Archive mensuelle de juin 2020

Page 13 sur 35

Onfray: «La gauche acéphale»

Onfray: «La gauche acéphale»

TRIBUNE – Dans un texte lumineux ( le Monde) , le philosophe explique pourquoi et comment, en changeant de combat et d’idéologie, la gauche actuelle a fini par oublier la France et les Français.

Il y eut une guerre franco-allemande perdue par la France dont on ne parle pas: c’est celle qui a opposé l’idéaliste Marx au pragmatique Proudhon.

Marx a bien sûr gagné ce combat. Il eut un allié de poids avec Lénine puis Staline, qui ont appliqué la théorie communiste sur une grande partie de l’Europe. Je sais que les dévots du concept estiment que le goulag n’était pas chez Marx, mais la légitimation de la violence s’y trouve. Or, le goulag n’est jamais que l’une des formes prises par cette violence.

Les intellectuels ont été nombreux à souscrire à la fable marxiste au XXe siècle, car elle réjouit leur goût pour les idées, les concepts, les mots, le verbe, la rhétorique, la dialectique, la sophistique. L’idéalisme marxiste a dominé la vie intellectuelle française pendant la moitié d’un siècle, jusqu’en 68. Car le mois de mai enterre cette vieille gauche portée par Sartre en France au profit d’un gauchisme structuraliste incarné par Foucault et quelques autres. Le vieux marxisme à la papa

 

 

Coronavirus: la contagion repasse au-dessus de un

Coronavirus: la contagion repasse au-dessus de un

Dans ces cinq régions françaises, dont trois de métropole, le taux de reproduction «R effectif», qui correspond au nombre moyen de personnes infectées par un cas de Covid-19, est repassé au-dessus de 1. Un indicateur important pour le suivi de l’épidémie: «Une valeur supérieure à 1 est en faveur d’une tendance à l’augmentation du nombre de cas», met en garde Santé publique France (SpF) dans son dernier bulletin épidémiologique publié jeudi 18 juin.

Coronavirus: le déconfinement pour des spectacles et des raisons politiciennes

  • Coronavirus: le déconfinement pour des spectacles et des raisons politiciennes
  • On se demande bien sur quelle recommandation scientifique s’est fondé le gouvernement pour autoriser la réouverture de salle de spectacle type cinéma d’autant que les mesures dites de vigilance paraissent relativement floues. Sans doute des préoccupations médicales ont-elles été pris en compte mais c’est sans doute aussi le ras-le-bol général qui a compté davantage que le reste.  Il y avait de toute évidence un véritable problème économique et social qui se posait à nombre de sociétés de spectacle et qui se pose d’ailleurs encore pour certaines. D’où la nécessité de répondre à cette demande de plus en plus pressante.

 

Un deuxième train de mesures de déconfinement entrera en application le 11 juillet, date qui marquera la fin de l’état d’urgence sanitaire sur le territoire métropolitain. A cette date, les croisières fluviales seront de nouveau autorisées. «En coordination avec nos partenaires européens, il pourra être décidé de reprendre les croisières en mer entre les ports européens, pour les navires dont la capacité ne dépasse pas une limite fixée par arrêté ministériel», selon le communiqué de Matignon. En Outre, les stades et hippodromes seront ouverts au public, avec une jauge maximale de 5.000 personnes. Comme pour les salles de spectacle, les activités rassemblant plus de 1.500 personnes devront donner lieu à déclaration, afin que puissent être garanties le respect des précautions nécessaires. Des précautions difficilement compréhensibles et surtout applicables.

Le championnat de France de football 2019-2020 a été définitivement arrêté le 8 mars en raison de l’épidémie. La Ligue de football professionnel espère un démarrage de la saison prochaine le 23 août.

A partir de septembre enfin «et sous réserve d’une nouvelle évaluation de la situation épidémiologique, la rentrée pourra être marquée par de nouveaux assouplissements». Il s’agit de l’ouverture des établissements accueillants des foires, expositions et salons et «le cas échéant» de l’ouverture des discothèques et des croisières maritimes internationales. «Cette nouvelle étape dans le plan de déconfinement réaffirme la liberté comme règle et fait de l’interdiction une exception. Elle repose donc d’abord sur le sens de la responsabilité des Français, qui doivent continuer à faire preuve d’une attitude exemplaire pour combattre l’épidémie», selon le communiqué. Bref quand la problématique économique prend le pas sur la priorité sanitaire et s’appuie sur le ras-le-bol général. En d’autres termes, la prise en compte de dimensions scientifiques quand cela arrange le pouvoir politique. Cela au moment où précisément on découvre de nouveaux clusters y compris en métropole avec la possibilité d’une mutation du virus !

