Archive mensuelle de mars 2020

Page 22 sur 32

Banque centrale européenne: Christine Lagarde choisit l’immobilisme

Banque centrale européenne:  Christine Lagarde choisit l’immobilisme

 

 

Il ne fallait sans doute pas s’attendre à une révolution de la politique monétaire avec Christine Lagarde considérée pourtant comme une grande experte économique alors  qu’elle n’a jamais eu la moindre formation ni sur ce plan, ni dans le domaine financier. Même lorsqu’elle était à Bercy Christine Lagarde se contentait de lire prudemment les communiqués du trésor d’après Alain Minc  lui-même. Elle a fait de même au cours de son passage au fonds monétaire international. Par contre indiscutablement elle parle un anglais parfait et c’est  sans doute sa seule qualité première.

 

Notons au passage qu’elle a bien imprudemment accordé lorsqu’elle était ministre des finances 400 millions à Tapie ! Ce qui lui a valu un simple rappel à l’ordre de la part de la très complaisante cour de justice ( composé en grande partie d’élus). La prudence de Christine garde vaillamment la conduise à suivre en fait de près la philosophie allemande dans le domaine financier est particulièrement monétaire. Pour l’instant,  Christine Lagarde n’a pas réagi face à la crise comme d’autres banques centrales.

 

Certes les prises de position de banques centrales étrangères comme la Fed ne modifient  pas de manière très importante les conditions du marché mais cela caractérise la volonté de ses organismes de développer des politiques encore plus accommodantes en fonction de l’état de l’économie. Dans le domaine monétaire et financier, les aspects psychologiques content autant que les mesures elle-même. Pour l’instant,  la BCE s’en tient à de grandes banalités qui se ne sont pas susceptibles de rassurer les opérateurs économiques et financiers. Christine Lagarde estime que des mesures de politique monétaire ne peuvent être efficaces qu’avec la contribution des gouvernements. Quand on a dit ça on a pas dit grand-chose !

La pression ne pourrait être plus grande sur les épaules de Christine Lagarde. Arrivée il y a moins de six mois à la tête de la Banque centrale européenne (BCE), on lui donnait un an de relative tranquillité pour se glisser dans les pas de son emblématique prédécesseur, Mario Draghi. Patatras! La crise du coronavirus menace de mettre à terre les économies mondiales, en particulier celle de l’Europe, deuxième foyer de contamination après la Chine. Un baptême du feu pour la Française, dont les premières décisions sont très attendues ce jeudi.

Les mots de Draghi de faire «tout ce qu’il faudra» («whatever it takes») pour sauver l’euro en 2012 résonnent en écho dans la bouche de la plupart des dirigeants aujourd’hui. Même la très prudente Angela Merkel promettait mercredi de faire «ce qui est nécessaire» face à cette «situation extraordinaire». C’est aussi ce qu’ont asséné à l’unisson les Vingt-Sept, à l’issue d’une visioconférence exceptionnelle, mardi soir.

Etats-Unis: les Européens interdits d’entrée !

Etats-Unis: les Européens interdits d’entrée !

 

Le président américain a frappé fort en décidant d’interdire désormais aux Européens de pénétrer sur le territoire américain. Un geste visant sans doute à contribuer à la lutter contre le Coronavirus mais aussi un geste politique. Un geste de nature nationaliste pour assurer les électeurs de Trump  toujours très sensible à la mise en accusation de tout ce qui vient de l’étranger. Un geste aussi économique car le président américain veut faire pression sur les autorités de l’union européenne pour obtenir un accord commercial beaucoup plus favorable au exportation américaine. On sait que d’ores et déjà les États-Unis ont décidé de taxer l’automobile notamment allemande mais aussi le vin et les fromages français. Un moyen aussi de faire pression pour obtenir cet accord commercial plus équilibré du point de vue américain et aussi pour freiner les velléités de nombre de pays d’Europe de taxer les multinationales américaines. Bref, on s’oriente de plus en plus aux États-Unis mais aussi ailleurs vers un repli politique et économique. » Dans un discours télévisé à la nation, l’air grave, le président américain a reconnu pour la première fois la gravité de la situation. «Mes chers concitoyens, je veux vous parler de l’épidémie de coronavirus, qui a commencé en Chine, et se répand à travers le monde. L’OMS a aujourd’hui officiellement annoncé qu’il s’agissait d’une pandémie», a commencé Trump.

