Des sous pour acheter des voitures
Finalement, on va se rabattre sur le plan quelque classique qui consiste à octroyer des bonus pour encourager le renouvellement du parc. Certes des aides un peu plus importante seront accordés aux véhicules électriques mais les chiffres encore très modestes de ce secteur seront bien insuffisants pour sauver de manière significative les emplois de l’industrie automobile. On va donc encourager l’achat de véhicules classiques quitte à privilégier un peu ceux qui sont moins gourmands en carburant. Justement ce sur ce créneau que la France est bien placée même si nombre de véhicules montés en France sont en fait fabriqués ( voir même totalement monter) à l’extérieur notamment dans les pays de l’Est et en Asie.
Le gouvernement va tenter de rendre cette incitation à vendre davantage de voitures avec aussi de mieux prendre en compte l’environnement et la relocalisation. Une compatibilité bien à respecter car ce sont les voitures classiques vont le plus profité de ces aides. Pour l’environnement il faudra attendre, d’abord l’application des mesures plus restrictives décidées par l’union européenne, ensuite la montée en gamme de l’électrique dans les chiffres sont encore accessoires.
Pour ne pas déshabiller Pierre au profit de Paul, on va sans doute réduire un peu partout les effectifs afin d’amortir le choc et politique. De toute manière on s’attend un plan de réduction des effectifs globales dans le monde autour de 15 %.
“Ce que je porte pour ce plan de relance, c’est que ce soit l’occasion de faciliter l’achat de véhicules électriques par tous les Français et (…) l’occasion d’aider encore davantage les Français, y compris les plus modestes, à changer de voiture pour passer à un véhicule plus propre”, a dit la ministre de l’écologie sur France Inter.
Pour tenter d’accélérer le renouvellement du parc, un dispositif d’aides publiques est déjà en vigueur aujourd’hui.
En échange de la mise au rebut d’un véhicule vieux de plus de 14 ans, un automobiliste peut bénéficier de 1.500 à 3.000 euros s’il achète un véhicule thermique neuf ou d’occasion, et jusqu’à 5.000 euros pour l’achat d’un véhicule électrique ou hybride rechargeable neuf ou d’occasion.
Cette prime à la conversion est doublée pour les 20% de ménages les plus modestes et les actifs qui ne paient pas d’impôts et parcourent de nombreux kilomètres chaque jour pour se rendre sur leur lieu de travail.
Elle peut être cumulée avec le bonus de 6.000 euros dont bénéficie aussi les voitures électriques neuves.
Selon le Parisien et BFM TV, la fourchette de la prime pourrait être portée à 2.000-4.000 euros, le critère retenu pour la voiture mise à la casse assoupli pour inclure des modèles plus récents, et le bonus électrique augmenté à 8.000 euros.
Selon une source proche des constructeurs, ceux-ci pourraient également avoir gain de cause sur le retour d’un bonus pour les voitures hybrides rechargeables, qu’ils réclament depuis plusieurs années, avec un montant de 2.000 euros.
Ce plan devrait concerner prioritairement les 200 000 travailleurs de l’industrie automobile qui opère en France. Il aura forcément des conséquences sur la sous-traitance emploie 400 000 à 500 000 travailleurs mais dont les structures sont en général beaucoup plus fragiles car elles comptent nombre de PME qui constituent le centre économique névralgique de nombre de localités moyennes. De ce point de vue un plan spécifique pour les PME de ce type mériterait d’être développé pour ne pas réserver le plan aux seules grandes marques ont surtout des assembleurs voir simplement des distributeurs.
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