Archive mensuelle de mars 2020

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L’avenir d’UBER menacé par la Cour de cassation

L’avenir  d’UBER menacé par la Cour de cassation

En requalifiant en contrat de travail la relation entre un chauffeur et la société Uber, la Cour de cassation met une lourde hypothèque sur l’entreprise qui justement avait fait de la pseudo autonomie des chauffeurs sa philosophie et sa dynamique économique.-

La spécificité et la réussite du modèle économique d’UBER  repose en effet sur un transfert des coûts sociaux et des investissements sur le chauffeur. La marque se recentre uniquement sur le commercial et met en  dépendance économique totale  le chauffeur. Un modèle économique quia été  condamné depuis longtemps dans le transport routier de marchandises quand il y a 30 à 40 ans, certains opérateurs de transport avaient tenté d’imposer ce modèle. Certes il demeure encore dans le secteur de marchandises des artisans indépendants mais la domination économique totale vis-à-vis du donneur d’ordre s’est nettement affaiblie sous le poids de la régulation.

À l’inverse dans le modèle Uber, le chauffeur est condamné à travailler dans des conditions économiques qui permettent à peine de couvrir les charges sociales, fiscales et financières. Une incitation évidemment à une très forte productivité puisque pour s’en sortir , un chauffeur doit nécessairement travailler autour de 12 heures. Ce qui serait interdit bien sûr à un chauffeur salarié. Du coup avec cette condamnation de la Cour de cassation et la requalification en contrat de travail de l’ancienne relation, le modèle Uber perd complètement de son intérêt et pourrait menacer l’entreprise. Cela d’autant plus que d’autres actions juridiques sont menées dans plusieurs pays Dans un communiqué, la cour estime qu’il existe un lien de subordination entre le chauffeur et la plateforme de mise en relation entre clients et chauffeurs de VTC et que le statut de travailleur indépendant du chauffeur est “fictif”.

Elle explique que les critères définissant un travail indépendant “tiennent notamment à la possibilité de se constituer sa propre clientèle, la liberté de fixer ses tarifs et la liberté de définir les conditions d’exécution de sa prestation de service”.

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Un risque majeur de propagation de l’épidémie à l’hémisphère sud (Laurence Boone ,OCDE)

Un  risque majeur  de propagation de l’épidémie à l’hémisphère sud  (Laurence Boone ,OCDE)

La chef économiste de l’organisation internationale de l’OCDE s’inquiète du risque majeur dune propagation du virus à l’hémisphère sud. Elle prévoit une récession mondiale au premier trimestre provoquée par le coronavirus Covid-19, suivie d’une reprise progressive de la croissance ( une prévision sans doute optimiste car les conséquences néfastes pourraient bien se faire sentir jusqu’à l’été NDLR). (interview dans l’Opinion)

Quel était l’horizon macroéconomique avant l’émergence du coronavirus Covid-19 ?

Nous étions sur une fin de cycle, avec une croissance mondiale stabilisée autour de 3%. Un niveau plutôt bas en dépit des politiques économiques très accommodantes mises en place. Les problèmes politiques et commerciaux pesaient sur le secteur manufacturier mais les commandes repartaient à la hausse. La consommation ralentissait, le taux de croissance de l’emploi ralentissait.

Et depuis ?

Il faut rester extrêmement prudent car beaucoup d’incertitudes demeurent. Nous avons tout de même modélisé deux scénarios. Dans le meilleur des cas, si l’épidémie se stabilise à son niveau actuel, la contraction de l’économie chinoise pèsera sur la croissance mondiale mais repartira d’ici 2021. L’impact sur la croissance mondiale serait alors de -0,5% cette année. L’autre scénario est celui d’une propagation de l’épidémie en zone Asie-Pacifique et dans les pays avancés, dans les mêmes proportions que ce que l’on a connu en Chine. L’impact serait alors plus important, de l’ordre de 1,5%. La croissance mondiale tomberait alors à 1,5% en 2020.

C’est le pire des scénarios ?

Non. Au moins deux autres sont possibles, sans que nous les ayons modélisés parce qu’ils sont plus spéculatifs. On peut imaginer une reprise rapide de l’activité en Chine avec la fin des mesures de confinement mais que cette levée arrive trop tôt ; elle pourrait alors être suivie d’une nouvelle vague de contaminations en Chine et de mesures de confinement qui feraient replonger l’économie chinoise (scénario « en W »). Mais le pire des scénarios serait celui d’une propagation de l’épidémie à l’hémisphère sud en même temps que l’hémisphère nord, avec des conséquences difficiles à estimer.

«Ce qui se passe sur les marchés nous inquiète. Il ne faudrait pas qu’une crise financière s’ajoute à la crise sanitaire»

Y a-t-il un risque de récession à court terme ?

Dans le premier scénario, le plus optimiste, le creux de la crise serait atteint au premier trimestre avec une croissance mondiale négative, croissance qui repasserait doucement en territoire positif dans les trimestres suivant. Il faudrait attendre 2021 pour retrouver le niveau de PIB que l’on attendait dans nos perspectives de novembre. Dans le second scénario – scénario de risque – le creux de la crise serait atteint au troisième trimestre, avec un PIB mondial inférieur de 1,8 point à ce qu’il serait normalement. Tous les pays touchés par des mesures de confinement souffriraient de manière à peu près égale. L’Europe et le Japon entreraient en récession, les États-Unis seraient en croissance très faible.

Que penser de la correction des marchés ?