Le président américain a ensuite expliqué comment son gouvernement avait réagi très tôt et avec détermination dès le début de la pandémie. «Nous avons imposé des restrictions drastiques aux voyages en provenance de Chine»«et pris des mesures les plus vigoureuses et les plus rapides de l’histoire contemporaine pour faire face à un virus étranger».

Selon lui, ces mesures ont permis de maintenir le nombre de malades aux Etats-Unis au plus bas. Il a ensuite accusé les Européens de ne pas avoir su réagir, et d’avoir ainsi contaminé le territoire américain. «L’Union Européenne n’a pas su prendre de telles précautions et n’a pas voulu contrôler les voyages en provenance de Chine, ce qui a eu pour conséquence de créer plusieurs foyers d’infection aux Etats-Unis à cause de voyageurs en provenance d’Europe», a dit Trump. Un reproche qui paraîtra excessif mais qui n’est pas pour autant totalement faux puisqu’effectivement aucune mesure d’interdiction n’a été prise vis-à-vis de la mobilité des personnes.

 «C’est pourquoi j’ai décidé de prendre des mesures fortes mais nécessaires pour protéger les Américains. Afin d’empêcher de nouveau foyers de gagner nos rivages, nous suspendons tous les voyages d’Europe vers les Etats-Unis». «Ces mesures s’appliqueront», à «tout ce qui vient d’Europe». « En même temps, nous examinons la situation en Chine et en Corée du Sud, et à mesure qu’elle s’améliorera, nous examinerons la possibilité de lever les restrictions ».

«

«Je suis convaincu qu’en continuant à prendre ces mesures drastiques, nous réduirons considérablement la menace pour nos citoyens et nous finirons par vaincre ce virus rapidement. Depuis l’aube des temps, les nations et les peuples ont été confrontés à des défis imprévus, notamment des menaces très dangereuses pour la santé. C’est ainsi que cela a toujours été, et ce sera toujours ainsi. Ce qui importe est la façon dont vous réagissez, et nous réagissons avec une grande rapidité et un grand professionnalisme».

Boiron : suppression de plus de 500 emplois au moment où il faudrait relocaliser l’industrie pharmaceutique

Boiron : suppression de plus de 500 emplois au moment où il faudrait relocaliser l’industrie pharmaceutique

 

Le laboratoire Boiron prend le prétexte de la décision de non remboursement de l’homéopathie pour annoncer la suppression de 500 emplois. Certes on ne peut nier que cette  décision vis-à-vis de l’homéopathie a forcément des conséquences sur l’activité de Boiron. Pour autant ,tout et loin d’être imputable au seul problème de l’homéopathie.

En tout cas une curieuse décision au moment précis où l’on s’aperçoit que la délocalisation de nos médicaments en Chine pourrait paralyser les modalités thérapeutiques. En effet,  c’est globalement l’Asie qui fabrique des médicaments destinés à l’Europe France comprise. Des pourcentages de production qui peuvent attendre atteindre 50 à 80 % pour certaines molécules.

Certes il est certain que cette relocalisation ne se reproduira ne se produira pas du jour au lendemain, pas sûr non plus loin s’en faut que tout ce qui ce consomme en France sera fabriqué dans l’Hexagone. Une partie sera sans doute redéployé sur d’autres continents y compris par exemple dans les pays de l’Est de l’Europe. Mais une autre partie de cette fabrication ce justifierait en France compte tenu de l’importance du marché.

Le laboratoire Boiron a donc  annoncé mercredi la fermeture d’un site de production et la suppression nette de plus de 500 emplois dans le cadre d’un projet de réorganisation lié selon lui à la décision du gouvernement français de ne plus rembourser les médicaments homéopathiques à partir de l’an prochain.

Les autorités françaises ont annoncé en juillet dernier une baisse du niveau de remboursement de l’homéopathie dès le 1er janvier 2020 puis la fin totale du remboursement à partir de 2021, faute d’efficacité établie de ces traitements à l’origine de débats enflammés entre consommateurs et sceptiques

Le groupe annonce dans un communiqué l’arrêt de son site de production de Montrichard, près de Tours, la fermeture de 12 de ses 27 établissements de préparation-distribution et la réorganisation de ses équipes. La preuve que tout cela n’est pas du a l’homéopathie.

Ce plan devrait entraîner la suppression de 646 postes et la création de 134 nouveaux postes, précise encore le laboratoire.

