Coronavirus : modification des habitudes alimentaires
Selon une étude de l’Equipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (Eren), chez un gros tiers des personnes interrogées (37,4%), « le confinement a suscité (…) des comportements nutritionnels peu favorables à la santé qui, si maintenus sur le long terme pourraient accroître le risque de pathologies chroniques », concluent ces chercheurs, d’après les réponses de 37.000 participants à la vaste étude de santé publique Nutrinet.
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Dans le détail, 35% ont pris du poids (1,8 kg en moyenne entre mars et mai), 53% ont diminué leur activité physique, 23% ont augmenté leur apport énergétique et 21% ont augmenté leur grignotage. Ce groupe a aussi eu tendance à consommer plus de sucreries, de biscuits et d’alcool et moins de produits frais, fruits et poisson en particulier.
Les participants présentant ce profil étaient plus souvent âgés de moins de 50 ans, des femmes, avec de plus faibles revenus, avec des enfants présents à la maison, en télétravail pendant le confinement, observent les chercheurs.
« Ces modifications semblent liées à la perte d’opportunités liée au confinement » : fermeture des salles de sport, des restaurants et lieux de travail, et « accès limité aux lieux d’approvisionnement alimentaire habituels », analysent les auteurs.
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