Chloroquine: Olivier Véran fait son cirque politique
Il n’est pas anormal que le ministre de la santé saisisse le Haut conseil de la santé publique après l’étude révélée par la revue the Lancet à propos notamment chloroquine. Par contre le délai de 48 heures qu’il impose pour fixer des règles éventuellement dérogatoires parait de nature surtout politique.
Ce genre d’expertise ne s’effectue pas en quelques heures. Il s’agit en quelque sorte d’une mise en demeure qui ressemble fort à celles qui ont été faites à l’autre comité des scientifiques auquel on a demandé de se prononcer sur l’opportunité d’élection municipale. Pour parler clair, Olivier Ferrand, fin politique tire le parapluie pour le cas où ?
De toute façon l’étude en cause parue dans la revue citée est insuffisante pour ce prononcer définitivement sur l’intérêt ou non de la chloroquine. “J’ai saisi le HCSP pour qu’il l’analyse et me propose sous 48 heures une révision des règles dérogatoires de prescription”, a dit le ministre dans un tweet. La prescription peut effectivement être modifiée mais cela ne prouve rien quant à l’efficience au contraire le danger du traitement. Une étude beaucoup plus large est beaucoup plus complète est d’ailleurs en cours pour son évaluation. N’oublions pas non plus que derrière la question des traitements est engagée une lutte économique sans merci entre les industries pharmaceutiques pour imposer à la fois leur traitement et le moment venu leur vaccin. La guerre est donc scientifique entre les institutions qui défendent leur boutique, les industries pharmaceutiques leur profit et les politiques qui cherchent à tirer profit des controverses scientifiques
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