Coronavirus Brésil : un million de contaminations

Coronavirus Brésil :  un million de contaminations

 

Situation toujours catastrophique et surtout mal maîtrisée de la part du Brésil concernant le Coronavirus. Le plus grand pays d’Amérique latine compte au total 1.032.913 cas de contamination après un bond très important de 54.771 nouveaux cas d’infection en une journée et déplore 48.954 décès, après 1.206 morts supplémentaires en 24 heures, selon ces données jugées très sous-estimées par les scientifiques.

Coronavirus: boutiques fermées aux Etats-Unis

Coronavirus: boutiques fermées aux Etats-Unis

 

la situation sanitaire est encore loin d’être maîtrisée au États-Unis. Pour preuve certaines grandes marques réduisent la présence commerciale. Par exemple Apple a annoncé vendredi qu’il fermait de nouveau provisoirement certaines boutiques dans plusieurs Etats des Etats-Unis confrontés à une résurgence des cas de contamination par le nouveau coronavirus.

Cette décision porte sur une dizaine de boutiques réparties entre la Floride, la Caroline du Nord, la Caroline du Sud et l’Arizona.

A Wall Street, le titre Apple perdait 0,5% au moment de cette annonce.

L’épidémie se poursuit aux Etats-Unis sur un rythme élevé, avec plus de 2,2 millions de personnes touchées par le coronavirus et au moins 118.396 morts, selon un décompte réalisé par l’agence Reuters.

 

Banque centrale Russie : vers un taux zéro ?

La banque centrale de Russie n’a pas encore atteint le taux zéro son principal taux directeur mais là elle a prononcé une baisse historique de  taux directeur à un plus bas historique de 4,50%, via une réduction de 100 points de base plus massive que d’habitude.

Elle a en outre prévenu qu’elle pourrait procéder à une nouvelle baisse de taux prochainement dans un contexte de faible risque inflationniste et de crise économique provoquée par la pandémie de nouveau coronavirus. Une baisse qui n’est pas terminée et qui pourrait la conduire proche précisément de ce taux zéro

“Si la situation évolue conformément au scénario de base, la Banque de Russie envisagera la nécessité d’une réduction supplémentaire du taux directeur lors de ses prochaines réunions”, a déclaré l’institut.

La baisse de 100 points de base annoncée vendredi est conforme aux attentes des économistes interrogés par Reuters.

L’inflation en Russie était de 3,1% en rythme annuel au 15 juin, a dit la banque centrale, sous son objectif de 4%, et l’économie russe devrait se contracter de 4% à 6% cette année avant de renouer avec la croissance en 2021. À ces difficultés s’ajoutent pour la Russie un problème de financement qui repose beaucoup sur l’exportation de matières premières notamment de gaz. En dépit de l’action de l’OPEP plus les cours ne parviennent pas à remonter de manière significative et surtout durable privant ainsi la Russie d’une de ses premières ressources financières.

BMW : 10.000 intérimaires supprimés

BMW : 10.000 intérimaires supprimés

 

La ponction sociale continue chez la plupart des constructeurs. Il est clair que la demande s’est complètement écroulée pendant la période sanitaire;  les usines étaient la plupart à l’arrêt. Depuis on assiste à  l’écroulement de la demande. Cette demande devrait remonter surtout avec les mesures de soutien mais l’année 2020 est difficile à prévoir, des experts envisagent une réduction des immatriculations qui pourraient se situer dans une fourchette de 20 à 30 % pour l’année en cours. Après Renault après bien d’autres c’est au tour de BMW ne pas renouveler pas les contrats de 10.000 employés intérimaires afin de réduire ses coûts face à la crise du coronavirus, a-t-on appris auprès du constructeur vendredi.

La direction de BMW a annoncé vendredi la conclusion d’un accord avec le comité d’entreprise sur un ensemble de mesures touchant le personnel, dans le but d’assurer un “avenir viable” à l’entreprise.

