Archive mensuelle de mars 2020

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Sondage Municipales : l’élu local préféré des Français, pourquoi !!!

Sondage Municipales : l’élu local préféré des Français, pourquoi !!!

Encore un sondage qui montre que l’élu local serait le représentant politique des Français le plus aimé . On peut se demander si l’opinion aiment réellement les maires mais ont moins  en cause que des élus nationaux très critiqués. On voit mal en effet ce qui pourrait justifier cette espèce d’amour de l’élu local. La plupart du temps en effet dans les grandes villes, les plus administrées ignorent à peu près tout de l’action du maire dont la responsabilité est par ailleurs assez limitée dans ses champs d’action. Des maires qui ne sont pas plus préoccupés que cela des questions économiques et de l’emploi et assez souvent développent des projets d’investissement assez irresponsable destiné surtout à marquer l’opinion. En outre, en matière de fonctionnement, rares sont les maires qui ont témoigné de leur compétence de gestion si l’on en juge par la dérive des coûts et des effectifs.

La vérité c’est que les superstructures municipales se reproduisent sans aucun contrôle politique. Il en va différemment dans les agglomérations de plus petite taille et dans les villages. Reste que dans ces zones les élus se comportent aussi parfois comme de petits barons reproduisant à leur échelle les mêmes dérives démocratiques qu’au plan national et confondant parfois intérêt général et intérêt particulier. Il n’y a guère que dans les très petits villages que les maires sont au four et au moulin et directement en contact avec les problèmes sociaux, économiques et culturels.

D’après un sondage OpinionWay-Public Sénat-La Tribune pour l’UNCCAS (*) réalisé auprès de 1.001 personnes. 68% du panel cite en effet le titulaire de l’écharpe tricolore devant le conseiller régional (6%), le parlementaire (député ou sénateur à 6%), le président de la République (5%), le conseiller départemental (5%) ou le député européen (3%).

« Le maire est le dernier élu à « portée d’engueulades », dixit le président du Sénat Gérard Larcher. Il est sur le marché tous les week-ends et se doit de répondre à toutes les sollicitations », explique le directeur général de l’Union nationale des centres communaux d’action sociale (UNCCAS) Benoît Calmels. « On est sorti des relents dégagistes de 2017 et de l’après-gilets jaunes. Il est redevenu la figure de proximité en qui nos compatriotes ont confiance. »

Écologie : «une idéologie» selon Buzyn !!!

Écologie : «une idéologie»  selon Buzyn  !!!

 

L’approximation intellectuelle caractérise un certain nombre de membres gouvernement arrivés là un peu par hasard avec leur seul bagage professionnel. Un manque évident de connaissances des réalités socio- économiques, d’expérience politique voir même de culture. C’est le cas quand Agnès Buzyn  récuse le mot écologie le considérant comme un terme trop idéologique.  Une confusion sémantique grave pour cette ancienne hospitalière  sans doute compétente dans son domaine mais dramatiquement inculte en matière de politique et en l’occurrence en matière d’écologie. En effet il n’y a nullement opposition contradiction entre environnement et écologie.

L’environnement est considéré comme étant le cadre naturel dans lequel l’homme vit. Ainsi, l’environnement est tout ce qui nous entoure et l’écologie est la science qui sert à la protéger.

Le drame de la république en marche ce révèle à travers les propos aberrants de sa candidate à Paris et témoigne de leur nullité politique voir intellectuelle. Candidate en faveur de l’«environnement», plutôt que de l’«écologie»Pourtant lancée à la conquête du vote «vert» à Paris, Agnès Buzyn a tenu à marquer cette distinction, vendredi sur France Info«Je n’aime pas le mot écologie, parce que derrière il y a toute une idéologie qui est parfois punitive», a expliqué la cheffe de file des «marcheurs» dans la capitale, à huit jours des élections municipales. Le pire c’est que c’est le gouvernement lui-même qui a donné à l’écologie son caractère punitif avec les fameuses taxes sur le carburant qui a donné lieu mouvement des gilets jaunes. En plus l’ex ministre de la santé , candidate à Paris a vraiment la mémoire courte. D’autant que parallèlement le gouvernement travaille toujours sur la perspective d’une nouvelle taxe carbone !

 Cette dimension «punitive», dénoncée aussi dans les rangs de la droite et du Rassemblement national, «c’est ce que je reproche à la municipalité actuelle», a-t-elle appuyé. Tout en déplorant une «bétonisation» et les «ravages de la pollution», dans une ville «en surchauffe», dirigée par la socialiste Anne Hidalgo, alliée aux écologistes d’Europe Écologie-Les Verts et aux communistes.

