Croissance Europe : une chute de 7.5% du PIB….. ou de 15 %
Pour assurer Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur de l’union européenne ,estime que la baisse de la croissance se situera entre 5 et 10 pour cent pour la zone européenne. En fait, Thierry Breton retient l’idée d’une baisse moyenne de 7,5 % sans doute très sous-estimée. En effet il faut déjà compter avec l’Allemagne où là on va dépasser 10 % de baisse pour le PIB. Pour la France on sera aussi autour de 10 % et les chiffres risquent d’être plus catastrophiques pour l’Espagne et surtout pour l’Italie.
On voit donc mal comment on pourrait aboutir à une moyenne de 7,5 % seulement de diminution de la richesse européenne.
Il est clair que toutes les institutions tentent de ne pas désespérer les acteurs économiques avec des scénarios de croissance notoirement sous-estimés. En France par exemple on a déjà considéré que chaque mois de confinement entraîné une perte de 3 % du PIB annuel, d’autres experts indiquent 4 %. Ce qui est certain c’est que pendant le confinement la moitié des salariés sont en chômage partiel et au moins 40 % de la production est paralysée. L’Union européenne se dirige vers une contraction de 7,5% de son produit intérieur brut (PIB) cette année, a déclaré vendredi le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton.
“Tout va dépendre de la vitesse avec laquelle l’économie va repartir”, a-t-il souligné sur France 2.
“Aujourd’hui, dans l’Union européenne, on est à peu près entre 5% et 10% (de contraction-NDLR) c’est à dire aux alentours de 7,5%. Si le choses ne vont pas mieux et que l’on a second pic [d’épidémie], cela peut s’aggraver”, a-t-il prévenu.
Thierry Breton est également revenu sur l’accord trouvé hier entre dirigeants européens qui se sont entendus jeudi sur le principe d’un plan de relance sans toutefois se mettre d’accord sur les modalités de financement.
Selon le commissaire, les plans de relance nationaux colossaux annoncés depuis le début de la crise contraindront les pays de l’Union à se mettre d’accord.
“L’Allemagne n’a pas le premier sou pour financer son plan. Il va falloir qu’elle emprunte. Les Pays-Bas non plus, la France non plus. Tout le monde va avoir besoin d’un fonds de cette nature”, a-t-il dit.
“Et à ce moment-là, je pense qu’ils tomberont tous d’accord, tous les chefs d’Etat et de gouvernement pour arrêter les modalités de ce fonds. On y va par étapes mais on avance.”
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