Boiron a par ailleurs annoncé une baisse de son résultat opérationnel annuel, un recul qu’il impute aux “attaques virulentes, injustifiées et réitérées contre l’homéopathie en France ainsi qu’en Espagne”.

Son chiffre d’affaires s’est établi en 2019 à un peu plus de 557 millions d’euros, contre 604 millions en 2018 (-7,8%). Le résultat opérationnel a baissé à 67 millions d’euros contre 106 millions un an auparavant (-37%).

Coronavirus Italie : les commerces fermés sauf pour l’alimentaire

Coronavirus Italie : les commerces fermés sauf pour l’alimentaire

 

L’Italie deuxième pays le plus touché après la Chine continue de prendre des mesures draconiennes pour tenter de ralentir la propagation du virus après une progression de plus de 30 % hier. Soit au total de leurs de 12 000 personnes affectées et 827 décès.

Le plus inquiétant dans ce bilan c’est surtout la vitesse de propagation du virus. À cette vitesse certains experts internationaux pensent que à terme 30 % de la population pourrait être concernée. Cela d’autant plus qu’on ignore à peu près tout des conditions de transmission de la maladie surtout de la part de personnes saines. En Italie, le gouvernement a donc décidé de confiner une grande partie de la population.

Dernière mesure la fermeture de tous les commerces saufs ceux relatifs à l’alimentaire. Tous les commerces seront fermés dès jeudi en Italie à l’exception de ceux qui commercialisent de l’alimentation et des produits de santé, a annoncé mercredi soir le président du Conseil italien Giuseppe Conte dans une allocution télévisée.

Les salons de coiffure et de beauté seront également fermés, de même que les bars et les restaurants. Seuls les restaurants d’entreprise pouvant garantir une distance d’un mètre ou plus entre les clients pourront rester ouverts.

“Nous ne verrons les effets de ces efforts considérables que dans quelques semaines”, a prévenu le chef du gouvernement italien. Ces mesures courent jusqu’au 25 mars. Cette intervention s’est produite quelques heures après l’annonce d’une nouvelle hausse spectaculaire du nombre de cas de contamination et de décès dans la péninsule.

Selon le dernier bilan, le nombre de décès s’élève désormais à 827, ce qui représente une hausse de 31% par rapport à mardi, pour 12.462 contaminations.

ADP: privatisation reportée annonce Ndiaye

ADP: privatisation reportée annonce Ndiaye

Des propos de bistrot de la part de l’inénarrable porte-parole du gouvernement pour justifier du report de la privatisation d’aéroports de Paris. La cause serait imputable au conditions du marché. La vérité est sans doute tout autre. Tout d’abord de plus en plus des interrogations naissent sur la pertinence de la privatisation d’un équipement aussi stratégique notamment par rapport à la régulation des flux de personnes surtout en période critique.

Le second élément c’est que n’a pas été intégrée la crise structurelle des marchés financiers bien antérieurs à l’apparition du virus chinois. Depuis maintenant bien plus d’une année les indices de la bourse sont montés au ciel en toute irresponsabilité, c’est-à-dire en contradiction aussi bien avec le niveau de l’activité qu’avec le résultat des entreprises.

On assiste donc à une triple correction. La première correction concerne les marchés financiers notamment le marché des actions. Faut-il rappeler que les cours ont enregistré une hausse de 25 % en 2019 alors que la croissance du PIB  a tout juste atteint 1,3 %. Sans parler des dividendes particulièrement généreux distribués en France par rapport à ceux  des autres pays. Il y aura aussi forcément après le Coronavirus, une remise en cause des processus internationaux de production et de distribution. Une remise en cause qui aura des conséquences aussi sur l’activité du transport aérien dans sa nature, dans son volume et sa distribution géographique.

Dernier élément, l’aberration qui consiste à vendre des actifs très juteux pour faire uniquement de la trésorerie qui sera absorbée dans le trou de plus en plus béant du budget. Bref la même erreur que pour les autoroutes. “En tout état de cause l’instabilité actuelle des marchés montre que les conditions de marché ne sont pas du tout favorables à une quelconque opération de privatisation et en particulier en ce qui concerne ADP”, a-t-elle dit lors du compte rendu du conseil des ministres.