En prenant cette précaution linguistique, la candidate LREM se dédit aussi elle-même. Sur le terrain, Agnès Buzyn ne se prive pas de vanter une «écologie du quotidien», en promettant dans son programme la rénovation les bois de Boulogne et de Vincennes, la végétalisation des quais de Seine ou encore l’interdiction des cars de tourisme. Le 19 février dernier, elle décrivait même «l’écologie» comme une «évidence». On peut défendre la chose, sans pour autant porter dans son cœur le mot.

Football : Dortmund–PSG sans public ? Et sans équipe parisienne !

Football : Dortmund–PSG sans public ? Et sans équipe parisienne !

 

 

Suite à la décision récente annoncée par le ministre de la santé d’interdire tous les rassemblements de plus de 1000 personnes, il se pourrait qu’y compris le match de football de coupe d’Europe Dortmund -PSG soit différé ou alors joué en huis clos. Une mesure de précaution sanitaire sans doute nécessaire car si l’événement sportif et d’importance reste que l’enjeu de luttes contre le Coronavirus domine les préoccupations sportives. Le match pourrait donc soit être différé ou alors sans public.

 

Sur le plan sportif, on peut se poser la question de même la présence de l’équipe parisienne particulièrement absente lors du match aller à Dortmund et qui a profond mal en déçu. Ce match sera sans doute déterminant pour l’avenir du PSG. En cas de défaite, c’est toute la stratégie du PSG depuis des années qui pourrait être mise en cause après tant et tant de déceptions en coupe  d’Europe eu égard  aux énormes finances engagées. La question se posera bien de la présence non pas physique mais morale et psychologique. Un seul chiffre: en moyenne les joueurs parisiens ont effectué à peu près 2 km de moins que les Allemands pendant le match aller. Un manque évidemment d’engagement physique et une insuffisance d’investissement psychologique. Le PSG s’honore  de gagner  par 4 à 5 buts d’écart  contre de très faibles équipes françaises dont d’ailleurs la plupart sont rapidement éliminés des différentes coupes européennes mais le club parisien est lui aussi régulièrement éjecté lors des huitièmes ou des quarts de finale.

 

En cause sans doute un manque d’esprit de club, aussi des fautes flagrantes de management,  une fébrilité récurrente chez les différents entraîneurs qui ce succèdent. L’équipe du PSG est davantage un rassemblement de grandes vedettes internationales surpayées qu’un véritable club partageant la même culture, le même enthousiasme, la même détermination.

Italie : 30 % de son économie paralysée

 

Trois régions mises en quarantaine dont  la riche Lombardie en Italie; de quoi plomber complètement une croissance qui était déjà bien malade avant le Coronavirus. Près d’un quart de la population est concerné soit environ 15 millions d’Italiens dont les déplacements seront strictement contingentés. En clair, on va paralyser de l’art de 30 % de l’économie de l’Italie. Les conséquences économiques seront très graves voire dramatiques. Comme déjà indiqué, la croissance serait normalement tombée dans le rouge en 2020 sans le virus chinois, la dépression va donc s’accentuer et poser de redoutables problèmes financiers au budget italien. Un budget qui dépassait déjà les normes. Toutefois  l’union européenne a donné son feu vert pour ignorer  un peu les critères européens en Italie afin de mieux lutter contre la catastrophe. Des conséquences graves pour l’Italie bien sûr mais aussi pour l’Europe car l’Italie est la troisième puissance économique de l’union européenne après la France et l’Allemagne. L’Allemagne également très affectée par la baisse drastique de ses exportations. Au total l’union économique risque de tutoyer la stagnation et même la régression.

Géographiquement, l’Italie est divisée en plusieurs régions, comme le Latium, où se trouve Rome, et les Marches. Les régions concernées par le décret du 8 mars sont la Lombardie (dont la capitale est Milan), une partie de l’Émilie-Romagne (dont le chef-lieu est Bologne) et de la Vénétie (qui a pour capitale Venise).

À elle seule, la Lombardie regroupe 1523 municipalités et légèrement plus de 10 millions d’habitants, soit près d’un sixième de la population italienne, dont 1,36 million à Milan même, selon l’Insee italien, Istat. Il s’agit de la troisième région la plus peuplée d’Europe, après l’Île-de-France et le Bade-Wurtemberg, en Allemagne. En face, la Vénétie regroupe 4,905 millions d’habitants, et l’Émilie-Romagne environ 4,46 millions d’habitants. Seules la Sicile, le Latium – incluant Rome – et la Campanie – avec Naples – sont plus peuplés.

Ces trois régions comptent parmi les plus importantes économiquement du pays. À elle seule, la Lombardie produit 20,6% de la valeur ajoutée italienne, et le territoire reste la première région économique de la Botte et la quatrième en Europe. Également touchée, la Vénétie, qui a profité du «miracle économique italien», a un PIB pesant pour 9,4% du total national. Dans tous les indicateurs permettant de juger le dynamisme d’un territoire, ces trois régions sont au-dessus de la moyenne nationale.