L’objectif, dit cet accord, est de réduire les effectifs sans licenciement, via le non-remplacements des départs notamment.

Le groupe a également suspendu sa coopération avec Daimler sur le développement de la voiture autonome.

La décision a été prise par accord mutuel et amical entre les deux constructeurs concurrents. Cette collaboration, engagée l’an dernier, pourrait reprendre à une date ultérieure, a précisé Daimler dans un communiqué

Le coronavirus France 28 morts en 24 heures en France

Le coronavirus France 28 morts en 24 heures en France

 

28 morts supplémentaires liés au coronavirus ces dernières 24 heures en milieu hospitalier, a annoncé jeudi la direction générale de la santé, qui ajoute que la baisse continue du nombre de personnes hospitalisées observée depuis plus de deux mois se poursuit.

Le nombre de personnes hospitalisées pour leur contamination au coronavirus a reculé à 10.125, soit 142 de moins que mercredi et au plus bas depuis le 23 mars.

Les services de réanimation traitaient jeudi 752 patients atteints du COVID-19, soit 20 de moins que la veille. Le recul est continu depuis le pic atteint le 8 avril dernier, quand 7.148 malades étaient en réanimation. Il faut remonter au 17 mars pour retrouver un nombre inférieur de patients en réanimation (699).

L’agence Santé publique France fait pour sa part état d’une progression de 467 cas confirmés de contamination, portant le total à 158.174 depuis le début de l’épidémie.

Attention aux clusters y compris en métropole

La DGS souligne que la Guyane et Mayotte, où le virus circule “très activement”, font toujours l’objet d’une surveillance renforcée de la part des autorités sanitaires.

En Guyane, la situation épidémique nécessite des transferts de patients et la mobilisation de renforts en cours de programmation pour anticiper toute surcharge des capacités médicales et soulager les équipes sanitaires.

A Mayotte, le nombre de cas est élevé, mais la tendance est à la baisse. Les renforts et les évacuations vers l’île de la Réunion ont permis d’éviter des tensions majeures, indique la DGS.

La direction générale de la santé relève par ailleurs que le taux de reproduction du virus a augmenté en Normandie, franchissant le seuil de vigilance.

Ce taux de reproduction, ou R0, correspond au nombre moyen de personnes infectées par un seul cas. S’il est inférieur à 1, l’épidémie recule. En Normandie, il est remonté à 1,14, précise la DGS jeudi soir.

“Cette augmentation s’explique par la détection de cas groupés, ou clusters, au sud de l’agglomération rouennaise, en cours de gestion. Cette situation reflète donc une circulation virale réelle, mais contrôlée, qui implique une vigilance accrue de la part de l’ensemble de la population”, souligne la direction générale de la santé.

Trois manifestations interdites

trois manifestations interdites

 

Curieux ces interdictions de manifester dans la mesure où le conseil d’État les a considérés comme illégales dans la cadre de la loi d’urgence. Pour cela on a dû se livrer à quelques acrobaties juridiques justifiées les unes par les risques sanitaires et les autres par les risques de troubles à l’ordre public. Tout cela sur fond populiste avec forcément la condamnation supposée par la population d’une demande de rassemblement en lien avec les violences communautaires de Dijon..  La préfecture de police a annoncé vendredi avoir interdit trois manifestations prévues samedi à Paris, en invoquant des risques de trouble à l’ordre public et de désordre à proximité des institutions, ainsi que des risques sanitaires liés à l’épidémie de coronavirus.

Une première demande d’autorisation de rassemblement, en lien avec les violences communautaires survenues en fin de semaine dernière à Dijon, a été interdite au vu des “risques de trouble à l’ordre public pouvant générer des désordres et des violences”, est-il précisé dans un communiqué.

Invoquant des risques sanitaires et de troubles à l’ordre public, le préfet de police de Paris a également interdit un rassemblement annoncé via des appels sur les réseaux sociaux mais non déclaré, prévu devant l’ambassade des Etats-Unis – située à moins d’un kilomètre du palais de l’Elysée ainsi que du ministère de l’Intérieur, notamment.

Une troisième manifestation déclarée mais présentant des risques de désordre à proximité des institutions a été interdite après le refus des organisateurs d’opter pour un parcours alternatif.