Ce qui est en train de se passer sur les marchés nous inquiète. Il y a aujourd’hui beaucoup de dettes de faible qualité. Plus de la moitié des dettes « investment grade » [les plus sûres] émises en 2019 ont été notées BBB [la note la plus faible au sein de cette catégorie]. Il ne faudrait pas qu’une crise financière s’ajoute à la crise sanitaire.

Une relance monétaire et/ou budgétaire est-elle nécessaire ?

Il faut laisser les stabilisateurs automatiques fonctionner normalement et cibler les secteurs en difficultés (tourisme, loisirs, automobile, électronique) par des mesures comme des reports de charges et d’impôts, et des soutiens pour préserver l’emploi. Envisager également des mesures de salaire pour les professionnels de la santé. Ce n’est pas le moment de limiter ces dépenses budgétaires. Il faut accélérer les plans d’investissements qui sont prêts à être dégainés. Si la situation continue, un signe de coordination des pays au niveau du G7 ou du G20 serait très positif, tant sur les mesures de santé que sur des soutiens budgétaires et financiers, avec les banques centrales prêtes à réagir. Ce serait un signal fort. Il faut se tenir prêt économiquement, sans surréagir.

«La crise du coronavirus, c’est d’abord un choc d’offre. Mais c’est aussi un choc de demande, de confiance, avec beaucoup moins de voyageurs, touristes ou professionnels»

Comment estimer l’impact de cette crise alors que les informations sur la résistance ou la dangerosité ce virus restent parcellaires ?

Au-delà des questions de santé qui restent la première des priorités, nous avons regardé les canaux de transmission économique. Quel est l’impact des confinements ? Des mesures de quarantaine ? Des fermetures de places publiques ? La crise du coronavirus, c’est d’abord un choc d’offre qui impacte notamment les chaînes de valeur. Mais c’est aussi un choc de demande, de confiance, avec beaucoup moins de voyageurs, touristes ou professionnels.

Mais n’est-on pas en train de donner des chiffres au doigt mouillé ? Le mot « incertitude » revient 17 fois en 17 pages dans la note de l’OCDE…

Nous restons en effet très prudents. On regarde les canaux de transmission mais il est vrai que nous ne connaissons pas tous les scénarios. On essaye simplement d’anticiper. Il est important de ne pas ajouter une crise économique et financière à une crise sanitaire. Nous sommes la première institution internationale à sortir une étude. La Banque centrale européenne devrait le faire la semaine prochaine, suivie par la Fed et la Banque du Japon. Nous cherchons tous l’équilibre.

Qu’est-ce qui a changé depuis la crise du Sras en 2003 ?

Principalement le fait que le poids de la Chine dans l’économie mondiale a été multiplié par trois. La crise financière de 2008 a aussi été importante pour trois raisons. Depuis, un arsenal d’outils a été mis en place pour faire face plus rapidement à des chocs économiques assez forts. Par ailleurs, les politiques monétaires sont beaucoup plus souples et soutiennent davantage l’économie. Enfin, les banques sont plus solides après la vague de consolidation de leurs fonds propres.

Le monde est-il trop dépendant de la Chine ? Faut-il, comme l’appel de ses vœux Bruno Le Maire, relocaliser les usines de production en France ou en Europe ?

Trop je ne sais pas, très dépendant de la Chine c’est une certitude. Un exemple : 27% de la valeur ajoutée dans les ordinateurs et les systèmes électroniques vient de Chine. Les États-Unis, qui représentent 20% du secteur, importent de Chine 24% des pièces qui forment les composants qu’ils fabriquent eux-mêmes. Je pourrai aussi citer les secteurs de l’automobile, de la pharmacie ou du tourisme. Les voyageurs et touristes chinois pèsent lourd dans le monde, par exemple un point de PIB en Australie.

Intelligence artificielle et éthique: un livre blanc

Intelligence artificielle et  éthique: un livre blanc

Le Livre blanc européen sur l’intelligence artificielle, publié le 19 février, insiste d’abord sur l’importance du respect des droits fondamentaux des citoyens et met par exemple en garde contre des distorsions dans les algorithmes de recrutement conduisant à des discriminations.

D’après le site pwc.fr , les intelligences artificielles (IA) se font de plus en plus présentes – voitures autonomes, algorithmes de recommandation, drones, etc. – et la question de la moralité de leurs actions commence à se poser. Celles qui s’appuient sur les réseaux de neurones artificiels (deep learning) sont particulièrement critiquées : on leur reproche d’être opaques, de ne pas laisser voir le raisonnement qui permet aux algorithmes d’arriver au résultat final. Une science naissante s’applique d’ailleurs à développer des outils pour regarder à l’intérieur de ces boîtes noires que sont les réseaux neuronaux. À ce travail à rebours pour scruter le code des IA s’ajoute, en parallèle, la volonté affichée par de nombreux experts d’intégrer des préceptes éthiques très en amont, directement au cœur de l’IA.

En s’appuyant sur d’énormes quantités de données, les systèmes de deep learning sont capables d’effectuer un très grand nombre de tâches : reconnaître et analyser des images ou des voix, proposer une police d’assurance sur mesure, accepter ou refuser une offre de prêt, piloter un véhicule… Mais comment avoir confiance dans les décisions de l’IA si nous ne sommes pas en mesure de les comprendre ?

