Coronavirus : « Pour un système de soins plus intelligent »
Diane Goéré, Professeure à l’Université Paris Diderot et chirurgien viscéral spécialisé en oncologique digestive à l’Hôpital Saint-Louis (AP-HP)., Eric Vibert Professeur à l’Université Paris-Saclay, chirurgien et transplanteur hépatique au Centre hépato-biliaire à l’hôpital Paul-Brousse (AP-HP) estiment que dans l’organisation des soins que nous apprenons le plus aujourd’hui. Bref la découverte du décloisonnement des services (NDLR) (tribune au Monde)
Tribune.
L’épidémie de Covid-19 est associée à un risque individuel faible de mortalité mais à un risque collectif majeur. Avec l’extension de l’épidémie, les individus comprennent qu’ils font partie du collectif, car chacun craint pour sa santé ou celle de ses proches. Devant cet état de fait, l’ensemble des acteurs du système de santé fonctionnent dans un seul objectif : limiter le nombre de morts en augmentant les capacités de prise en charge en réanimation.
De la clinique au centre hospitalier universitaire (CHU), face à l’affluence des patients infectés, des salles de réveils et des blocs opératoires ont été transformés en unités de réanimation. Les services de chirurgie ont diminué drastiquement leur activité afin d’augmenter l’offre de soins locale destinée aux patients infectés et afin de protéger les patients en leur évitant une hospitalisation et une intervention chirurgicale durant cette période à risque.
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