Didier Lallement, préfet de police de Paris, a par ailleurs interdit “tout rassemblement de personnes se revendiquant du mouvement des ‘Gilets jaunes’” au niveau des Champs-Elysées et dans leurs alentours. Il faut bien reconnaître que la multiplication de manifestations par certains groupuscules extrémistes donne une certaine légitimité à des manifestations qui recherchent une dimension radicale pour exister.

Brexit: deal or « no deal » le chantage réciproque !

Brexit: deal or « no deal » le chantage réciproque !

 

on se demande si du côté du Royaume-Uni et de l’union européenne on ne joue pas désormais à fait-moi peur en menaçant chacun à son tour d’un no deal le break site. Une espèce de jeu diplomatique pour pousser l’autre aux limites de sa diplomatie et finalement accepter un report des délais de négociations Chaque jour qui passe nous apporte son lot soit d’optimisme avec la possibilité peut-être au dernier moment d’aboutir à un accord avec le Royaume-Uni quitte à trouver un arrangement pour prolonger encore un peu la date  ou au contraire un vent de pessimisme avec l’affirmation que les Britanniques sont bien décidés à mettre un terme à toute relation économique et financière avec l’Europe d’ici  la fin de l’année. Il est bien difficile de savoir exactement quelle  est la stratégie de l’imprévisible Boris Johnson qui a tellement changé de position sur le sujet. Faut-il rappeler qu’au départ il était contre le brexit  pour en devenir l’un des plus grands défenseurs ,ce qui est lui a surtout permis de devenir Premier ministre.

 

Le résultat n’est guère brillant pour l’instant puisque aux dernières statistiques l’activité s’est écroulée de 20 %. Elle se redressera ,c’est évident mais restera surtout en suspens l’épineux dossier des relations financières entre la place londonienne et le reste de l’Europe. En effet la place de Londres entend conserver ses prérogatives et ne veut pas d’entraves aux relations qu’elle entretenait précédemment avec les autres places financières de l’Europe. Un sujet de discorde évidemment fondamental  qui s’ajoute un autre concernant celui de la pêche mais la ou les pêcheurs britanniques sont eux-mêmes handicapés par le problème des débouchés. Conscient du retard pris Boris Johnson et l’union européenne ont décidé d’accélérer le calendrier.

Au lieu de se rencontrer toutes les deux ou trois semaines, les deux équipes de négociations débattront quasiment sans interruption entre le 29 juin et le 31 juillet. Elles se reverront mi-août, puis en septembre.

Les responsables européens et britanniques ont choisi de taire les divergences affirmées sur plusieurs sujets clés, parmi lesquels la pêche, les équivalences réglementaires et les aides d’Etat. Leur note d’optimisme devrait alléger l’ambiance des négociations, après plusieurs sessions très négatives, à l’issue desquelles le négociateur européen en chef Michel Barnier avait clairement exprimé son agacement. Et nul doute que la reprise des rencontres en personne permettra de faciliter les échanges.

Le temps s’avère pourtant limité. Vendredi, Michael Gove, le ministre britannique en charge de la coordination des négociations, également présent à la rencontre virtuelle de lundi, a dévoilé avoir « ​officiellement confirmé que le Royaume-Uni n’étendrait pas la période de transition ​» au-delà du 31 décembre et que « ​le moment de l’extension était maintenant passé ​». A l’issue de celle-ci, les arrangements mis en place depuis 1973 entre le Royaume-Uni et l’Union européenne prendront fin.

Cette annonce a fait bondir les premiers ministres du Pays de Galles et d’Ecosse, qui avaient qualifié une telle stratégie d’« ​extraordinairement téméraire ​». En guise de protestation, ils ont donc boycotté une rencontre téléphonique prévue avec les représentants du gouvernement central. Leur message est clair ​: le gouvernement britannique portera seul la responsabilité d’un échec des négociations commerciales. La question est de savoir si Boris Johnson ne tentera pas un dernier coup politique redressé une courbe de popularité bien affectée après l’histoire du Corona virus et surtout des résultats économiques décevants. Ils pourraient au dernier événement peut-être se rabattre sur une prolongation du calendrier qui lui laisserait le temps de négocier des avantages que lui refuse pour l’instant l’union européenne.