« L’intelligence doit être augmentée, c’est-à-dire au service de l’humain, plutôt qu’autonome. Nous devons construire un binôme humain-machine où l’IA devra offrir une compréhension intuitive pour l’humain. Elle devra être capable d’expliquer ses recommandations de façon simple et immédiate. » François Royer, directeur consulting Data Intelligence, PwC France

Le développement d’une telle IA a par exemple déjà été initié aux États-Unis par la DARPA (département de R&D militaire du ministère de la Défense) : les premiers résultats du projet XAI (Explainable AI) sont attendus en novembre 2018.

Si XAI vise à développer des techniques de machine learning qui permettent de construire des modèles d’IA plus compréhensibles, capables d’expliquer aux humains en bout de ligne leur raisonnement, c’est loin d’être le cas de toutes les IA. Le fonctionnement des réseaux de neurones artificiels est particulièrement opaque. Les géants du digital, boostés par des mécanismes de collecte de données très efficaces, disposent de quantités de données phénoménales ce qui les encourage à développer massivement les réseaux de neurones artificiels. Ces réseaux se nourrissent des corrélations qu’ils détectent entre des jeux de données préexistants, ce qui peut poser problème.

 

Bruxelles recommande donc  que les futurs systèmes d’intelligence artificielle à haut risque (concernant la santé par exemple) soient certifiés, testés et contrôlés, comme le sont les voitures, les cosmétiques et les jouets.

 

Theodorous Evgueniou, professeur de la prestigieuse école de management Insead, a rendu avec plusieurs autres chercheurs européens et américains un avis mettant en garde contre les risques d’une approche européenne trop centrée sur ses valeurs.

« Il semble que l’esprit du Livre blanc soit que l’Europe utilise ses valeurs comme une arme stratégique pour rattraper la Chine et les États-Unis », et se rendre attractive dans la course mondiale à l’intelligence artificielle, affirme-t-il. Mais « pourquoi penser que des pays non-européens préféreront des intelligences artificielles formées aux valeurs européennes ? Je ne suis pas sûr que ça marche », explique-t-il.

 

Par exemple, le Livre blanc affiche « l’explicabilité » comme valeur cardinale: il doit être possible de comprendre exactement pourquoi un système d’intelligence artificielle arrive à telle conclusion – comme le fait de refuser un prêt à quelqu’un.

Mais obliger des intelligences artificielles à expliquer leur choix « peut réduire leur performance de 20%, si ce n’est plus », affirme-t-il.

De son côté, Guillaume Avrin, responsable de l’intelligence artificielle au sein du Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE), ne remet pas en cause les impératifs éthiques dans le Livre blanc. Mais il regrette que la Commission s’avance peu sur les moyens de vérifier la conformité des intelligences artificielles auxdites valeurs.

« Comment fait-on pour s’assurer de la conformité des systèmes d’intelligence artificielle » à une réglementation, alors qu’ils sont souvent évolutifs et adaptatifs et ont des comportements  »non linéaires », voire « chaotiques », explique-t-il.

Inflation zone euro: baisse des prix !

Inflation  zone euro:  baisse des prix !

 

Baisse de 1.2% en février alors que la hausse avait atteint 1,4% en janvier. les prix de l’énergie ont reculé en zone euro (-0,3%, contre 1,9% en janvier).

Le niveau d’inflation en zone euro en février reste bien en deçà de l’objectif de la Banque centrale européenne (BCE), qui vise à maintenir un niveau d’inflation légèrement inférieur à 2%.

L’inflation sous-jacente (hors énergie, produits alimentaires, boissons alcoolisées et tabac – qui exclut par conséquent les produits particulièrement volatils) a elle progressé à 1,2%, contre 1,1% en janvier.

Par ailleurs, le taux de chômage dans la zone euro est resté stable en janvier à 7,4%, son niveau le plus faible depuis mai 2008, selon des chiffres également publiés mardi par Eurostat. Ce chiffre est conforme à celui anticipé par les analystes interrogés par Factset. Depuis qu’il est repassé en septembre 2016 sous le seuil symbolique de 10,0%, le chômage dans la zone euro n’a cessé de reculer. Au pire de la crise de la dette, le chômage avait atteint dans la zone euro le taux record de 12,1% en avril, mai et juin 2013.

Les Pays-Bas ont, parmi les 19 pays de la monnaie unique, enregistré le plus faible taux de chômage en janvier, à 3,0%. A l’autre bout de l’échelle, la Grèce a affiché le taux le plus élevé (16,5% en novembre, dernier chiffre disponible), suivie de l’Espagne (13,7%). Dans les 28 pays de l’UE, le taux de chômage s’est établi à 6,6% en janvier, stable par rapport à décembre.

Coronavirus : la Chine a menti

Coronavirus : la Chine a menti

 

D’après une étude publiée mardi au Canada, la Chine a caché la vérité pendant près d’un mois. , elle a même poursuivi des médecins qui avaient identifié la maladie.

