Services financiers à l’union européenne : Londres veut les avantages les inconvénients
D’une certaine manière Londres voudrait une sorte d’adhésion à la carte à l’union européenne en particulier pour les services financiers britanniques. Londres voudrait des garanties qui lui assurent une certaine permanence des relations financières pour ne pas être soumis aux règles ordinaires fondées sur le principe dit équivalence qui s’applique aux Etats-Unis, au Japon ou encore à Singapour, est accordé de manière unilatérale par la Commission européenne à un pays tiers si elle estime que la réglementation de ce pays “produit les mêmes effets que sa propre réglementation (européenne)”.
Mais la Grande-Bretagne veut un traitement particulier pour s’assurer que la City dispose d’un accès plus prévisible au marché européen, son principal client représentant 26 milliards de livres par an (environ 28,75 milliards d’euros).
“Le Royaume-Uni tente d’obtenir une cogestion des décisions d’équivalence financière”, a déclaré mardi un diplomate européen. “Ils veulent un processus de consultation intégré de sorte que révoquer de manière unilatérale un permis (octroyé par l’UE) ne serait pas aussi aisé qu’actuellement avec les pays tiers.”
La Commission européenne, qui négocie au nom des Vingt-Sept, a rejeté cette idée, a-t-il ajouté.
Dans le système de l’équivalence, Bruxelles peut la révoquer avec un préavis de 30 jours; Londres veut une période bien plus longue.
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