Un troisième volet pour le budget de crise
Face à la dégradation des grands équilibres, la croissance d’abord mais aussi déficit et dette, le gouvernement s’apprêterait à lancer une troisième vague de soutien à l’économie. 110 milliards d’euros ont déjà débloqués depuis le début de la crise, le gouvernement a décidé cette fois de soutenir plusieurs secteurs particulièrement touchés par le confinement, comme l’automobile, le tourisme ou l’aéronautique. Ces 40 milliards d’euros regroupent à la fois des mesures budgétaires et des mesures de soutien à la trésorerie des entreprises, par exemple via des garanties de prêts. Difficile de s’y retrouver dans l’addition globale que le ministère de l’économie avait déjà indiquée que la France avait déjà engagé des dépenses de l’art de 500 milliards ( des dépenses sans doute de nature économique sociale et sanitaire)
25 milliards nouveaux pourraient être dégagés pour aider par exemple le secteur automobile dont Renault, l’aérien et protégé des entreprises stratégiques
« L’important pour nous, c’est la croissance, le retour de la croissance et ne pas perdre du capital humain ni du capital physique, par des faillites ou des licenciements », défend-t-on à Bercy pour justifier ces chiffres impressionnants sur la crise que traverse l’économie française après huit semaines de confinement. Au total, ce projet de budget comptera 13 milliards d’euros de crédits budgétaires et 12 milliards d’euros de garanties publiques supplémentaires.
En faite, le gouvernement a d’abord rôle besoin de soutenir l’économie pour éviter le maximum de défaillance et la vague de chômage qui l’accompagne. de ce point de vue, le gouvernement est inquiet de l’extrême prudence des ménages qui prévoient de geler environ 100 milliards de leur épargne . Pourtant la consommation est essentielle soutenir la croissance puisqu’il faut sans doute prévoir une diminution du commerce international de 10 à 12 % pour la France. Les investissements pourraient diminuer d’environ 15 %. Le troisième plan n’a pas seulement pour objet soutenir mais d’ encourager le développement économique ne serait-ce que pour ne pas trop affaiblir les recettes fiscales, augmenter le déficit et la dette.
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