“Actuellement, compte tenu des conditions de marché, nous serions un bien mauvais gestionnaire si nous faisions le choix immédiat de céder des actifs et notre participation dans ADP”, a-t-elle ajouté. L’Etat français détient actuellement 50,6% d’ADP. Le projet de privatisation, qui doit prendre la forme d’une concession limitée à 70 ans, figure au rang des cessions d’actifs publics prévues dans la loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) adoptée au printemps.

Les opposants à ce projet, qui souhaitent la tenue d’un référendum d’initiative populaire (Rip) à ce sujet, doivent recueillir d’ici jeudi minuit les signatures d’un dixième des électeurs inscrits, soit 4.717.396 de personnes, pour organiser un vote.

Depuis le lancement de leur pétition et selon le dernier décompte publié par le Conseil constitutionnel le 4 mars, ils sont loin du compte avec quelque 1,12 million de signatures. En Bourse de Paris, l’action ADP cédait 4,11% à 116,60 euros à 15h20. Le titre a perdu plus de 30% de sa valeur par rapport à son niveau du 19 février, avant le début de la chute des marchés mondiaux.

La capitalisation boursière du groupe a ainsi été ramenée à 12,2 milliards d’euros selon les données Reuters-Refinitiv.

Cette chute est à peine moins brutale que celle de son grand concurrent allemand Fraport, qui a vu sa valeur boursière fondre de 37% sur la même période. Quant à l’italien Atlantia, il a perdu 40% en trois semaines. Le secteur du transport aérien est l’un des plus touchés par les retombées de l’épidémie qui a débuté en Chine en décembre et certaines compagnies aériennes ont annoncé des réductions de capacités allant jusqu’à 25% pour la saison estivale.

Cette crise tombe mal pour ADP qui a annoncé le 20 février le rachat de 49,01% du capital du groupe indien GMR Airports, qui exploite entre autres les aéroports internationaux de New Delhi et Hyderabad, une acquisition qui lui coûtera près de 1,4 milliard d’euros.

Son PDG, Augustin de Romanet, a été contaminé par le nouveau coronavirus, a annoncé le groupe lundi, et restera confiné à son domicile pendant 14 jours.

L ‘OMS: découvre la pandémie !

L ‘OMS: découvre la pandémie !

 

 

Depuis le début de la crise sanitaire, l’organisation mondiale de la santé aura montré ses défaillances et ses contradictions. D’abord en reprenant mot pour mot la propagande de la Chine qui a dissimulé les vrais chiffres et fait perdre un mois dans la lutte contre la maladie. Ensuite en hésitant entre discours rassurant et des propos d’alerte. Ce n’est qu’hier que l’organisation mondiale de la santé a enfin reconnu le caractère de pandémie du Coronavirus.

Il était temps puisque tous les continents sont touchés et plus de la moitié des pays. En fait,  l’organisation mondiale de la santé ne sert pas à grand-chose, elle est surtout le fruit de compromis politique permanent entre les grandes puissances. Sa direction est confiée à des responsables de pays mineurs. Ces derniers en position de faiblesse essayent  surtout de ne mécontenter personne dans les grands pays et pour cela se contentent  de banalités. Cette reconnaissance du caractère pandémique de l’épidémie grave évidemment sur le plan sanitaire va surtout provoquer des bouleversements économiques et financiers d’une ampleur  sans doute égale à celle de 2008.

“Nous sommes extrêmement préoccupés tant par le niveau alarmant et par la sévérité de la propagation que par le niveau d’inaction. Nous avons donc décidé de considérer que le Covid-19 peut être qualifié de pandémique”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

Le nombre de nouveaux cas hors de Chine a été multiplié par 13 au cours des deux dernières semaines, a-t-il souligné.

Apparu fin décembre en Chine, le nouveau coronavirus s’est propagé partout dans le monde, perturbant lignes de production et chaînes d’approvisionnement et incitant les autorités à fermer les écoles, à repousser ou annuler événements sportifs et culturels.

L’OMS a déclaré le 30 janvier que l’épidémie de coronavirus était un cas d’urgence de santé publique de portée internationale, son niveau d’alerte le plus élevé. Il n’y avait alors qu’une centaine de cas de contamination hors de Chine.

Ce sont désormais plus de 118.000 individus dans 114 pays qui sont contaminés par le Covid-19 et 4.291 sont mortes en l’ayant contracté.

En dehors du cas particulier de la grippe, l’OMS ne dispose plus de la nomenclature qui lui permettrait de qualifier telle ou telle maladie de pandémique, c’est-à-dire touchant un grand nombre d’individus dans un grand nombre de pays.

