Récession: pire que prévu
Pour résumer , on pourrait connaître du deuxième trimestre une récession de 20 % et au total sur d’année une baisse de près de 10 % du PIB. Pendant presque deux mois l’économie a été en grande partie paralysée tout cas fonctionnait en mode réduit. La reprise aura forcément lieu mais elle sera sans doute plus progressive qu’on ne l’espérait. Comme indiqué un certain nombre d’experts notamment des États-Unis, il faudra attendre au-delà de 2021 pour retrouver les niveaux de 2019.
Lundi, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, avait aussi affirmé que la période de déconfinement coûterait au moins trois points de PIB cette année. »J’ai toujours indiqué que les 8% de chute de croissance étaient un chiffre provisoire (…) Il faut nous attendre à des chiffres de récession très dégradés pour 2020 en France », a commenté mercredi le ministre de l’Economie Bruno Le Maire sur Radio Classique.
« Il y a évidemment des secteurs qui sont particulièrement touchés puisque pratiquement interdit d’activité par exemple tout ce qui touche au tourisme, à l’hôtellerie, à la restauration , événementiel, voir un certains secteurs du transport. Dans les entreprises , stocks sont à reconstituer , encore que la production des fournisseurs reprenne. Certains achats ont pu être reportés, donc décalés dans le temps mais d’autres seront purement et simplement annulées entre parenthèses ( tourisme, restauration, événementiel) ou encore certains investissements aussi bien des entreprises que des particuliers. La crise sanitaire à évidemment provoqué une paralysie de l’offre une grande partie. La crainte c’est que maintenant excède une crise de la demande, en tout cas une réduction du fait des incertitudes qui tournent autour de l’avenir quant à la bague de défaillance d’entreprise et au licenciement qui vont l’accompagner. Les Français sont aussi inquiets de la détérioration de la situation financière globale dont il perçoit mal encore et pour cause les modalités d’amortissement mais qui pourrait d’une manière ou d’une autre se traduire par une diminution du pouvoir d’achat immédiat et où de l’épargne. D’où des records sur le livret A( ou équivalent( de 500 milliards et autant leader sur les comptes courants. Les mesures d’encouragement du gouvernement à la consommation pourraient débloquer en partie la situation mais peut-être pas suffisamment créer une dynamique suffisante de la reprise.
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