Émeutes États-Unis : un contexte économique, racial et politique favorable
Depuis l’arrivée de Trump aux États-Unis il y a une sorte d’hystérisation des différents sujets de division qu’il s’agisse d’aspects économiques, de sécurité de politique ou même de sujets raciaux. Des événements utilisés aussi à des fins électoraux dans la perspective des élections présidentielles.
De fait, les résultats économiques de l’année en cours et même de 2021 risquent de ne n’être pas très favorable à Trump qui d’où l’intérêt intérêt à déplacer les sujets de mécontentement . on objectera que cela se pratique dans de nombreux autres pays mais sans doute pas avec une telle hystérie qu’aux États-Unis.Des émeutes ont été signalées dans presque toutes les grandes villes du pays, cette nuit. Des quartiers entiers de Los Angeles ont flambé, des pillages ont eu lieu et des voitures ont été brûlées à Chicago, des coups de feu ont été entendus dans le centre-ville d’Indianapolis. A New York, police et manifestants se sont affrontés.
Au total, ce sont au moins 75 villes qui auraient été plongées dans le chaos. Et une vingtaine d’entre elles ont imposé un couvre-feu, notamment Miami, Atlanta et Los Angeles. La Garde nationale a été déployée dans une dizaine d’Etats.
Les protestations contre la mort de George Floyd et le ras-le-bol face aux violences policières qui visent les minorités s’accompagnent d’une tension sociale exacerbée alors que la crise du Covid-19 a tué plus de 100.000 Américains et précipité 40 millions d’entre eux vers le chômage.
L’administration Trump, elle, rejette la faute sur des « groupes d’extrême gauche ». Selon le secrétaire à la Justice William Barr, ces violences ont été « organisées et planifiées par des groupes anarchistes et d’extrême gauche, qui utilisent des méthodes similaires à celles des antifas ». Il a promis de poursuivre en justice tous ceux qui se rendraient dans un autre Etat pour manifester et participer aux violences. « Les Etats-Unis vont désigner les antifas comme organisation terroriste », a annoncé pour sa part Donald Trump sur Twitter, désignant aussi les médias comme responsables des violences.
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