Le secteur pesait pour environ 12% du PIB italien, en 2015. Si 52,4 millions de touristes sont arrivés en 2016 en Italie, ce nombre est depuis passé à 62 millions, faisant du pays la 5ème destination mondiale, juste derrière la Chine mais loin devant la Turquie. Or, les trois régions touchées par la fermeture, dont la Vénétie, captent une partie importante des arrivées : la Lombardie a attiré environ 39,4 millions de nuitées en 2017, contre 69,2 millions pour la Vénétie et 40 millions pour l’Émilie-Romagne. À titre de comparaison, la région capitale, le Latium, n’en a enregistré que 33,8 millions la même année, et la Toscane 45,9 millions.

Fermer ces régions revient aussi  à mettre en péril un secteur touristique déjà fortement éprouvé, ces dernières semaines, par l’épidémie. Le secteur pesait pour environ 12% du PIB italien.

 

Encore une démission de député LREM

Encore une démission de député LREM

ça commence à sentir le roussi chez les élus nationaux de la république avec des démissions aussi bien à l’Assemblée nationale qu’au Sénat. Certains le font par conviction parce qu’ils sont en désaccord avec les méthodes autoritaires de la république en marche, d’autres sont motivés par des soucis de réélection locale ou nationale. L’étiquette la république en marche n’est plus porteuse. S’ il devait y avoir des élections législatives aujourd’hui,  il ne resterait sans doute pas grand-chose des 297 députés qui sont  encore fidèles pouvoir. Preuve, la plupart des responsables de la république en marche cachent leur étiquette lors des élections municipales. On s’attend d’ailleurs un véritable séisme pour trois raisons. La première déjà évoquée: à savoir la nette perte de crédit du pouvoir auprès de l’opinion publique. La seconde l’absence de liste officielle de la république en marche dans nombre de municipalités aussi des ralliements et des divisions au sein des candidats du parti au pouvoir.

Regrettant de n’être qu’«un élu de seconde zone», le député du Gard Olivier Gaillard a expliqué dimanche 8 mars à l’AFP sa décision d’abandonner son mandat à l’Assemblée nationale et de quitter La République en Marche.

«La notion de citoyen de seconde zone existe. Nous sommes des élus de seconde zone. Ça ne date pas de Macron, je le vis depuis des années», a déclaré le député à l’AFP, confirmant une décision initialement annoncée samedi soir sur le site internet du journal Midi Libre.

Élu en 2017, Olivier Gaillard a précisé qu’il quitterait le palais Bourbon au lendemain du premier tour des élections municipales, lors desquelles il briguera la mairie de Sauve (Gard) face à l’élue sortante Alexandra Masot, comme candidat sans étiquette. «Ma démission sera effective au lendemain des élections municipales, le 16 mars, quels qu’en soient les résultats. S’il n’y avait pas eu d’élections, j’aurais quand même démissionné», a-t-il assuré à l’AFP.

. Olivier Gaillard explique avoir constaté un «fossé» entre «la réalité du terrain et la principauté de Paris». «L’homme de territoire l’a emporté sur l’homme de parti. Il m’était inconcevable de maintenir un pied à l’intérieur de ce système politique qui ne me convient pas. Ça fait quelques semaines que j’y pense», a-t-il insisté.

À la tête d’une circonscription située en zone rurale, Olivier Gaillard a cependant constaté des «efforts» pour la prise en compte des problématiques rurales. «Si j’ai un regret, c’est celui de n’avoir pas pu pousser assez les lignes sur la disparition des services publics et la désertification médicale», a-t-il dit.

 

Coronavirus : les rassemblements de plus de 1000 personnes interdits en France

Coronavirus : les rassemblements  de plus de 1000 personnes interdits en France

Cette fois il semblerait que la France tente de mettre fin à ses contradictions en matière de rassemblement car jusque-là la limite de 5000 personnes était prise en compte dans certains cas et pas dans d’autres notamment lors de certaines manifestations sportives. On descend la limite à 1000 personnes et pour toutes les activités y compris le transport ainsi de nombreuses manifestations commerciales, touristiques , sportives  devraient être annulées.

Le  virus se développe à une vitesse inquiétante passant nettement la barre des 1000 infectés (1126 contaminées officiellement mais sans neuf selon le Figaro. 19 personnes sont décédées. Parmi les pays les plus touchés, on compte évidemment la Chine mais aussi l’Iran et l’Italie. Ce dernier pays a pris également des mesures radicales: Le nord de l’Italie en quarantaine. Face aux 5883 cas et 233 décès liés au coronavirus, le gouvernement italien a placé en quarantaine une vaste zone dans le nord du pays, qui comprend notamment les villes de Milan et Venise.