L’incompétence, le mensonge et la répression à l’égard des lanceurs d’alerte du virus chinois témoignent à l’évidence de l’inefficacité du régime chinois. La vérité, c’est que l’obéissance aveugle au pouvoir central écrase tout gestion pertinente dans de nombreux domaines dont surtout celui de la santé. On ne peut cependant  pas discuter des progrès économiques, sociaux et technologiques qu’a obtenus la Chine. Mais on ne peut oublier que ce développement économique s’est produit dans un environnement démocratique qui bâillonne les citoyens, étouffe toute liberté individuelle et collective sans parler des millions de morts. C’est le triomphe d’un régime de dictature et d’aliénation. La plupart des morts sont dues aux terribles règnes de Mao. Une posture dans laquelle s’inscrit malheureusement le président chinois actuel qui vient de se mettre au-dessus du pays et même du parti puisqu’il est devenu président à vie. On compte sans doute sur la technologie type 5G  pour contrôler encore un peu plus fait et gestes et même pensées d’un peuple chinois privé de toute source d’information extérieure et de toute capacité d’expression contraire à celle du parti. On a vu récemment comment la grande Chine respectait le statut d’autonomie de Hong Kong : En s’asseyant tout simplement sur ces principes et en réclamant le droit de rapatrier en Chine les justiciables. Quand on sait comment fonctionne la justice Chine, on devine qu’elle peut être le sort de ces justiciables dont nombre finissent dans des geôles  digne de celles de Mao. Jusque-là les Chinois ont accepté d’être pratiquement totalement privés de liberté démocratique au profit d’un développement économique indéniable surtout pour les couches moyennes, aussi pour des membres du parti qui sont devenus milliardaires. La vérité sur le Coronavirus est apparu dès décembre à Wuhan, ville du centre du pays dont les quelque 11 millions d’habitants sont placés en quarantaine depuis fin janvier. Mais la gravité de la maladie n’a été publiquement reconnue que le 20 janvier, quand le président Xi Jinping a appelé à enrayer l’épidémie.

Selon Citizen Lab, un institut spécialisé dans le contrôle de l’information et rattaché à l’Université de Toronto, des termes généraux tels que « pneumonie inconnue de Wuhan » et « Commission de la Santé de Wuhan » ont été tabous sur plusieurs applications chinoises dès les premières semaines de l’épidémie.

Au nom de la stabilité, il est courant en Chine pour les géants de l’internet d’épurer les contenus considérés comme politiquement sensibles ou indésirables, souvent qualifiés de « rumeurs ».

Plusieurs médecins de Wuhan, qui avaient donné l’alerte après l’apparition du virus, ont ainsi été accusés par la police de propager des rumeurs, à l’image du docteur Li Wenliang, mort du virus début février et qui fait désormais figure de héros national.

Son décès a même généré d’inhabituels appels à la liberté d’expression sur les réseaux sociaux, ainsi que des critiques à l’encontre des dirigeants de la région de Wuhan, accusés d’avoir voulu étouffer l’information. Plusieurs d’entre eux ont depuis été limogés.

Entre fin décembre et mi-février, Citizen Lab a trouvé plus de 500 mots-clés et phrases bloqués sur la plateforme de vidéos en direct YY et sur la très populaire application de messagerie WeChat.

Certains termes censurés faisaient référence à des informations qui ont été rendues officielles par la suite, comme le fait que le virus était contagieux entre humains.

Les deux applications ont également censuré un large éventail de mots-clés, dont des critiques à l’encontre des dirigeants chinois mais aussi des informations factuelles.

Début février, le président chinois Xi Jinping a appelé à un contrôle encore plus strict des discussions en ligne afin de garantir une « énergie positive » et la stabilité du pays.

Le fiasco de la politique éolienne

Le  fiasco de la politique éolienne

Quoi de plus normal pour un profane  de penser qu’une éolienne est préférable à une centrale nucléaire. Le problème est qu’évidemment dès qu’on approfondit un peu, on se rencontre qu’il faudrait des milliers et des milliers d’éoliennes pour remplacer un réacteur  et parallèlement autant de centrales souvent polluantes pour suppléer l’intermittence. Bref, les éolienne ont pour objet d’amuser la galerie d’une opinion publique mal informée. Les éoliennes sont énergiquement et économiquement inutiles. Elle sont utiles uniquement à quelques profiteurs, quelques maires avides de nouvelles subventions. Heureusement dans la programmation énergétique (PPE) le gouvernement a décidé de mettre la pédale douce sur les éoliennes terrestres. Un papier de L’opinion  repose la problématique énergétique à partit du livre (*) de Samuele Furfari :

« L’opposition aux éoliennes s’amplifie. Après le gâchis de l’arrêt de la centrale nucléaire de Fessenheim en bon état de marche, de plus en plus de personnalités rejoignent les opposants historiques à l’arrêt du nucléaire. Car oui, nous mettons au rébus des installations amorties qui ne produisent pas de CO2 pour les remplacer par des installations qui, si elles n’en produisent pas non plus, présentent de très nombreux inconvénients et augmentent la facture électrique des citoyens.

Loïk Le Floch-Prigent qualifie très justement la fermeture de cette centrale de « drame national ». Dernièrement, dans Causeur, le philosophe Alain Finkielkraut et l’animateur de télévision Stéphane Bern ont signé une pétition demandant au président de la République Française de mettre un terme à l’implantation des éoliennes. Emmanuel Macron, à Pau, a lui-même reconnu que « le consensus sur l’éolien est nettement en train de s’affaiblir dans notre pays ». Les griefs sont connus, avec notamment la dégradation du paysage, les nuisances diverses pour les riverains mais aussi pour la faune aviaire, le démantèlement problématique… Les citoyens qui se mobilisent contre les effets nocifs de ces moulins à vent modernes méritent notre soutien total dans leur juste lutte.