Même si le gouvernement ne le dit pas encore, il désire donc mettre en place une période de transition qui n’en possède pas le nom. Les déclarations tonitruantes de Michael Gove sont donc trompeuses ​: il refuse de proroger le temps de négociations de l’accord mais veut prolonger le statu quo réglementaire entre les deux pays. Dans le seul but de ne pas paraître revenir sur sa parole.

Cette évolution rhétorique a principalement été favorisée par la gronde du milieu des affaires. « ​Notre industrie a besoin du soutien du gouvernement, pas d’être cassée par celui-ci ​! ​» s’est récemment agacée Elizabeth De Jong, l’une des responsables de l’Association du transport de fret. « ​Nous n’avons tout simplement pas assez de capacité disponible pour planifier les changements structurels majeurs nécessaires à un départ réussi de l’UE et pour gérer en même temps la pression sans précédent causée par le Covid-19. ​» Ainsi, 72% des 400 entreprises du secteur réclamaient une extension de la période de transition. Un sentiment partagé par la plupart des entreprises britanniques impliquées dans l’import/export.

 

Le conseil constitutionnel condamne la loi Avia .

Le conseil constitutionnel condamne  la loi Avia .

 

Une loi enterrée et qui le méritait Une loi forcément mal ficelée puisque proposant aux Gaffam eux-mêmes de gérer la censure de propos excessifs alors que la logique même de développement de ces grands du numérique et de multiplier les diatribes, oppositions ,provocations pour multiplier le trafic. Portée par la députée La République en marche (LaRem) Laetitia Avia, la proposition de loi avait été définitivement adoptée par le Parlement le 13 mai dernier en dépit de l’opposition des sénateurs Les Républicains qui avaient décidé par conséquent de déposer un recours devant le Conseil constitutionnel.

Dans un communiqué, la parlementaire constate que la censure de l’article 1er vidait de sa substance le reste de la loi.

“Cette décision du Conseil constitutionnel doit pouvoir constituer une feuille de route pour améliorer un dispositif que nous savions inédit et donc perfectible”, a-t-elle écrit.

La proposition de loi donnait 24 heures aux leaders du secteur – Facebook, Twitter ou encore YouTube – pour supprimer les messages “manifestement illicites” sous peine d’amendes d’un montant maximum de 4% du chiffre d’affaires mondial des plates-formes.

Le retrait était réduit à une heure pour les contenus à caractère terroriste et pédo-pornographique.

“La censure ne sera pas confiée aux GAFAM (acronyme pour les géants du Web, Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft-NDLR). Tous ceux qui sont attachés à la liberté devraient s’en réjouir”, a réagi le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau sur Twitter.

 

Une loi enterrée et qui le méritait Une loi forcément mal ficelée puisque proposant aux Gaffam eux-mêmes de gérer la censure de propos excessifs alors que la logique même de développement de ces grands du numérique et de multiplier les diatribes, oppositions ,provocations pour multiplier le trafic. Portée par la députée La République en marche (LaRem) Laetitia Avia, la proposition de loi avait été définitivement adoptée par le Parlement le 13 mai dernier en dépit de l’opposition des sénateurs Les Républicains qui avaient décidé par conséquent de déposer un recours devant le Conseil constitutionnel.

Dans un communiqué, la parlementaire constate que la censure de l’article 1er vidait de sa substance le reste de la loi.

“Cette décision du Conseil constitutionnel doit pouvoir constituer une feuille de route pour améliorer un dispositif que nous savions inédit et donc perfectible”, a-t-elle écrit.

La proposition de loi donnait 24 heures aux leaders du secteur – Facebook, Twitter ou encore YouTube – pour supprimer les messages “manifestement illicites” sous peine d’amendes d’un montant maximum de 4% du chiffre d’affaires mondial des plates-formes.

Le retrait était réduit à une heure pour les contenus à caractère terroriste et pédo-pornographique.

“La censure ne sera pas confiée aux GAFAM (acronyme pour les géants du Web, Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft-NDLR). Tous ceux qui sont attachés à la liberté devraient s’en réjouir”, a réagi le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau sur Twitter.

Convention citoyenne pour le climat : une nouvelle manipulation !

Convention citoyenne pour le climat : une nouvelle manipulation !