Coronavirus : le prix de vente du pétrole s’écroule

Coronavirus : le prix de vente du pétrole s’écroule

 

 

Le pétrole s’écroule avec un prix autour de 30 $. Un prix qui ne permet pas d’amortir les investissements et qui vident les caisses de certains Etats dont les ressources pétrolières sont essentielles par exemple en Russie , en Iran ou encore en Algérie- .Les pays de l’OPEP ont par ailleurs été incapable de se mettre d’accord sur une réduction de la production qui serait susceptible de faire remonter les cours. Pire, l’Arabie saoudite a réduit le prix de vente officiel pour le mois d’avril de toutes ses qualités de brut vers toutes les destinations, une décision prise après l’échec des discussions entre l’OPEP et la Russie sur un nouvel accord d’encadrement de la production.

Le géant pétrolier saoudien Saudi Aramco a fixé son prix de vente officiel pour le baril de brut léger à destination de l’Asie pour le mois d’avril à 3,10 dollars de moins que la moyenne d’Oman/Dubaï, soit une baisse de 6 dollars le baril par rapport au mois de mars, a déclaré samedi la société dans un communiqué. Le groupe a aussi réduit le prix de vente du baril de pétrole brut léger vers les Etats-Unis pour avril à 3,75 dollars de moins par rapport à l’ASCI, en baisse de 7 dollars le baril par rapport à mars.

Le prix de vente du baril de brut léger à destination de l’Europe du Nord et de l’Ouest a été fixé à 10,25 dollars de moins que la référence de l’Ice Brent, en baisse de 8 dollars le baril sur un mois. Vendredi, la belle harmonie qui régnait depuis trois ans entre l’Opep et la Russie a volé en éclats du fait de l’opposition de Moscou à une nouvelle réduction de la production de pétrole pour enrayer la baisse des cours due à l’épidémie de coronavirus.

Le cartel, qui souhaitait une baisse supplémentaire de 1,5 million de barils par jour jusque fin 2020, a riposté en supprimant toutes les limites à sa propre production, ce qui a fait chuter les cours du pétrole de 10%.

L’éclatement de l’alliance entre l’Opep et la Russie a déjà provoqué un plongeon des cours du pétrole et des Bourses du Golfe. L’action Aramco a chuté de 9,1% dimanche, sa plus forte baisse en une séance jamais enregistrée depuis l’introduction en Bourse du géant pétrolier en décembre dernier. Le cours de l’action est tombé pour la première fois sous son prix de mise sur le marché.

 

L’Arabie saoudite est le premier exportateur mondial de pétrole et de facto le pays dont le poids est le plus important au sein de l’Opep.

France Coronavirus: les 1000 cas dépassés

France Coronavirus: les 1000 cas dépassés et vers une situation à l’italienne

 

D’après les chiffres officiels on est passé de 949 qu’à à 1.126 cas de contamination au coronavirus dimanche par rapport à samedi ; on compte désormais 19 décès liés à la maladie, selon un bilan publié par Santé Publique France. Ce qui est inquiétant surtout c’est la vitesse de propagation du virus notamment en Île-de-France. Ce dimanche, 65 nouveaux cas de Coronavirus Covid-19 ont été confirmés depuis la veille à 18h en Île-de-France. Au total, 243 cas ont été dépistés. Parmi eux, 226 Franciliens dont 26 vivant à Paris, 12 en Seine-et-Marne, 13 dans les Yvelines, 6 dans l’Essonne, 19 dans les Hauts-de-Seine, 16 en Seine-Saint-Denis, 13 dans le Val-de-Marne, 39 dans le Val-d’Oise, et 82 dont le lieu de résidence demeure inconnu. Les 17 cas restants viennent du reste de la France. La France est atteinte à peu près dans les mêmes proportions que l’Allemagne mais heureusement encore loin de l’Italie. Ceci étant  un scénario à l’italienne n’est pas à exclure dans l’hexagone . À noter qu’en France la propagation et surtout très élevée en région parisienne et dans l’Est de la France.

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Politique: « Les solutions demain viendront des communes !!! »

Politique: « Les solutions demain viendront des communes !!! »

 

Un plaidoyer un peu excessif de Grégoire de Lasteyrie pour le transfert de responsabilité aux communes ( tribune dans l’Opinion). Certes, on peut convenir que le centralisme français constitue une sorte de carcan qui paralyse souvent l’initiative et le dynamisme. Pour autant, l’harmonisation des politiques au plan national est nécessaire pour notamment éviter le sur-urbanisme démentiel des grandes métropoles et la désertification du territoire ailleurs. Des discriminations  économiques, sociales et culturelles. On  doit sans doute donner de vraies responsabilités aux collectivités locales mais sans doute pas sur  tout. Surtout pas ce que réclame le maire de Palaiseau qui pense que tout peut être réglé à l’échelle communale. Une réflexion qui respire un peu trop la démagogie. On voit mal les grandes politiques sectorielles très stratégiques se décider  au seul plan local. En outre,  les communes n’ont vraiment pas- sauf exception- fait la preuve de leur efficacité et de leur compétence en matière de gestion. Disons plutôt que globalement, elles deviennent, elles aussi ,des superstructures incontrôlables avec les dépenses correspondantes !