Plusieurs responsables de l’OMS ont déclaré ces dernières semaines qu’ils pourraient toutefois utiliser le mot de pandémie pour caractériser l’épidémie tout en soulignant que cela n’aurait aucune portée légale. En faite cela n’a aucune portée du tout car l’organisation mondiale de la santé ne sert pas à grand-chose comme nombre d’autres organismes de l’ONU. Il faudrait sans doute trouver un autre cadre pour décider d’une véritable coordination internationale des plans de lutte contre le virus.

Retraites: nouvelle journée nationale de grève le 31 mars

Retraites: nouvelle journée nationale de grève le 31 mars

Une nouvelle journée nationale de protestation contre la réforme des retraites décidées par l’intersyndicale. “Une majorité de la population reste opposée à cette réforme et (…) le gouvernement s’enfonce dans le déni de cette réalité”, écrit l’intersyndicale (CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, Unef, UNL) dans un communiqué.

“Le 31 mars et ses suites doivent être un nouveau message fort envoyé au gouvernement et au patronat.”

Coronavirus France : 500 cas en plus en 24 heures, 48 décès en tout

Coronavirus France : 500 cas en plus en 24 heures, 48 décès en tout

 

Près de 500 cas et 15 décès supplémentaires par rapport aux chiffres annoncés mardi, 48 décès en tout .

“Certaines régions comptent des centaines de cas, d’autres quelques dizaines. Le virus ne circule donc pas activement sur l’ensemble du territoire et nous restons donc ce soir au stade 2 de l’épidémie”, a déclaré Olivier Véran.

Le ministre de la Santé a en outre annoncé que deux zones étaient désormais considérées comme des foyers de contamination, la Corse et 19 communes proches de Montpellier (Hérault) et que les établissements scolaires y seraient fermés pour 14 jours.

Les rassemblements de plus de 50 personnes y seront également interdits.

Alors que les personnes âgées sont les plus exposées aux risques de complication liés au coronavirus, les visites sont par ailleurs désormais interdites dans les Ehpad et ce pour plusieurs semaines sur tout le territoire, a ajouté le ministre.

“La fragilité des uns appelle la solidarité des autres”, a-t-il souligné. “Nous avons décidé de suspendre l’intégralité des visites extérieures en Ehpad ainsi qu’en unités de soins longue durée. Dans les résidences en autonomie, ces visites sont fortement déconseillées.”

“Ces 34 personnes sont désormais considérées comme des personnes co-exposées”, a indiqué l’Agence Régionale de Santé, qui depuis quelques heures travaille à identifier ces voyageurs, qui, une fois localisés, seront maintenus en confinement.

Actu économie, social, société: les plus lus

 

 

 

 

Déménagement de la gare de l’Est à Paris: le maire n’a aucune compétence !

 

 

 

 

 

  • Liens

 

 

 

 

 

 

Nouvelles technologies (5G, internet, console etc.): le risque d’un contrôle social généralisé Neutralité carbone 2050 : il manque 20 milliards chaque année Trou de la sécu : la faute à la croissance et à l’absence de financements des nouvelles mesures Taxes Trump contre l’Europe : l’OMC se couche devant Washington L’intelligence artificielle : comment prendre en compte l’intelligence humaine Vote pour les partis radicaux : 75% des français tentés Croissance France : maintien à un bas niveau Croissance mondiale en panne Enjeu du climat : Macron-Thunberg, le camelot et la prophétesse Immigration: les quotas, réponse trop partielle Économie circulaire: encore très insuffisante Sondage attentat Préfecture de Paris: Castaner disqualifié Incendies en Amazonie : une catastrophe écologique mondiale Islamisme : Macron sous –estime la situation (Xavier Bertrand) » Alstom- Le conseiller de Macron soupçonné de prise illégale d’intérêt Etats-Unis – Chine : accord ou seulement fin de la guerre ? Etats-Unis – Chine : accord ou seulement fin de la guerre ? Rejet de Sylvie Goulard: « l’échec de l’arrogance de Macron » (Raphaël Glucksmann ) Croissance en berne Terrorisme France, Allemagne, Grande Bretagne : le retour des fous de Dieu Convention citoyenne pour le climat : une belle manipulation Commission européenne: Macron ridiculisé Encore un député LREM ,Thierry Solère, mis en examen pour fraude fiscale Usine Michelin : nouvelle fermeture à La Roche-sur-Yon La collapsologie: le nouveau concept pour discréditer les écologistes Brexit: l’enfumage de Johnson se précise Crise de la santé publique : très grosse manif le 14 novembre CICE : profitable surtout aux grandes entreprises mais pas forcément à l’emploi Choisir entre les Immigrés et les Kurdes : l’odieux chantage d’Erdogan

