Le pétrole : les prix condamnés aussi au yo-yo

Le pétrole : les prix condamnés aussi au yo-yo

Des prix du pétrole risquent d’enregistrer de nombreux mouvements de yo-yo au cours de l’année. Le premier facteur explicatif est celui de la demande avec une activité qui en moyenne va diminuer de l’ordre de  7à 10 % pour le PIB. Moins de croissance donc moins de demande de pétrole. À l’inverse,  les pays producteurs alliés cette fois avec la Russie tentent de réduire progressivement l’offre  pour essayer de faire remonter les prix. Le problème c’est que en dépit de cette réduction la production est encore largement suffisante pour satisfaire la demande. En outre, certains pays discrètement dépassent  les quotas dans la mesure le pétrole constitue l’une de leurs principales ressources voir parfois la seule. Dans le cadre des évolutions de la demande, il faut aussi prendre en compte les effets sans doute très progressifs de modification du processus de production et de distribution qui seront moins gourmands en carburant. En fait, les mouvements de yo-yo vont surtout être alimentés par l’évolution des conflits géopolitiques en particulier entre les États-Unis et la Chine. Des mouvements cependant sporadiques car en dépit du ralentissement chinois, la zone asiatique art a toujours besoin d’un volume significatif de pétrole. À Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, s’est apprécié de 38 cents, ou 1,3%, pour clôturer à 38,32 dollars.

À New York, le baril américain de WTI pour le mois de juillet a lâché 5 cents, ou 0,1%, pour finir à 35,44 dollars.

 «De nouvelles tensions géopolitiques s’ajoutent aux éléments pesant sur les cours de l’or noir, dont en premier lieu les relations de plus en plus acrimonieuses entre les États-Unis et la Chine ainsi que la situation tendue dans plusieurs grandes métropoles américaines», observait Robbie Fraser de Schneider Electric.

La Chine a agité lundi la menace d’une «contre-attaque» après l’annonce par Donald Trump d’une série de sanctions et restrictions visant les intérêts chinois.

Par ailleurs, des rumeurs de marché ont émis l’hypothèse que le prochain sommet de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) soit avancé au 4 juin. Le cartel, dont le prochain sommet est toujours officiellement prévu les 9 et 10 juin, n’a pas communiqué sur ce changement de calendrier.

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