« Certains d’entre nous se souviennent peut-être du livre de l’économiste britannique Ernst Friedrich Schumacher, Small is Beautiful. Il posait déjà en son temps – c’était le début des années 1970 – la question fondamentale des limites face à l’impératif de production tous azimuts. L’auteur plaidait alors pour une société à hauteur d’homme, une société de lien, une société sachant mettre de l’ordre dans sa maison intérieure, tout en trouvant les moyens pour répondre aux immenses défis qui allaient se présenter en termes de pollution, d’épuisement des ressources et de coexistence pacifique.

Quarante ans après, le diagnostic ne fait plus de doute, nous y sommes arrivés. Le monde d’aujourd’hui – notre monde – semble parfois hors de contrôle. Qu’il s’agisse des dérèglements climatiques, de la montée de la violence ou des nouvelles dérives sociétales, la question de l’efficacité du politique est posée.

Car si les problèmes auxquels nous sommes confrontés s’expriment de manière globale, il n’est pas sûr que le meilleur niveau de réponse soit nécessairement au niveau mondial ou supranational. Bien au contraire, j’ai la conviction que le niveau d’action le plus pertinent est avant tout au plus près du terrain, aux côtés de, et avec, celles et ceux qui vivent ces problèmes au quotidien.

« C’est dans la commune que réside la force des peuples libres », écrivait Alexis Tocqueville. Cette réalité est plus que jamais d’actualité. Car c’est bien ici – dans nos villes, dans nos bourgs et nos quartiers – qu’on innove, qu’on apprend à mieux comprendre la culture de l’autre, que l’on peut, si on le souhaite, créer des ponts et des passerelles. C’est ici, dans nos communes, que l’on peut esquisser les nouveaux contours de politiques publiques réactives et concertées. C’est ici que les décisions individuelles font boule de neige et finissent par devenir des montagnes. Ce que nous faisons notamment avec nos associations, nos conseils de quartier, nos amicales de locataires…

Concorde. C’est vrai notamment en matière de transition écologique, où nous pouvons initier de profonds changements de comportements et d’habitudes, en termes de mobilités alternatives, de consommation énergétique, d’alimentation durable et d’économie circulaire. Circuits courts, plan vélo, re-végétalisation de l’espace public, rénovation des bâtiments etc.… : autant d’exemples concrets où les maires peuvent obtenir de vrais résultats !

C’est vrai évidemment en matière éducative, où nous pouvons apporter des réponses concrètes face au risque d’échec scolaire et d’exclusion. C’est vrai aussi en termes de vivre-ensemble, au travers des associations et de tous les acteurs de la prévention, qui œuvrent chaque jour à la concorde et à l’entente mutuelle.

Pour nous autres maires, la politique est une réalité concrète et pratique. Nous savons bien que le pouvoir est d’abord une réciprocité et que l’acceptation du changement suppose de vrais espaces d’échange et de consultation. C’est en ce sens que nous avons la responsabilité d’aller au-delà de la simple gestion, et d’entrer pleinement dans une réflexion prospective appliquée au réel. Ce qui implique de favoriser tout particulièrement l’élaboration de nouveaux modèles, de nouveaux écosystèmes et de nouvelles manières de faire.

Dans notre société en désarroi, rétive aux mots d’ordre et aux impératifs catégoriques, l’heure n’est plus aux directives venues d’en haut. Il appartient aux citoyens de prendre leur destin en main, d’oser et d’entreprendre. Et c’est ainsi que les ruisseaux feront demain des grandes rivières !

Dans quelques semaines, nous aurons l’opportunité de choisir celles et ceux qui prendront en charge pendant six ans nos destinées communales. Ne nous y trompons pas : l’enjeu est tout sauf anodin. C’est en commençant par transformer nos villes grâce à des solutions locales, que petit à petit nous pourrons transformer notre monde et répondre aux enjeux majeurs de ce siècle. »

Grégoire de Lasteyrie est maire de Palaiseau.

 

Economie-Politique énergétique : pour une transition juste, efficace et cohérente

Economie-Politique énergétique : pour  une  transition  juste, efficace et cohérente

 

 

 