 

 

Il se confirme que la fameuse convention citoyenne de 150 personnes tirées au sort pourrait être une belle manipulation pour faire avaler l’augmentation de la fiscalité et notamment la taxe carbone ! mais aussi à Macron de retrouver un peu de crédit à travers un référendum bidon du type pour ou contre l’écologie !  Le  gouvernement a donc lancé sa   convention citoyenne sur le climat dont personne n’a beaucoup parlé en raison de la crise sanitaire mais aussi de cet espèce d’auberge espagnole où toutes les idées plus ou moins pertinentes côtoient les idées les plus tordus. Un seul exemple l’alimentation de vitesse à 110 km/h sur les autoroutes. Bref l’obligation quasi obligatoire pour les usagers de l’autoroute de racheter une 2CV chevaux d’occasion Une convention citoyenne qui est composée de 150 citoyens tirés au sort bien encadrés par des experts et surtout des politiques. On voit mal ce qui pourrait sortir d’une réunion aussi composite ou évidemment on pourra facilement manipuler les participants. Cette espèce de démocratie directe est évidemment illusoire car les problèmes étudiés sont généralement complexes exigent à la fois connaissance et expérience. Or la convention citoyenne va ressembler à la discussion d’un super bistrot. Cette démarche s’inscrit dans la volonté d’écarter les corps intermédiaires et les organisations compétents sur le sujet. Le dialogue direct voulu par Macron relève tout simplement d’une méthode théocratique.

Composée de 150 citoyens tirés au sort, cette convention est chargée de “redessiner toutes les mesures concrètes d’aides aux citoyens sur la transition climatique dans le domaine des transports, de la rénovation des logements”. Le chef de l’Etat s’est engagé à ce que ses conclusions soient soumises “sans filtre”, au vote du Parlement, soit à référendum, soit à une application réglementaire directe. Mais le premier ministre a déjà prévenu : pas question de reprendre n’importe quelle proposition de la convention dont d’ailleurs presque personne ne parle tellement cette  histoire de pseudo démocratie est marginale. Pour Macon c’est une sorte d’ingénierie politique, celle de la substitution d’une sorte de démocratie du trottoir pour se débarrasser de toutes les organisations intermédiaires composées d’experts de militants et de spécialistes qui l’empêchent de mettre en œuvre ses idées de plus en plus farfelues.

 

Aménagement du territoire: La ville demain….. à la campagne !

Aménagement du territoire:  La ville demain….. à la campagne !

 

« On devrait construire les villes à la campagne car l’air y est plus pur » avait déclaré le célèbre humoriste Alphonse Allais. Une boutade évidemment mais pourtant qui devrait être pris en compte pour rééquilibrer de manière plus humaine et plus environnementale des villes devenues impossibles vivre . Des villes à la croissance dite endogène, c’est-à-dire qui rendent marchands produits et services, contraignent  à travailler pour se payer y compris des prestations plus ou moins utiles et ainsi contribuer à l’augmentation du PIB  : la croissance endogène . À l’inverse dans des villes moins importantes, les besoins sont plus réduits et les échanges également moins marchands.

Certes une ville doit pouvoir disposer d’un minimum d’équipement, d’infrastructures dans le domaine économique, social, culturel, sociétal ou de la santé. Pour autant, cela ne doit pas déboucher sur la nécessité par exemple de supprimer la totalité des établissements hospitaliers pour  les concentrer sur un seul lieu du département. On comprend qu’avec les  sciences et les nouvelles thérapies,  il soit nécessaire de disposer d’équipements de plus en plus sophistiqués mais toutes les pathologies ne nécessitent  pas ces  équipement aussi lourds, aussi coûteux également.

De la même manière rien ne condamne les villes à une extension économique incontrôlée avec multiplication des bureaux, des usines, des ateliers, des services au même endroit . Là aussi tout est question d’équilibre , la cité  a besoin d’un équipement minimum et non d’une concurrence effrénée de marques qui n’ont d’autre but que d’inciter à la dépense des ménages. Au plan culturel, d’énormes efforts ont été réalisé, par beaucoup de villes, reste que le lieu central de production et de promotion demeure Paris.