Il y a une raison rédhibitoire que tout citoyen devrait prendre en compte afin de s’opposer encore plus fermement au déploiement des éoliennes, voire exiger leur démantèlement. Lors des crises pétrolières des années 1970, on a rapidement pensé à remplacer les centrales électriques fonctionnant aux énergies fossiles par des éoliennes. Après tout, l’histoire nous a enseigné que l’énergie éolienne a été abondamment utilisée par les meuniers. Il suffisait de moderniser une technologie ancestrale. Les progrès ont été rapides au point que les financements européens ont permis la mise au point de machines performantes de plus en plus puissantes à la fin du siècle dernier. Pourtant leur déploiement se faisait attendre, car si la technologie était au rendez-vous, la rentabilité économique faisait défaut. Afin de mettre en œuvre la politique d’abattement des émissions de CO2 décidée après l’adoption du protocole de Kyoto, l’Union européenne (UE) a voulu rendre obligatoire cette forme de génération d’électricité. Dans une première directive de 2001, l’objectif n’était pas contraignant. La directive de 2009, au contraire, a rendu obligatoire la génération d’électricité à partir d’énergie renouvelable, avec en prime la priorité d’accès au réseau de cette forme d’électricité.

Le développement a été fulgurant notamment en Allemagne, en Italie et au Danemark. Après des années d’efforts, nous devons constater que l’électricité d’origine éolienne représente, dans l’UE, 11 % de la production globale d’électricité, loin derrière la production d’énergie électronucléaire qui en représente 25 % et celle du gaz naturel avec 21%. Mais, si ce chiffre de 11% peut sembler intéressant, il ne dépasse pas les 1,9 % une fois ramené à l’énergie primaire. Si l’on ajoute les 0,5% d’énergie solaire, ce résultat de 2,4% en énergie primaire a été obtenu après avoir dépensé 689 milliards de dollars entre 2010 et mi 2019. Depuis 2000, un million de millions d’euros a été dépensé dans l’UE pour des résultats, somme toute, négligeables. Tout ça pour ça !

Toutefois, l’expérience acquise sur plus de dix années doit nous permettre de tirer des leçons afin de savoir s’il convient de poursuivre dans la voie de l’obligation de production d’électricité éolienne. Or, il apparaît de manière irréfragable que l’intermittence de la production éolienne due à la variabilité de la vitesse du vent ne permettra pas un déploiement suffisant pour remplacer les productions électronucléaire ou thermique d’électricité. Lorsque le vent ne souffle pas il faut bien qu’il y ait une production disponible pour compenser ce manque de production ― on peut dire la même chose du solaire photovoltaïque.

On observe qu’en moyenne dans l’UE les éoliennes ne produisent que pendant 23 % du temps. Que faut-il faire pendant les 77 % du temps restant ? Utiliser les équipements de production traditionnels. Si c’est ainsi qu’est gérée la production d’électricité depuis une dizaine d’années, cette méthode n’est guère efficace car elle impacte le coup de la production. D’ailleurs, lorsqu’il y a trop de vent il faut payer des consommateurs industriels pour qu’ils consomment cette électricité inutile. Tout cela coute cher ! Les installations classiques performantes ne fonctionnent pas de manière idéale et nous subissons également un surcoût à la gestion, de plus en plus délicate, du réseau électrique. Dès la prise de conscience de cette réalité, une multiplication de solutions a été envisagée : réseaux intelligents (smart grids), gestion à distance de la consommation des ménages, développement des batteries. Mais tout cela n’existe pas encore, ou de façon embryonnaire, et reprendra probablement des décennies avant d’être mise en œuvre à un coût compétitif.

Les États se sont rabattus sur le mécanisme de rémunération de la capacité des installations thermiques qui consiste à apporter une aide publique aux installations thermiques tout simplement parce qu’elles existent et qu’elles sont disponibles au moment où la nature ne produit pas. On ne finance donc non pas la production, mais l’existence d’une capacité de production. Le lecteur aura compris que l’on subventionne non seulement l’installation des éoliennes, mais encore les centrales non intermittentes pour qu’elles suppléent au caprice de la nature.

Aucune solution économique et industrielle n’est aujourd’hui en vue pour compenser cette intermittence. Malgré la diminution du coût d’installation des éoliennes, mais également de leur coût de génération (44% de réduction en dix ans), la facture du citoyen ne cesse d’augmenter. Les données statistiques de l’office Eurostat de l’UE montrent que plus on produit de l’électricité intermittente, plus le consommateur paye cher son électricité.

Les pays d’Europe centrale et orientale l’ont bien compris et ne se pressent pas pour installer des éoliennes. D’ailleurs, la directive en faveur de la promotion des énergies renouvelable de 2018, contrairement à celle de 2009, ne prévoit aucune obligation de résultats pour les États membres, seule l’UE étant tenue d’y arriver. Les États membres ont refusé cette clause d’obligation de résultats lors du sommet européen des 23-24 octobre 2014. En 2021, l’objectif de 20% d’énergies renouvelables ne sera pas atteint par une majorité d’États membres, notamment ceux d’Europe centrale et orientale, mais aussi l’Allemagne.

