Un fonds pour protéger le start-up
Il est clair que certaines entreprises avec le Coronavirus ne valent plus grand-chose et quels peuvent être rachetées pour une bouchée de PAIN. Du coup comme d’autres gouvernements au Royaume-Uni par exemple , la France a décidé de mettre en place un fonds de protection des start-up
Le gouvernement français va créer un fonds de souveraineté, qui sera doté de 500 millions d’euros dont 150 disponibles dès cet été, pour éviter que des start-up nationales jugées stratégiques ne soient rachetées par des géants étrangers du numérique, en particulier américains et chinois, rapportent jeudi Le Figaro et Les Echos sur leurs sites internet.( Notons que la fragilité financière vaut aussi pour certaines grandes entreprises!)
Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, et Cédric O, secrétaire d’Etat au numérique, vont annoncer la création de ce fonds lors de la présentation vendredi d’un plan plus vaste de soutien au secteur des nouvelles technologies sur fond de crise économique liée à l’épidémie provoquée par le nouveau coronavirus.
D’après, Les Echos, ce plan de soutien à la “French Tech” atteindra près de 1,2 milliard d’euros, en grande partie financé par le programme d’investissement d’avenir (PIA).
Il prévoit aussi notamment le doublement, à 160 millions d’euros, du French Tech Bridge, le programme de prêt-relais de Bpifrance destiné à aider les entreprises à faire face à leurs difficultés de trésorerie, écrivent Le Figaro et Les Echos.
Concernant le fonds de souveraineté, il sera géré par Bpifrance et “aura pour objectif premier de préserver la souveraineté nationale, via des prises de participations minoritaires dans des entreprises stratégiques”, précise Le Figaro, selon lequel cette notion de secteur stratégique devrait être large et couvrir des start-up de l’informatique dématérialisée (“cloud”) et des biotechnologies en allant jusqu’à l’éducation, la défense ou encore les énergies renouvelables.
Le plan du gouvernement va aussi entraîner la création d’une enveloppe de prêts d’un montant total de 100 millions pour aider les entreprises qui ne peuvent bénéficier d’un prêt garanti par l’Etat, le rechargement pour 120 millions d’euros du programme de soutien à l’innovation majeure (PSIM) et le renforcement pour 115 millions des dispositifs d’aide à l’innovation, énumère le journal Les Echos.
Enfin, 200 millions d’euros viendront aider les chercheurs à exploiter commercialement leurs découvertes, ajoute le quotidien. Un plan utile bien entendu; la seule question qui se pose pour cette orientation est celui de son financement mais cela vaut pour la totalité des plans qui concernent à peu près tous les secteurs économiques
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