La question de l’énergie est trop souvent abordée de manière caricaturale notamment quand elle oppose partisans du nucléaire et partisan des énergies renouvelables. Évidemment comme souvent, la question est plus complexe qu’il n’y paraît. Il s’agit en effet de développer une politique énergétique qui soit à la fois efficace, cohérente et juste. Efficace car il s’agit de privilégier la production d’énergie au moindre coût afin  d’améliorer la compétitivité du système de production et de rendre accessible l’énergie à tous les ménages. La cohérence vise à rendre compatible cet objectif de compétitivité avec la prise en compte de l’environnement et plus particulièrement du climat. Enfin la transition énergétique ne peut pas être brutale et ne doit pas pénaliser  des couches populaires qui ne peuvent immédiatement accéder aux techniques non polluantes (exemple voiture électriques ou à hydrogène ou encore chauffage à faible émission). Une transition cohérente impose de partir des réalités, de se fixer des objectifs à long terme avec des étapes à moyen terme réalisables et socialement acceptables. Pour partir des réalités, il faut notamment revenir aux chiffres. L’une des principales préoccupations environnementales concerne les gaz à effet de serre qui découlent directement de l’énergie produite et utilisée. L’énergie représente environ 80 % de ces émissions.  Notons que les  émissions de CO2 en France  sont inférieures de moitié à celle de l’Allemagne, quatre fois moins importantes que celle des États-Unis et inférieure aussi à celles de la Chine. Les émissions de la France représentent environ 1 % des émissions mondiales ; en cause, la nature de la consommation intérieure d’énergie primaire avec environ la moitié en combustibles fossiles dont 30 % de produits pétroliers, 44 % d’électricité primaire nucléaire, 10 % d’énergie renouvelable (7 % biomasse, 2 % hydrauliques, 1 % éolien et photovoltaïque). L’électricité, c’est environ un quart de la consommation finale d’énergie. Une électricité issue du nucléaire pour plus de 70 %, du renouvelable pour 18 % (hydroélectriques 10 % et éolien 5 % et 10 % des centrales thermiques fossiles). On sait que des programmes politiques prévoient de réduire la part de l’électricité nucléaire de plus de 70 % à 50 %. L’objectif avait été défini dans le programme de François Hollande avec une échéance à 2025, repoussée à 2035 et sans doute même bien plus loin. En raison notamment du fait que la production d’origine nucléaire ne sera pas réduite avant des années. Le gouvernement actuel n’envisage en fait que la fermeture de Fessenheim qui sera largement compensée par la mise en service de l’EPR de Flamanville ; sans parler de nouvelles centrales EPR qui pourront être décidée à partir de 2021 comme l’a indiqué le président de la république. Notons que la France est par ailleurs engagée dans un énorme plan de renforcement de la sécurité des centrales avec notamment le grand carénage qui découle des nouvelles normes après la catastrophe de Fukushima. Du coup, ce grand carénage d’un coût de 50 à 100 milliards selon les hypothèses rendra possible la prolongation de la vie des réacteurs de 20 à 30 ans. Ceci étant la fission nucléaire pose la redoutable question de la gestion des déchets radioactifs (et la fusion nucléaire n’est pas encore opérationnelle). Parallèlement, se développeront des énergies alternatives notamment  la méthanisation, le photovoltaïque, l’éolien et la géothermie. Techniquement, on voit mal comment les énergies  renouvelables pourraient se substituer aux éventuels suppressions de 20 à 25 % d’électricité nucléaire d’ici 10 ans voire 20 ans. Le problème étant que la plupart des énergies alternatives sont intermittentes alors que la production d’électricité doit être constante comme la distribution. Se pose aussi la question du coût et de l’efficacité énergétique. Ceci étant  des modifications non négligeables peuvent intervenir avec les évolutions techniques (stockage énergie, fusion nucléaire au lieu de la fission, filière hydrogène etc.) mais aussi les modifications du système de production et du mode de consommation. Cela suppose d’intervenir sur chacun des secteurs consommateurs d’énergie primaire. Ces consommateurs sont les ménages 30 %, l’industrie pour 20 % les transports pour 32 % les services pour 16 % l’agriculture pour 3 %. Techniquement la transition sera forcément progressive en France d’autant qu’une des principales préoccupations concerne l’influence des gaz à effet de serre sur le climat. La transition de ce point de vue doit être cohérente. On ne peut en effet souhaiter une réduction des gaz à effet de serre et en particulier du CO2 et en même temps promouvoir des centrales thermiques qui viennent compenser à chaque fois l’intermittence de certaines énergies renouvelables. Quand on examine l’utilisation de l’énergie primaire par secteur, on constate que l’effort et surtout à faire en direction des ménages et des transports. Des secteurs largement influencés par le mode de production, le mode de consommation et l’aménagement du territoire. Il est clair que l’éclatement du mode de production à l’échelle internationale est très consommateur d’énergie en particulier en logistique et en transport. Pour certaines productions notamment basiques on peut en effet s’interroger sur le bien-fondé de produire à des milliers de kilomètres. De la même manière qu’il est sans doute possible de réduire la complexification des processus de production tellement gourmande en prestations logistiques et en transport. Un transport nettement sous tarifé puisque par exemple  le prix de transport d’un container de Hong Kong à Anvers n’est pas plus cher qu’un transport du même container de Paris à Marseille. De ce point de vue, le renforcement de l’économie circulaire serait sans doute de nature à réaliser d’énormes gains  mais aussi à réduire de façon significative les émissions polluantes (sans parler des distorsions de concurrence sociales, fiscales ou environnementales). Le mode de consommation mérite lui aussi d’être mis en question compte tenu de l’obsolescence programmée de nombre de produits voire de leur inutilité. Dernières aspects liées au précédent, le problème de l’aménagement du territoire qui concentre des productions dans des métropoles spécialisées qui sont très gourmandes en transport. Alors que l’économie circulaire permettrait de satisfaire un certain nombre de besoins. En conclusion on voit que la problématique n’est pas simple qu’il convient d’articuler des éléments économiques, techniques, environnementaux et sociétaux. De ce point de vue, il n’est pas certain que la seule régulation par la fiscalité demeure le moyen le plus efficace. Il est souvent injuste et inopérant quand il n’y a pas d’autre choix que de recourir aux énergies classiques. À cet égard la régulation par les normes et l’offre technique est beaucoup plus efficace et juste qu’une régulation par la fiscalité. À tout le moins la question énergétique mérite un débat approfondi et le plus décentralisé possible pour éviter la simplification voire la caricature.