Est-ce que la Commission Européenne dirigée par Madame Ursula von der Leyen va engager une procédure judiciaire contre l’Allemagne et une large série d’autres États membres ? Un autre rendez-vous intéressant aura lieu en 2031 lorsque la Commission européenne devrait traîner en justice l’UE pour ne pas avoir atteint le résultat qu’elle s’est imposée elle-même en matière d’énergie renouvelable puisque si l’objectif n’est pas contraignant pour les États membres… il l’est pour l’UE ! »

__________

(*) Le dernier ouvrage de Samuele Furfari est « Énergie 2019. Hystérie climatique et croissance des énergies fossiles » (Chez Amazon). Son livre de référence es une œuvre de 1200 pages en deux volumes « The changing world of energy and the geopolitical challenges« . Voir furfari.wordpress.com

Coronavirus : ça va durer sans doute des mois ( Macron)

Coronavirus : ça va durer sans doute des mois ( Macron)

 

D’une certaine manière, Macron a pris un peu à contre-pied les autorités politiques et même sanitaires qui jusque-là pratiquaient  une valse hésitation entre transparence et attentisme. Témoin par exemple les assurances douteuses sur le contrôle de la situation et aussi le flou concernant la question des rassemblements. De ce point de vue, Macron opère une rupture en déclarant nettement que la crise du Corona virus pourrait durer des semaines et sans doute des mois. En clair vraisemblablement jusqu’à l’été.

 

Une déclaration qui implique par contre de prendre des mesures à la hauteur tant sur le plan sanitaire que sur le plan économique. Il ne suffit pas en effet d’affirmer qu’ils sont prêts faut-il encore le démontrer. Exemple cette curieuse mesure de contingentement des masques de protection.

 

La déclaration de Macron est nette mais il faudra que le gouvernement et les différentes autorités mettent les moyens en cohérence avec l’enjeu d’un bouleversement considérable sur le plan sanitaire et économique. Il faudrait notamment être beaucoup plus clair sur la question des regroupements voire  des mesures de confinement pour les zones très touchées. Jusque-là les autorités ont fait preuve d’une grande complaisance même d’une grande faiblesse surtout ce qui pouvait entraver la mobilité sans doute pour ne pas nuire au business. On peut comprendre qu’on soit inquiet évidemment des conséquences économiques en particulier concernant le tourisme. On comprend bien moins qu’on est autorisé certaine manifestations sportives où la promiscuité est de rigueur. Certes compte tenu de l’ampleur du phénomène, la gestion est complexe. Il ne s’agit pas de créer la panique mais de gérer une situation fluctuante dans la plus grande transparence par exemple comme en Grande-Bretagne en envisageant au sommet de la crise 20 % de travailleurs pourraient être condamnés à rester chez eux. D’où des maintenant des mesures de soutien économique et social qui devront s’imposer pour limiter les dégâts. Les déclarations d’intention ne suffiront pas. « Nous continuerons de faire bloc, c’est ce que nous devons à notre pays », a poursuivi le chef de l’État, en adressant une pensée aux quatre personnes décédées après avoir été infectées par le virus.

« Nous sommes rentrés dans une phase qui va durer des semaines et même sans doute des mois » et « il est indispensable d’avoir la clarté, la résilience, le sang-froid et la détermination pour freiner d’abord l’épidémie, ce que nous sommes en train de faire, puis lutter contre celle-ci ».

Brésil: une croissance de seulement 1 % pour Jair Bolsonaro

Brésil: une croissance de seulement 1 % pour Jair Bolsonaro

 

Les chiffres officiels du PIB du Brésil en 2019 devraient confirmer mercredi une troisième année consécutive de croissance faible, voire pire que les deux exercices précédents, pour la première année de mandat de Jair Bolsonaro. Les analystes consultés par le quotidien économique Valor tablent sur une croissance du Produit intérieur brut (PIB) de 1,1% en 2019, contre 1,3% en 2017 et en 2018, après deux années de récession historique (-3,5% en 2015 et -3,3% en 2016). Le gouvernement est plus optimiste pour 2020, prévoyant une croissance de 2,4%, mais cette perspective devrait être revue à la baisse en raison de l’impact de l’épidémie de coronavirus sur l’économie mondiale. Si l’Institut des statistiques (IBGE) confirme mercredi une croissance faible en 2019, alors que les prévisions du début d’année tournaient autour de 2,5%, il s’agira d’un revers important pour le gouvernement du président d’extrême droite Jair Bolsonaro.

Croissance Chine: chute historique

Croissance Chine: chute historique

 

 

L’indice composite qui combine industries et services a chuté de près de 50 % en février. La chute de la croissance est historique en Chine avec en particulier l’écroulement de l’indice PMI manufacturier calculé par Caixin/Markit est tombe  à 40,3 le mois dernier, son niveau le plus bas depuis la première enquête réalisée en 2004, aussi L’indice PMI des services calculé par Caixin/Markit a diminué le mois dernier de près de moitié, à 26,5 contre 51,8 en janvier. L’indice manufacturier Il est en net recul par rapport à janvier (51,1) et très loin du seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité. Les analystes interrogés par Reuters anticipaient un déclin moins important, avec un indice de 45,7.

Même les effets de la crise financière de 2008-2009 n’avaient pas donné lieu à un tel repli, ce qui souligne à quel point l’épidémie du nouveau coronavirus apparu en décembre dernier en Chine continentale paralyse le pays, alors que les autorités ont imposé de strictes mesures de confinement dans le but d’éviter la propagation du virus. L’activité du secteur des services chinois a plongé en février à un plus bas inédit alors que les nouvelles commandes ont décliné à leur rythme le plus important depuis la crise financière mondiale de 2008-2009, montrent les résultats de l’enquête réalisée par Caixin/Markit auprès des directeurs d’achats publiés mercredi.

L’indice PMI des services calculé par Caixin/Markit a diminué le mois dernier de près de moitié, à 26,5 contre 51,8 en janvier. Il s’établit pour la première fois en rythme mensuel sous le seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité depuis la première enquête réalisée fin 2005. Cet important déclin souligne l’importance de mesures urgentes de soutien supplémentaire au secteur, dont de nombreuses entreprises subissent de plein fouet la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus. Des dizaines de millions de personnes ont été confinées et des restrictions de voyage ont été instaurées par les autorités chinoises pour enrayer la propagation de l’épidémie. De nombreux restaurants, centres commerciaux et cinémas sont restés fermés, même dans des provinces où les restrictions ont été levées.

 

 

 

Coronavirus: la Fed réagit avec une baisse de taux

Coronavirus:  la Fed réagit avec une baisse de taux

 

La baisse de taux décidés par la Fed constitue une réponse psychologique à la peur qui se répand dans l’économie et surtout sur les marchés financiers. Certes, les marges de manœuvre sont faibles. D’ailleurs la Fed a seulement baissé la fourchette de l’objectif de taux des “fed funds” de 50 points de base, à 1%-1,25%, un vote acquis à l’unanimité, précise l’institut d’émission dans un communiqué. Une baisse à caractère pédagogique pour montrer que la banque fédérale est prête à réagir encore

C’est la première fois depuis 2008, soit au coeur de la crise financière, que la Fed baisse ses taux entre deux réunions de politique monétaire, la prochaine étant prévue les 17 et 18 mars, ce qui souligne l’urgence de sa décision.

Une économie qui forcément comme toute l’économie mondiale sera atteinte par les conséquences du Corona virus. Vraisemblablement d’autres outils devront être utilisés par les gouvernements en particulier l’arme budgétaire. Il est vraisemblable que les préoccupations de déficit vont être mises sous le tapis en 2020. L’objectif premier est d’atténuer les conséquences néfastes du virus qui perturbe les processus de production et de distribution mais aussi provoque un tassement des consommations des ménages notamment en biens d’équipement.

“Les fondamentaux de l’économie américaine demeurent solides”, lit-on dans le communiqué de la Fed. “Toutefois, le coronavirus pose à l’économie des risques qui évoluent.”

Wall Street a vécu la semaine dernière sa pire semaine depuis la crise financière en raison de ces risques, certains intervenants de marchés craignant que le coronavirus ne précipite la première économie du monde vers une récession.

Les indices ont rebondi fortement lundi, soutenus par l’anticipation d’une action de la Fed. Ils ont d’abord hésité mardi après le communiqué de la banque centrale, évoluant sans tendance claire avant de s’orienter dans le rouge pour perdre autour de 1%.

En Europe, les indices de référence ont terminé dans le vert mais ont nettement réduit leurs gains après les annonces de la Fed, qui ont fait souffrir les valeurs bancaires.

La réaction a été nette du côté du dollar et des rendements des emprunts d’Etat américains, qui se sont retournés à la baisse.

Vers 17h30 GMT, le dollar cède 0,2% face à un panier de référence et le rendement des Treasuries à 10 ans perd cinq points de base à 1,04%, se rapprochant d’un plus bas historique à 1,03%.

Le fait que la Fed a échoué à rassurer les marchés est encore plus net sur l’or, valeur refuge par excellence, qui prend près de 3% à 1.633 dollars l’once

Peu de temps avant l’annonce d’une baisse de taux, le président de la Fed, Jerome Powell, avait participé à une conférence téléphonique rassemblant les ministres des Finances et banquiers centraux des pays du G7, à l’issue de laquelle ils ont publié un communiqué dans lequel ils se disent prêts à prendre toutes les mesures de soutien nécessaires.

La Fed discute activement avec les autres banques centrales, a-t-il ajouté, laissant entendre que d’autres instituts d’émission pourraient annoncer rapidement des mesures similaires.

Réfugiés Grèce : L’UE promet une aide hypothétique

Réfugiés Grèce  :  L’UE promet une aide hypothétique

Face à l’afflux de plus en plus considérable de réfugiés en provenance de Grèce, l’Union économique a promis une aide. Le problème c’est qu’on voit mal de quel aide il s’agit et même quoi faire. En effet l’arrivée de plus en plus massive résulte directement des situations conflictuelles de ces dernières années en Syrie et en Afghanistan notamment. l’intervention des États-Unis par exemple a abouti un véritable fiasco en Afghanistan. Ils ont décidé de passer un accord de retrait avec les talibans. Un accord assez lamentable dont même la moitié n’est pas respectée. Nombre de d’afghans quittent le pays. Même chose pour la Syrie ou à force de tergiverser, on a laissé le dictateur local massacrer sa population et qui continue. Des milliers et des milliers de Syriens qui tendent de s’échapper de cet enfer. On voit mal ce que l’union européenne pourrait faire pour  remonter l’histoire. C’est un grande partie sa faiblesse politique qui a livré la Syrie aux mains du dictateur mais aussi aux mains de la Russie et de la Turquie. L’autre solution serait évidemment d’empêcher les réfugiés d’atteindre les côtes et de les repousser, ce  qui serait totalement contraire au droit humanitaire. On peut aussi payer encore la Turquie pour qu’elle retienne ses réfugiés mais pour combien de temps car la situation dans les camps est intolérable en Turquie.

Face à l’intensification des combats dans la province syrienne d’Idlib, la Turquie, qui a accueilli 3,6 millions de réfugiés syriens et redoute un nouvel afflux, a cessé le 28 février d’empêcher ceux qui le souhaitent de passer en Europe, comme elle s’y était engagée en 2016, moyennant une aide de six milliards d’euros de la part de l’Union.

Des dizaines de milliers de personnes se pressent depuis à la frontière gréco-turque, où la police grecque a fait usage de grenades lacrymogènes pour les repousser. La crise se joue aussi en mer Egée où les gardes-côtes cherchent à tenir les bateaux de migrants à distance. Un jeune Syrien est mort noyé lundi après un naufrage au large de Lesbos.

“La situation à notre frontière n’est pas seulement l’affaire de la Grèce. La gestion est de la responsabilité de l’Europe dans son ensemble”, a déclaré Ursula von der Leyen lors d’une visite à la frontière avec d’autres dirigeants européens et le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis.

“Ceux qui semblent tester l’unité de l’Europe seront déçus. Nous tiendrons le coup et notre unité prévaudra (…) Les inquiétudes de la Grèce sont aussi celles de l’Europe”, a-t-elle poursuivi, annonçant une aide de 700 millions d’euros ainsi que l’envoi de matériel médical et humanitaire.

Coronavirus Grande-Bretagne : risque de transmission généralisée

Coronavirus Grande-Bretagne : risque de transmission généralisée

 

La Grande-Bretagne au moins ne pratique pas la langue de bois en niant les réalités puis que le ministre de la santé a reconnue que le virus récemment introduit en Grande-Bretagne concernait  déjà 50 personnes et que le risque de transmission généralisé  était à craindre. De la même manière, c’est la transparence à l’angle saxonne qui prévaut pour analyser les conséquences économiques. Le gouvernement pense  en effet que 20 % des salariés pourraient au sommet de la crise être contraint de rester chez eux.

 

Des hypothèses qui n’ont jamais été envisagées en France; par exemple, on hésite entre une politique de communication visant à rassurer et une politique de gribouille pour les rassemblements dont certains sont autorisés et d’autres pas. On notera en particulier la protection particulière dans bénéficie le football, véritable opium du peuple auquel on ne peut pas toucher. On peut certes aimer football, le sport en général trop ( le pratiquer c’est bien aussi !) mais être conscient que les les enjeux de santé sont autrement supérieurs à des questions de foot et business. La Grande-Bretagne, elle a choisi la transparence et la pertinence. Elle reconnaît que douze nouveaux cas de la maladie due au coronavirus ont été dénombrés en Grande-Bretagne, ce qui porte le total à 51, a annoncé mardi le ministre de la Santé Matt Hancock.

“A 09h00 du matin, il y avait 51 cas confirmés au Royaume-Uni et il est de plus en plus probable que nous assistions à une transmission généralisée dans ce pays”, a-t-il déclaré au Parlement.

Le gouvernement avait dévoilé un peu plus tôt son “plan de bataille” pour enrayer la propagation du virus. Londres estime qu’un cinquième des salariés pourraient devoir cesser le travail au plus fort de l’épidémie.

Coronavirus: trois plus mortel que la grippe ?

Coronavirus: trois plus mortel que la grippe  ?

 

Il paraît bien prématuré de faire des comparaisons entre le Coron virus et la grippe. Pourtant d’après le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus le Corona virus serait trois fois plus mortel que la grippe mais se transmettrait beaucoup moins facilement. L’OMS a fait des déclarations très contradictoires depuis le début. Au départ, elle s’est complètement alignée sur les chiffres fournis par la Chine considérant même que la situation était sous contrôle. Le problème, c’est que l’OMS  n’en sait strictement rien dans la mesure où  le peu d’experts qui ont pénétré en Chine ont été comme d’habitude très encadrés . On ne connaît même pas le nombre de personnes réellement infectées en Chine. Il se pourrait qu’il soit dix  fois plus nombreux. Même interrogation concernant le nombre de décès. Sur les autres continents,  il n’y a que quelques jours que le Coronavirus a touché la plupart des pays. Là aussi il est bien difficile d’effectuer des statistiques notamment sur le nombre de personnes affectées en raison notamment des cas asymptomatiques.( Porteur mais sans forcément être malades).

D’après l’OMS, la grippe, elle, connaît un taux de mortalité de 1 % tandis que le Coronavirus lui enregistrerait un taux de 3 %. Un taux qui pourra sans doute nettement évolué en fonction de la connaissance réelle des personnes affectées en Chine, des traitements réussis dans les pays développés et surtout de la pénétration du virus dans l’hémisphère sud bien moins équipé médicalement  en général. Une attitude plus responsable de l’OMS serait d’ avouer qu’on ne connaît encore pas grand-chose de ce virus et notamment de son mode et de sa vitesse de propagation. Il faut noter encore l’ambiguïté de l’OMS concernant l’hypothèse d’une annulation des JO de Tokyo. l’OMS comme les autres autorités politiques administratives semblent privilégier l’opium du peuple et le business par rapport à l’objectif de santé. Il est clair en effet que le Coronavirus ne sera pas complètement éradiqué avant  début juillet. Même Macron  a déclaré qu’il  fallait sans doute s’attendre à une épidémie qui s’étale sur plusieurs mois. La question qui se pose pour l’OMS est de savoir s’il s’agit réellement d’un organisme international de prévention de la santé ou d’un organisme diplomatique.

Le directeur de l’OMS a par ailleurs dit avoir évoqué avec Thomas Bach, président du Comité international olympique, la question d’un éventuel report des Jeux de Tokyo, qui doivent s’ouvrir en juillet. “Je pense qu’il serait prématuré de décider maintenant. Il serait bon de surveiller la situation”, a-t-il ajouté.

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