7 milliards de prêts pourraient être accordés à Air France auquel il faudra ajouter au moins 3 milliards pour KLM. De son côté Renault, pourrait recevoir un montant de 5 milliards. Il ne s’agit évidemment que des aides consentis aux entreprises les plus symboliques. Bien d’autres entreprises auront besoin de près pour faire face aux difficultés de trésorerie. L’addition risque d’être très salée. En effet la perte de richesse nationale pourrait atteindre 10 % du PIB soit environ 240 milliards.
Un chiffre énorme si l’on tient compte que souvent ce sont les 2 à 3 % de croissance qui permettent chaque année de dégager des profits et de ne pas tomber dans le rouge. À moins évidemment de dégraisser massivement les effectifs et de reporter à plus tard des investissements. Les deux méthodes ont sans doute utilisé puisque d’ores et déjà on envisage une évolution du chômage qui passerait de 8 % fins 2019 à 20 % fin 2020. Soit environ 2,5 millions de chômeurs en plus.
Une véritable catastrophe qui se traduira par un affaiblissement général du salaire moyen est un développement de la misère. Non seulement, il y aura perte de recettes de la richesse nationale (le PIB ) mais parallèlement une dérive considérable des dépenses et un affaiblissement notoire des recettes fiscales. Pour l es entreprises, la liste des défaillances risque d’être longue.
Elle va affecter en priorité les PME qui n’ont pas les reins assez solides pour faire face à leurs problèmes de trésorerie et qui seront bien incapables de rembourser d’éventuels prêts mêmes dont le remboursement seraient étalés dans le temps. Ce sont des milliers et des milliers d’entreprises qui risquent d’être menacées de liquidation. Cela d’autant plus que les perspectives d’avenir ne seront pas aussi dynamiques que le prévoit des instituts gouvernementaux complaisants.
En effet, après la crise de la liée à la paralysie des unités de production va se succéder une crise de la demande caractérisée par un attentisme des ménages et des investisseurs. cette dimension semble avoir encore été sous-estimée aussi bien par le gouvernement que par les économistes qui se trompent en espérant une reprise très dynamique à partir du déconfinement et de 2021.
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