Transition énergétique : « sans nucléaire ni CO2 : un mirage »

Transition énergétique : « sans nucléaire ni CO2 :  un mirage »

 

L’expert de l’énergie Henri Prévot répond, dans une tribune au « Monde », aux arguments des partisans d’une diminution du parc nucléaire.

Tribune.

 

Selon une tribune parue dans Le Monde, (Energie : « Le problème principal de l’option sans nucléaire est la reconversion des emplois directs du nucléaire dans quinze ans étalée sur vingt ans », par Alain Grandjean, président de la Fondation pour la nature et l’homme ; Cédric Philibert, ancien analyste à l’Agence internationale de l’énergie, et François Lempérière, président d’HydroCoop, Le Monde du 9 février), il serait possible en 2050 de répondre à la demande française d’électricité sans nucléaire ni émissions de CO2, et cela coûterait moins cher qu’avec du nucléaire.

La consommation, est-il écrit, « pourrait atteindre 600 ou 700 TWh (térawattheures ou millions de mégawattheures, MWh) contre 500 TWh aujourd’hui ». La production serait de 60 TWh à partir d’hydraulique, biomasse ou biogaz, 120 TWh à partir de solaire, 180 TWh par des éoliennes sur terre et 340 TWh par des éoliennes en mer. Total : 700 TWh.

 

Pour que ces 700 TWh de production répondent à une demande de 700 TWh, il faudrait pouvoir stocker et déstocker l’électricité sans pertes. Or, pour pallier l’absence de vent pendant seulement une journée, il faudrait dix fois la capacité des stations de transfert d’énergie par pompage (Steps) existantes. Pour doubler la capacité existante, il faudrait plus de 700 kilomètres de réservoirs de cent mètres de large et dix mètres de profondeur. 

Par ailleurs, pour disposer en hiver de l’électricité produite en été par des panneaux photovoltaïques, le seul moyen connu est de passer par la production d’hydrogène et de méthane. Le rendement est très mauvais, à peine plus de 25 %. Pour écrire qu’une production de 700 TWh dont 640 à partir du vent et du soleil pourrait répondre à une demande de 700 TWh, les auteurs se seraient-ils laissé emporter par l’enthousiasme des nouveaux convertis ?

Quels moyens de production pourraient répondre heure par heure à une demande de 600 ou 700 TWh, soit 100 à 200 TWh de plus qu’aujourd’hui ? Sur le papier, on y arrive presque, en ajoutant tout de même une petite production à partir de gaz, qui pourrait être du biogaz.

Mais il y a loin de la feuille de calcul à la réalité concrète.

Coronavirus: l’impact sur l’économie mondiale

Coronavirus: l’impact sur l’économie mondiale

Le premier impact sera sur la croissance avec une Chine qui risque de passer de 6 % à 0 % pour l’évolution du Pib. Par ailleurs, la croissance mondiale pourrait diminuer de moitié passant de 3 % à 1,5 %. Nombre de pays comme dans l’union européenne vont tutoyer la stagnation voire la régression. Le deuxième phénomène c’est que la sanitaire va jouer un rôle d’accélérateur de la crise financière qui menaçait déjà nombre d’entreprises portées en quelque sorte à bout de bras par des liquidités déversées massivement par les banques centrales.

Beaucoup d’entreprises ne pourront pas résister pour des questions de trésorerie à ce nouveau choc. En gros, on va faire marcher encore davantage la planche à billets pour sauver ce qui peut l’être ce qui inévitablement va relancer un processus d’inflation alors que depuis déjà des années d’inflation étaient très contrôlée. Une autre conséquence est relative à la restructuration des processus de production et de distribution. Certes,  il y aura  sans doute certaines relocalisations dans les pays d’origine des sociétés mais surtout une diversification en Asie mais pas seulement qui rendra ainsi moins dépendant de la Chine aujourd’hui véritable usine du monde (  entre parenthèses 30 % de la production industrielle mondiale).