Même s’il y a quelques contre-exemples, la réussite se concrétise à Paris. Le modèle culturel peut-être évidemment différent en volume, en nature et en fréquence selon les localités mais la culture peut exister aussi ailleurs qu’à Paris ou dans les grandes métropoles. Il n’y a sans doute pas de taille idéale pour la ville mais ce qui est certain c’est qu’à partir de 50 à 100 1000 habitants la vie en général devient complexe , génère des coûts, des pertes de temps, dégrade l’environnement et d’une façon plus générale le cadre de vie. Comment comprendre qu’avec les moyens de liaison existants aujourd’hui il ne soit pas possible d’envisager un retournement complet de cette mode de la sur urbanisation source par ailleurs d’un endettement mortel puisqu’il faut compter en moyenne à Paris pour le même logement qu’en province un cout quatre fois supérieur. Du capital mort qui n’alimente que la spéculation (pour preuve la percée d’RNB). Peut-être pas des villes à la campagne mais des villes et campagnes qui  rétablissent des liens de bio diversité et de façon générale d’équilibre favorable au développement de la vie de tous et de tous. Avec aussi des villages en réseaux non condamnés à devenir des réserves d’Indiens.

Actu, éco, social, politique, les plus lus

Convention climat : un référendum même bidon pour obtenir 80 % de réponses positives ?

Convention climat : un référendum même bidon pour obtenir 80 % de réponses positives ?

En mal dans les sondages de popularité macro, pourrait se résoudre à proposer un sondage bidon pour obtenir 60 à 80 % de réponses favorables à une question forcément évidente du type pour ou contre l’écologie. Avec des propositions nunuches des 150 citoyens tirés au hasard et qui découvrent la lune. La puissance de la crise sanitaire relance cette hypothèse, à la veille de la présentation d’un «nouveau chemin». La fin de la Convention climat pourrait être l’occasion, pour le chef de l’État, d’expérimenter ce type de consultation, dont la dernière en date remonte à 2005 avec la Constitution européenne. Le référendum est l’un des outils institutionnels dont dispose le président de la République, avec la démission, la dissolution de l’Assemblée, le remaniement. Pourquoi pas aussi un referendum pour ou contre la fiscalité ?

Retour du paracétamol d’ici trois ans

Retour du paracétamol d’ici trois ans

L’antalgique le plus utilisé au monde pourrait revenir en France où il a d’ailleurs des origines en Alsace. C’est la molécule la plus répandue qui n’est d’ailleurs pas sans danger à trop forte dose. La France maîtrisait la production de cette molécule, elle  l’a  délocalisée à peu près à 90 % en Asie. A

Désormais la France veut contrôler sur son sol l’ensemble de la chaîne de production du paracétamol d’ici trois ans, ont annoncé jeudi les ministères de l’Économie et de la Santé, deux jours après l’appel du président Macron pour relocaliser certains médicaments. «Des travaux sont ainsi engagés avec Seqens, Upsa et Sanofi pour que, d’ici 3 ans, la France soit en mesure de reproduire, conditionner et distribuer du paracétamol», précise un communiqué conjoint de la secrétaire d’Etat auprès du ministère de l’Économie Agnès Pannier-Runacher et du ministre de la Santé Olivier Véran.

«Dès jeudi, nous lancerons une initiative de relocalisation de certaines productions critiques», avait annoncé mardi le président de la République à l’issue de la visite d’une usine Sanofi à Marcy-l’Étoile, dans le Rhône. «Nul ne peut concevoir que la France soit un jour dans l’incapacité de permettre à chacun d’accéder à des soins, à des traitements et à des médicaments», développe jeudi Olivier Véran.

En février, un rapport commandé par le gouvernement faisait ainsi plusieurs recommandations sur d’éventuelles pénuries de médicaments essentiels. «Sur cette base, le CSF (Comité stratégique de filière des Industries et Technologies de Santé, ndlr) élaborera un plan d’actions qui reposera sur le recensement de projets industriels pouvant faire l’objet de relocalisations, en tenant compte de leur faisabilité socio-économique, des externalités environnementales et sociales, ainsi que des critères d’éligibilité aux mesures de soutien nationales et européennes», poursuit le communiqué. «La relocalisation de la production de principes actifs de paracétamol sur le territoire national constituera un premier exemple de cette démarche», conclut-il.

1...1112131415...35



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol