement par les entreprises chinoises à des Etats, dont on ne connaît généralement pas les termes.

La Chine n’a qu’un statut d’observateur au Club de Paris, groupe informel de créanciers publics dont le rôle est de restructurer collectivement les dettes. Voyez-vous Pékin participer à un effort collectif d’annulation de dette des pays africains ?

La Chine accepte rarement les annulations de dettes pures et simples. Elle ne devrait pas changer de comportement, ne serait-ce que parce que cela l’obligerait à plus de transparence, un exercice auquel elle n’est pas préparée. Elle préfère négocier de manière bilatérale avec les pays du Sud. Pékin devrait toutefois faire quelques gestes sur la dette africaine au-delà du moratoire, en proposant des restructurations, ne serait-ce que pour ne pas perdre la face publiquement alors que les pays occidentaux cherchent à l’attirer dans un piège de l’annulation de dette.

Les pays africains ont récemment critiqué Pékin à propos du traitement de leurs ressortissants durant le confinement en Chine. Est-ce la fin de l’idylle ?

Au-delà de critiques somme toute assez limitées, la voix des pays africains ne semble pas assez puissante pour forcer la Chine à véritablement modifier son comportement. Les Etats africains ont trop besoin de la Chine sur le double plan politique et économique. Et les pays occidentaux cherchent surtout à la mettre en porte-à-faux par rapport à une diplomatie dont la générosité affichée est très relative. Une étude récente du Centre pour le développement global (CDG), un think tank basé à Washington, montre que les conditions de prêts de la Banque mondiale sont en règle générale plus avantageuses que celles accordées par les banques publiques chinoises. Mais le montant des prêts de ces dernières est souvent beaucoup plus élevé, ce qui fait la différence quand il faut financer de grands projets d’infrastructures.

La crise actuelle est-elle de nature à remettre en cause un certain nombre de grands projets chinois en Afrique, notamment à l’Est ?

La vitrine chinoise dans la Corne de l’Afrique connaît une période difficile. Plus de deux ans après son inauguration, la liaison Addis-Abeba - Djibouti construite avec une expertise et des capitaux chinois est à la peine d’autant que la capacité de transformation industrielle et commerciale des zones franches chinoises a été à l’évidence très surévaluée. D’ailleurs, l’Ethiopie est récemment allée renégocier sa dette sur le chemin de fer. De surcroît, elle s’ouvre à des concurrents naturels de Djibouti pour son accès à la mer et entreprend de construire des liaisons avec des financements non chinois à destination du port de Berbera au Somaliland, de Port-Soudan au Soudan et de Massawa en Érythrée…

L’Europe évoque des relocalisations industrielles au niveau régional. L’Afrique en profitera-t-elle en raison de sa proximité ?

Les relocalisations éventuelles se feront dans un contexte différent des délocalisations initiales. Jusqu’à une période récente, les coûts de main-d’œuvre prévalaient dans le choix des industriels. Or, c’est la proximité des marchés sur fond de robotisation qui fonde actuellement la relocalisation avec une multiplication des centres de production. Donc, les industriels se tourneront surtout vers les pays proches de leurs marchés disposant d’ingénieurs compétents à des salaires avantageux. Les pays d’Afrique du Nord pourraient plus facilement en profiter que ceux d’Afrique subsaharienne. La Chine a de son côté renoncé à délocaliser ses industries. Elle pousse aussi à la robotisation : quitte à avoir des chômeurs, autant garder les bénéfices de la production sur son territoire.

«Un risque de corona numérique»

«Un risque de  corona numérique»

Pierre Bessé , expert en cyberséurité, spécialisé dans le pilotage des risques pour les ETI et les grands groupes notamment du domaine de l’énergie, de l’agroalimentaire ou de l’automobile attire l’attention dans l’Opinion sur les risque d’une cyberattaques d’envergure

Nous sortons à peine d’une période de confinement causée par une pandémie. Et selon vous, nous devons déjà être en alerte sur d’autres risques.

Le contexte de la pandémie a amplifié le risque de cyberattaques préexistant. Ce risque n’est pas né avec le Covid-19 et le confinement, il est présent depuis des années, mais il s’est accru avec le travail à distance et sa mise en œuvre dans la précipitation. Les entreprises se sont organisées dans l’urgence. Cela a fonctionné, mais a aussi fragilisé leurs infrastructures tech. Avec la pandémie, le monde a découvert et affronté un péril nouveau. On a dû arrêter l’économie planétaire, créer des pertes financières colossales dont on maîtrise mal encore le chiffrage. Et pourtant, des alertes existaient, que personne n’a vraiment écoutées et prises en compte. Pour les cyberattaques, on est exactement dans le même schéma. Les experts alertent, mais personne n’écoute.

Quelle est la réalité de la cybermenace sur nos économies ?

Le risque numérique, cela fait une dizaine d’années qu’il plane. Il s’est accéléré depuis 2017 et le surgissement de Wanna Cry et Petya, des malware qui ont infecté des régions entières. Ils ont, par exemple, causé 240 millions de pertes chez Saint-Gobain, paralysé Renault pendant plusieurs jours et bloqué le système informatique d’hôpitaux en Angleterre. Puis, la vie est revenue à la normale, le temps est passé. Et d’autres attaques ont eu lieu : depuis janvier 2019, on en a dénombré des dizaines, de tous ordres. L’attaque du réseau hydraulique en Israël. Celle de la société de services informatiques Altran qui a été arrêté 28 jours dans 34 pays, son système d’information bloqué, verrouillé de l’extérieur. La société Eurofins a enregistré 70 millions d’euros de pertes après une attaque ciblée par malware. Fleury Michon a vu son cloud pris d’assaut. Bouygues construction a subi une attaque en janvier dernier, elle a laissé 3 200 collaborateurs sans accès aux ressources numériques de l’entreprise. En avril, c’est la chaîne hôtelière Mariott qui a été piratée : 5,2 millions de données clients ont été volées, c’était la deuxième vague d’attaque sur le groupe. La semaine passée, chez Easyjet, des hackers ont siphonné les données de 9 millions de clients, ce qui va probablement valoir au groupe une class action à 20 milliards de dollars aux Etats Unis. Tous ces événements, qui se répètent, s’accélèrent, restent traités par les entreprises comme l’équivalent de la grippe saisonnière chez les humains, avec fatalisme. Pas plus que les gens qui en ont été malades ne se vaccinent préventivement l’année suivante en France contre la grippe qui fait pourtant des morts chaque année, les entreprises ne changent leurs pratiques après une attaque. Elles s’en sortent en dépensant beaucoup mais ne réagissent pas. Le quotidien reprend ses droits. En 2018, nous avons sondé les ETI : 70 % des entreprises reconnaissaient avoir été attaquées, mais seules 30 % en ont tiré des conséquences en investissant pour renforcer la robustesse de leur système ou la formation des équipes. Elles sont à la merci de la menace, bien plus sévère, d’une pandémie numérique.

« Les entreprises et les pouvoirs publics doivent acculturer tous les collaborateurs, et globalement toute la population, afin qu’ils adoptent la posture adaptée »

De quelle nature est la menace ?

Elle pourrait être globale, ou locale, cibler par exemple les réseaux d’eau ou d’électricité, ce sont des scénarios envisagés par les autorités. Elle pourrait venir d’un groupe terroriste, d’un Etat malfaisant. Une cyberattaque ne durerait sans doute pas deux mois et demi, comme le Covid-19, mais dix jours. On s’en sortirait sans doute… Mais les conséquences économiques et sociales pourraient être bien plus violentes que le Covid. Nous n’échapperons pas à un équivalent numérique du Covid-19 et nous devons vite nous servir de ce que nous avons appris pour y faire face. La 5G va accélérer sa survenue. Il y aura 25 milliards objets connectés en 2021 et, en 2029, probablement 150 milliards. Ce sont autant de portes d’entrées et de failles pour la propagation d’un virus.

Face à ce risque cyber, que faut-il faire ? Comment se préparer ?

Beaucoup de choses se font déjà, au niveau des Etats, mais il faut faire plus, accélérer la mise en place des procédures de réponse et de réaction. Il faut travailler sur des scénarios pour ne pas être démunis lorsque l’attaque surviendra. L’Etat doit vite construire des systèmes de protection et de résilience, comme c’est le cas pour les pandémies, les attentats terroristes. Des process à déployer en cas d’attaque. En France, l’Ansii, l’agence de sécurité informatique, mobilise de cercles de travail et de réflexion au niveau européen. L’écosystème maritime a créé des cellules, des initiatives multiples face à ce risque émergent. Mais les entreprises et les particuliers ne sont pas du tout dans le coup. Ils ignorent jusqu’à l’existence de la menace. Ils doivent apprendre à se protéger, à protéger leur écosystème numérique. Les entreprises et les pouvoirs publics doivent acculturer tous les collaborateurs, et globalement toute la population, afin qu’ils adoptent la posture adaptée. On a implanté dans notre culture, rapidement, la nécessité du port des masques et l’usage du gel hydroalcoolique ! La cybermenace doit être traitée de la même façon, d’autant que les failles sont, pour beaucoup identifiables (phishing, malware, ransomware). On pourrait mieux prévenir si on formait les populations à la prophylaxie numérique. Il faut ancrer des habitudes sanitaires face aux ordinateurs et aux objets connectés. Même les jeunes générations les ignorent.

 

 

Total : une résolution favorable au climat recueille 17 %

Total : une résolution favorable au climat recueille 17 %

Ce n’est pas encore la grande révolution écologique chez Total mais les idées progressent entre parenthèses exemple l’association de Total à des constructeurs automobiles concernant les piles). « 16,8 % des actionnaires du géant pétrolier ont voté en faveur de la première résolution climat jamais déposée en France, marquant enfin un réveil des actionnaires sur leur responsabilité à pousser un grand groupe pétrolier vers une profonde transformation », fait valoir Lucie Pinson de l’ONG Reclaim Finance.

Fait notable pour l’ONG : estimant que Total a fait des progrès mais qu’il lui faudra de la souplesse pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris, BNP Paribas Asset Management s’est abstenue de voter. « Cela fait trois ans que BNP Paribas est supposé engager Total sur les questions climatiques. Pourtant, en s’abstenant, BNP Paribas affirme aujourd’hui que ces engagements ne sont pas suffisants », interprète Lucie Pinson.

Même satisfecit chez Meeschaert qui a porté cette résolution avec la Banque Postale et le Crédit Mutuel. « Le conseil d’administration de Total ne pourra pas faire fi de ce vote qui atteste d’une préoccupation forte d’un cinquième de l’actionnariat. Le score de 16,8 % dépasse ceux obtenus par des résolutions similaires présentées par les actionnaires de BP ou d’Equinor. Pour Total le signal est d’autant plus fort que l’entreprise a publié une nouvelle ambition climat début mai qui aurait pu convaincre », estime Aurélie Baudhuin, directeur de la recherche ISR chez Meeschaert AM.

Émeutes États-Unis : un contexte économique, racial et politique favorable

Émeutes États-Unis : un contexte économique, racial et politique favorable

 

Depuis l’arrivée de Trump  aux États-Unis il y a une sorte d’hystérisation  des différents sujets de division qu’il s’agisse d’aspects économiques, de sécurité de politique ou même de sujets raciaux. Des événements utilisés aussi à des fins électoraux dans la perspective des élections présidentielles.

De fait,  les résultats économiques de l’année en cours et même de 2021 risquent de ne n’être pas très favorable à Trump qui d’où l’intérêt intérêt à déplacer les sujets de mécontentement . on objectera que cela se pratique dans de nombreux autres pays mais sans doute pas avec une telle hystérie qu’aux États-Unis.Des émeutes ont été signalées dans presque toutes les grandes villes du pays, cette nuit. Des quartiers entiers de Los Angeles ont flambé, des pillages ont eu lieu et des voitures ont été brûlées à Chicago, des coups de feu ont été entendus dans le centre-ville d’Indianapolis. A New York, police et manifestants se sont affrontés.

Au total, ce sont au moins 75 villes qui auraient été plongées dans le chaos. Et une vingtaine d’entre elles ont imposé un couvre-feu, notamment Miami, Atlanta et Los Angeles. La Garde nationale a été déployée dans une dizaine d’Etats.

Les protestations contre la mort de George Floyd et le ras-le-bol face aux violences policières qui visent les minorités s’accompagnent d’une tension sociale exacerbée alors que la crise du Covid-19 a tué plus de 100.000 Américains et précipité 40 millions d’entre eux vers le chômage.

L’administration Trump, elle, rejette la faute sur des « groupes d’extrême gauche ». Selon le secrétaire à la Justice William Barr, ces violences ont été « organisées et planifiées par des groupes anarchistes et d’extrême gauche, qui utilisent des méthodes similaires à celles des antifas ». Il a promis de poursuivre en justice tous ceux qui se rendraient dans un autre Etat pour manifester et participer aux violences. « Les Etats-Unis vont désigner les antifas comme organisation terroriste », a annoncé pour sa part Donald Trump sur Twitter, désignant aussi les médias comme responsables des violences.

 

Dépenses de mode net tassement

Dépenses de mode net tassement

 

 

Par définition la mode et ce qui se démode. Du coup, le Corona virus aura peut-être permis de faire un saut de collection en réduisant les budgets qui y sont consacrés. En moyenne, les ménages dépensent 1200 € par an à l’achat  de vêtements. Une somme en réduction constante d’une part que la mode est de plus en plus diverse, aussi  parce que les prix sont légèrement à la baisse. Le Coronavirus a peut-être remis en question certains modes consommation d’autant que la météo très versatile indique pas vraiment s’il convient de se préparer à acheter des vêtements de printemps ou d’été. Sans parler des hypothèques posées sur le volume et la nature des vacances. Le budget mode des Françaises a encore baissé, selon les chiffres publiés par la Fédération française du prêt à porter féminin.  Les jeunes filles de 13 à 24 ans restent les principales consommatrices de vêtements, avec un budget moyen de 575 euros par an, en recul de 11% en un an. Les 25-54 ans dépensent en moyenne 351 euros, un montant stable. Le budget des 55-64 ans a progressé de 4,75%, à 419 euros.  »J’ai dû un peu réduire mes achats car ce sont mes parents qui payaient », explique ainsi Jennifer, qui dépensait 400 euros par mois. « Mon budget a baissé car les prix ont baissé », analyse Sarah (300 euros par mois de budget). « Toutes mes amies s’habillent comme moi », assure Sophie, qui y consacre 150 à 180 euros par mois.

En revanche, les dépenses ont continué à croître chez les hommes. « La première impression qu’on donne aux autres est importante », explique Vincent, qui dit dépenser environ 250 euros par mois. « Beaucoup de gens se fient à l’image qu’on donne », abonde Julian, dont le budget est de 400 euros par mois, mais largement financé par la revente de ses vêtements d’occasion. « Porter des vêtements qu’on aime bien permet d’être bien dans sa peau », justifie Nathan, qui affiche un budget de 200 euros par mois. « Cela permet de s’intégrer à son groupe, de se sentir bien par rapport aux autres, de ne pas se sentir différent », expliquent Gabriel et Ylian (40 euros de budget par mois). De son côté, Gauthier (qui y consacre 30 euros par mois) assure: « j’essaie d’acheter les vêtements qui me plaisent mais je n’ai pas toujours le budget, et au final ce n’est pas si important… »

Dans une étude récente, l’Insee chiffrait à 1.230 euros par an les dépenses d’un ménage en achat de vêtements, un chiffre en recul de 1,3% par an depuis la crise de 2008.

Coronavirus Italie : tassement

Coronavirus Italie : tassement

75 nouveaux décès liés au COVID-19 ce dimanche à 75 en Italie, contre 111 la veille, a annoncé la Protection civile, qui fait par ailleurs état d’une baisse des nouveaux cas de contamination qui reculent à 355 contre 416 samedi.

Le nombre de patients hospitalisés en soins intensifs a lui aussi reculé à 435 contre 450 la veille, confirmant la tendance à l’oeuvre depuis plusieurs semaines.

Depuis le 21 février, l’épidémie a tué 33.415 personnes en Italie, faisant du pays le troisième le plus mortellement touché par l’épidémie derrière les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.

Les retraites seront payées avec la dette

Les retraites seront payées avec la dette

 

 

Il n’y a pas de miracle , les plans à coup de milliards  s’accumulent mais pour l’essentiel cela sera payé avec la dette. C’est déjà vrai pour le budget de l’État qui sans emprunt ne pourrait pas fonctionner. C’est vrai aussi les retraites du fait report voire d’annulation de cotisations. Une demande d’avance sera donc faite au gouvernement de l’Agirc-Arrco, la caisse de retraite complémentaire des salariés du privé, qui perçoit normalement chaque mois environ 7 milliards d’euros de cotisations de 18 millions d’actifs afin de pouvoir reverser 6 milliards d’euros de pensions à 13 millions de retraités et 1 milliard à l’État au titre . Comme le gouvernement n’a pas le premier sou , il empruntera à son tour. Et certains pourront  considérer que la boucle bouclée: l’impôt finance quand il peut les dépenses de fonctionnement; pour le reste ;le financement est assuré par la dette dont certains pensent d’ailleurs qu’elle n’a pas besoin dans l’être remboursée sauf que 60 % de cette dette et assurée par des investisseurs étrangers. De toute évidence la martingale de la dette ne pourra fonctionner très longtemps même s’il fallait dans l’urgence pallier à des insuffisances chroniques pour éviter  de bloquer encore davantage l’appareil de production et le pouvoir d’achat.

 

Vente voitures neuves en baisse de 50,34%: baisse de 50 % en mai-

Vente voitures neuves en baisse de 50,34%: baisse de 50 % en mai-

En gros, on a  immatriculé de l’ordre  de 100 000 véhicules le mois dernier c’est-à-dire la moitié du chiffre attendu. En cause évidemment la paralysie de la production des aussi la fermetures des concessionnaires Les immatriculations de voitures neuves du groupe PSA , qui regroupe les marques Peugeot, Citroën, DS, Opel et Vauxhall, ont chuté de 56,07% par rapport au même mois de 2019.

Le groupe Renault (marques Renault, Dacia et Alpine), déjà ébranlé l’an dernier par les difficultés de son partenaire Nissan et par la dégradation de plusieurs marchés émergents qui ont fait son succès, a vu quant à lui ses immatriculations en France décliner de 50,39% le mois dernier. Au total sur l’année en une diminution de leur au moins 10 %;

Coronavirus Royaume-Uni : 215 morts en 24h

Coronavirus Royaume-Uni : 215 morts en 24h

 

- Le Royaume-Uni est toujours l’un des pays les plus touchés par le virus.  215 nouveaux morts liés au COVID-19 en l’espace de 24 heures, ont annoncé samedi les autorités gouvernementales.

Au total, l’épidémie a tué 38.376 personnes dans le pays, un bilan qui le situe au deuxième rang des pays les plus mortellement touchés dans le monde, derrière les Etats-Unis.

Achat de véhicules propres : surtout le remplacement de petits véhicules

Achat de  véhicules propres : surtout le remplacement de petits véhicules

Le plan automobile a le mérite de poser la problématique des moteurs électriques et  hybrides mais pour l’essentiel il va surtout servir à amortir les énormes stocks de voitures non vendues. Une vente qui va surtout bénéficier aux petits véhicules dont d’ailleurs la plupart sont construits à l’étranger. Des véhicules qui peut-être consommeront 1 l de moins en 100 km mais guère plus

Le décret publié dimanche au Journal officiel institue d’abord, jusqu’à la fin de l’année, une hausse du bonus écologique pour acheter un véhicule neuf hybride, qui passe de 6000 à 7000 euros pour les particuliers et de 3000 à 5000 euros pour les entreprises et les collectivités. Il crée par ailleurs un bonus écologique de 2000 euros pour l’achat d’un véhicule hybride (essence électrique) rechargeable et fait passer la prime à la conversion jusqu’à 3000 euros pour un véhicule thermique et jusqu’à 5000 euros pour un véhicule électrique ou hybride rechargeable.

Par ailleurs, le plafond de revenu fiscal permettant de bénéficier de primes plus importantes est relevé à 18.000 euros. Enfin, la prime à la casse pour le remplacement d’un véhicule par un autre moins polluant est élargie aux véhicules essence immatriculés avant 2006 et aux diesels d’avant 2011. D’autres mesures resteront en place l’an prochain, comme le doublement, dans la limite de 1000 euros, de la bonification de la prime à la conversion pour les personnes habitant ou travaillant dans des zones à faibles émissions.

L’ensemble des mesures visant à soutenir la demande et à aider les constructeurs représente un effort de 1 milliard d’euros, sur un plan de soutien à la filière supérieur à 8 milliards d’euros qui inclut notamment les prêts garantis et les mesures de chômage partiel.

 

 

«Relocalisation, mode d’emploi; des éoliennes entièrement étrangères !

 «Relocalisation, mode d’emploi; des éoliennes entièrement étrangères !

On sait que l’industrie française a perdu de l’ordre d’un million d’emplois industriels en 30 à 40 ans. On a même constaté l’incapacité d’un pays aussi développé que la France a fabriquer des objets aussi peu élaborés que des masques de protection. Du coup, la problématique de la relocalisation est posée un peu partout. Il est clair qu’il faudra des périodes de transition car on ne pas change du jour au lendemain les modes de production, de distribution et de consommation. Pour autant pourrait peut-être différer certains investissements qui n’apportent rien économiquement C’est le cas par exemple d’une éolienne actuellement en construction Chigné ( Maine et Loire). Pratiquement cet investissement n’apportera strictement rien au plan économique local   puisque pour l’essentiel les éoliennes sont fabriquées à l’étranger, montées par des entreprises étrangères et des salariés étrangers.  le seul bénéficiaire sera le propriétaire du terrain qui laissera à la collectivité le soin de démolir l’installation devenue une inutile au bout de 20 ans. Car bien évidemment les héritiers refuseront d’investir de l’ordre de 500 000 € dans la démolition de l’éolienne devenue obsolète. Par, parenthèse on se demande avec quel argent sera financé cet investissement énergétiquement, et  économiquement inutile. Avec l’argent d’une part du contribuable, d’autre part  du consommateur d’autre part qui paye l’électricité au moins le double de son prix (surtout en ce moment avec l’effondrement du prix pétrole.)

Plus globalement peut s’interroger sur l’urgence d’installation de ce type au moment où se multiplient les demandes de plans à plusieurs milliards dans  peu près tous les secteurs économiques, sociaux voire sociétaux.

 

 

Pétrole: La production au plus bas

 

Pétrole: La  production au plus bas

 

Il est clair que la reprise qui commence à peine n’est pas suffisante pour absorber une production de pétrole même réduite de. Ce n’est sans doute que vers la fin de l’année que la demande sera un peu plus dynamique. L’Organisation des 13 pays exportateurs de pétrole a pompé en moyenne 24,77 millions de barils par jour (bpj) ce mois-ci, soit une baisse de 5,91 millions de bpj par rapport au niveau d’avril, qui a été révisé.

En avril dernier, pour enrayer la baisse des cours de l’or noir tombé à 16 dollars le baril, l’OPEP, la Russie et d’autres pays producteurs de premier plan se sont entendus pour réduire leur production de 9,7 millions de barils par jour à compter du 1er mai et pour deux mois, soit près de 10% de la demande mondiale, dans le cadre d’un accord jugé historique.

“L’OPEP a réalisé un démarrage en trombe en mai grâce à sa dernière baisse de production, réduisant l’offre de cinq millions de bpj par rapport à avril”, a souligné pour Reuters Daniel Gerber, directeur général de Petro-Logistics, un cabinet spécialisé dans le suivi de l’offre de pétrole.

“Le respect de l’accord (de réduction) est cependant loin d’être parfait”, a-t-il toutefois noté, observant que certains pays n’ont pas réussi à réduire leur niveau de production car l’accord a été signé moins de quatre semaines avant son entrée en vigueur. Notons aussi que le respect des réductions de production est plus ou moins appliqué dans certains pays dans la mesure où la ressource parfois le moteur même de l’économie et même la principale ressource budgétaire.

Le Nigeria et l’Irak ont par exemple affiché un taux de conformité à l’accord de seulement 38% et 19% respectivement, bien loin du niveau enregistré par l’Arabie saoudite (96%), des Emirats arabes unis (93%) et du Koweit (72%).

Croissance Chine: très petite remontée en mai

Croissance Chine: très petite remontée en mai

 

En mai on a légèrement franchi la barre qui sépare la contraction DE LA CROISSANCE.

L’indice PMI manufacturier officiel a cependant ralenti à 50.6 en mai contre 50.8 le mois précédent, Il s’agit d’une progression relativement conforme au consensus, qui donnait un indice à 51.

L’économie chinoise s’était contractée à 6.8% au premier trimestre pour la première fois depuis l’introduction des statistiques officielles sur la croissance, alors que la propagation du coronavirus et les mesures de confinement strictes paralysaient l’activité.

Bien que l’activité économique ait repris, plusieurs fabricant sont en difficulté la demande extérieure ayant chuté. La demande intérieure reste elle aussi faible dans un contexte où les inquiétudes quant à la progression du chômage et la crainte d’une deuxième vague de contamination se font sentir.

Une étude portant sur le secteur des services chinois montre que l’activité a progressé à un rythme plus rapide en mai au fur et à mesure de la levée des mesures de confinement.

G7 : faute de participants , Trump reporte le sommet

G7 : faute de participants , Trump reporte le sommet

 

L’absence de Merkel aura été déterminante pour reporter le G7organisé cette fois par le président américain. Une absence assez diplomatique pour l’Allemagne qui ne souhaite pas se trouver coincée dans les contradictions entre la Chine et les États-Unis. Il semble bien que le président américain ait l’intention de porter à l’ordre du jour la question chinoise et cela évidemment aussi  à des fins de politique intérieure.

L’Allemagne veut ménager ses intérêts tant en Chine aux États-Unis. Le président américain en profite pour changer le dimensionnement du G7 et l’étendre à d’autres pays comme l’Australie, la Russie, la Corée du Sud et l’Inde

.Le problème avec Trump c’est qu’il est partisan de genre de réunion à 7, 8 ou 10 voire12  mais qu’ils ne se sent pas tenus par les déclarations communes.  Ainsi par exemple il ne s’est jamais privé de critiquer les déclarations communes. Il n’y a donc pas simplement une question de dimensionnement de la rencontre internationale mais aussi son rôle. De ce point de vue, la priorité des priorités de Trump et de faire prendre position au maximum de pays contre la Chine. Pas vraiment de quoi mettre à l’aise certain participants potentiels

Durant le vol retour de Cap Canaveral, Trump a déclaré aux journalistes que les pays formant actuellement le G7 étaient “très datés”.“Je reporte le sommet car je ne pense pas que le G7 représente convenablement ce qui se passe dans le monde”, a-t-il ajouté. Il n’était pas clair si Trump souhaitait inviter les pays supplémentaires dans l’idée d’étendre le G7 de façon permanente.

La porte-parole de la Maison blanche, Alyssa Farah, a annoncé que Trump désire que les pays parlent de la Chine durant le sommet. Ce report est inattendu, Trump ayant souhaité réunir le groupe des grands pays développés à Washington afin de démontrer que les Etats-Unis sortent de l’épidémie de coronavirus, épidémie qui a, à ce jour, tué plus de 103.000 américains.

D’après la Maison blanche, le président français Emmanuel Macron soutenait l’idée d’une rencontre mais le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, avait refusé l’offre disant qu’il y avait trop de risques sanitaire. La chancelière allemande Angela Merkel a elle aussi décliné l’invitation.

Le G7 regroupe les Etats-Unis, l’Italie, le Japon, le Canada, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni.

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