À cause de la crise financière, on va aussi assister à une chute des investissements privés auront du mal à être compensés  par d’éventuels investissements publics soutenus par les autorités monétaires et les actions budgétaires. Le pire des dangers serait une crise financière, type  2008. On en effet injecté des masses de liquidités dans l’économie qui ont permis à des entreprises de subsister artificiellement voire de retarder les efforts de productivité. En DP de tous les plans de soutien on ne pourra sauver des entreprises déjà malades financièrement et qui vont être percutées en plus par une nette baisse d’activité aggravant leurs problèmes de trésorerie.

Le système financier lui-même pourrait être atteint dans la mesure il s’est investi de manière un peu trop spéculative dans des secteurs fragiles. De ce point de vue, des faillites en cascade sont à prévoir non seulement dans le secteur économique mais aussi même dans le secteur financier. La dette mondiale en effet est passée sous l’effet des liquidités massives des banques centrales de 200 % du Pib à 300 % du Pib mondial en quelques années.

SONDAGE Municipales : les écolos en tête pour la cote d’amour mais pas pour les intentions de vote

SONDAGE Municipales : les écolos en tête pour la cote d’amour mais pas pour les intentions de vote

La moitié des Français pense que les écolos vont progresser aux municipales. Le problème c’est que seulement 19 % y croient pour l’instant. Propreté (68%) et sécurité (61%) : telles sont les deux priorités des Français pour les municipales, selon un sondage IFOP. Arrivent juste après la lutte contre la pollution (57%) et celle contre le dérèglement climatique (52%). « Ce résultat tord un peu le cou à la théorie du tout environnemental », décrypte Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. Ces priorités sont bien différentes selon la proximité partisane : les sympathisants de la droite et de La République en marche se positionnent fortement sur les deux premiers enjeux ; ceux de la gauche et des écologistes, fort logiquement, sur les deux suivants.

L’image des écologistes, certes, évolue : 65% des Français les jugent « capables d’améliorer la situation de leur commune en matière d’environnement » ; et 57% les considèrent « proches de leurs préoccupations ». Voilà pour le positif. À l’inverse, 61% pensent qu’ils « proposent des solutions peu réalistes » et 51% les trouvent « sectaires ». « Les Verts sont à un moment crucial, analyse Dabi. Ils ont fait une partie du chemin sur leur capacité à gérer, alors qu’ils étaient vus comme bouillonnants et peu crédibles. » Il leur reste cependant des efforts à faire : si 48% des sondés souhaitent la victoire d’une liste EELV aux municipales dans leur commune, ils ne sont que 19% à y croire.

Coronavirus : un confinement inévitable mais coûteux

 

Avec le développement imprévisible de la propagation du virus chinois, inévitablement les mesures de confinement vont s’ajouter aux mesures de confinement. Très localisées, elles vont progressivement s’étendre comme par exemple en Italie qui vient d’isoler toute la Lombardie. La même stratégie que celle pratiquée en Chine où environ 7 à 800 millions de Chinois ont été plus ou moins condamnés à demeurer chez eux.

Chaque jour démontre que le virus prend une ampleur importante et chaque jour les affirmations d’hier quant au contrôle de la situation sont contredites. Ainsi cette curieuse décision des autorités françaises de ne plus interdire les rassemblements de plus de 5000 personnes jusqu’au 31 mai mais de lever l’interdiction à partir du 15 avril comme si les informations sanitaires étaient suffisantes pour prendre des décisions aussi irresponsables.

Aussi irresponsables sont les autorisations d’organiser des manifestations sportives où la promiscuité est par définition très importante. Le problème évidemment c’est que le gouvernement français en particulier veulent  instrumentaliser la crise sanitaire pour relever  une cote de popularité au plus bas mais sans pour autant nuire au business et à l’opinion publique sportive. Bref le fameux en même temps mais qui ne marche pas en cas de crise sanitaire. Une crise qui exige rigueur, pertinence et détermination. Le problème évidemment c’est que cette crise et son contingentement vont  coûter très cher au plan économique.

En gros, la Chine qui avait prévu 6 % de croissance en 2020 pourrait retomber à zéro. Ce qui aura une conséquence minimale de réduction de la croissance mondiale de près de la moitié à savoir 1,5 au lieu de 3 %. Nombre de pays comme la France, l’Allemagne Italie bien d’autres vont tutoyer la stagnation et même la régression. Or non seulement les mesures sanitaires ne sont pas suffisamment adaptées mais en plus les pouvoirs publics internationaux comme nationaux ne sont pas en capacité  de décider des mesures de soutien à une économie qui va être plombée et qui risque même de provoquer un nouveau krach financier compte tenu de la situation d’endettement d’entreprise déjà fragilisée.

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