Coronavirus: on connait mal l’immunité et la contagion

Coronavirus: on connait mal l’immunité et la contagion

Patrick Zylberman est professeur émérite d’histoire de la santé à l’Ecole des hautes études en santé publique. Il a été membre du Haut Conseil de la santé publique de 2009 à 2016. Il est notamment l’auteur de Tempêtes microbiennes (Gallimard, 2013). Il souligne qu’on connaît mal l’immunité et les conditions de contagion ( interview le monde )

La très grande majorité des personnes atteintes par le coronavirus survit. Pourquoi cette épidémie suscite-t-elle autant d’inquiétude ?

Certes, 85 % des personnes contaminées guérissent. A cette aune, le coronavirus n’est donc pas très dangereux. Mais c’est la rapidité avec laquelle le virus se propage qui est particulièrement inquiétante.

Chaque personne infectée peut transmettre la maladie à deux à trois autres individus. Comparativement, la grippe a un pouvoir contaminant d’une à deux personnes.

Il y a par ailleurs tant de choses que nous ignorons. Chez les patients qui résistent à la maladie, on connaît encore très mal l’immunité et les anticorps développés par leur organisme. C’est pourtant un élément essentiel. En outre, qu’en est-il du pouvoir de transmission des enfants ? On ne le sait pas non plus précisément.

Pour le moment, les autorités s’appuient sur le schéma utilisé pour faire face aux pandémies de grippe et considèrent les enfants comme des super transmetteurs, atteints de façon bénigne par la maladie, mais qui propagent le virus entre l’école et la maison. Mais est-ce le bon schéma ? Faudrait-il davantage se préoccuper de la santé des enfants ?

Que pensez-vous de la façon dont le gouvernement français gère la crise ?

Comparativement à ce qui avait été fait en 2009 pour faire face au virus grippal H1N1, la méthode employée aujourd’hui me semble bien plus appropriée.

Le gouvernement a placé en première ligne le directeur général de la santé, Jérôme Salomon. C’est lui qui transmet les éléments d’informations à la population et qui gère la crise dans sa dimension technique, ce qui a pour effet de la dépolitiser. Les décisions sont prises de façon plus apaisée, en évitant les mesures d’affichage : la France n’a pas fermé ses frontières. Cette manière de faire semble convenir à nos concitoyens qui, en dépit de leurs inquiétudes, ne basculent pas dans la psychose.

En 2009, le gouvernement avait plutôt choisi la méthode inverse en envoyant au front la ministre de la santé, Roselyne Bachelot. Le chef du gouvernement, François Fillon, avait même intimé l’ordre au directeur général de la santé, qui était pourtant délégué interministériel à la grippe aviaire, de ne pas s’exprimer. La gestion politique avait donc pris le pas sur la gestion technique et la population a donc réagi comme on pouvait s’y attendre, en fonction de ses opinions politiques. Si vous n’aimiez pas Nicolas Sarkozy, il y avait de bonne chance que vous rejetiez l’action du gouvernement dans ce dossier.

 

Coronavirus : incubation, transmission… : on ne connaît pas grand-chose

Coronavirus : incubation, transmission… : on ne connaît pas grand-chose

 

Sur les deux grandes questions relatives à la période d’incubation et aux conditions de transmission force est de reconnaître qu’on ne connaît pas grand-chose. Pire, que les études sont très contradictoires ainsi certains pensent que la période d’incubation du Coronavirus serait de l’ordre de cinq jours, d’autres d’une quinzaine de jours et en Chine on aurait trouvé des périodes d’incubation de près d’un mois. Deuxièmement , on ignore tout des conditions de transmission du virus compte tenu du caractère asymptomatique de certains porteurs. Certains porteurs peuvent même ne jamais s’apercevoir d’avoir été atteints.

D’autres auront quelques symptômes sans plus et guériront d’eux-mêmes. D’autres au contraire, le plus souvent seront fortement atteints notamment s’il cumulent d’autres pathologies relativement graves. Selon une étude américaine, le délai médian entre l’exposition et l’apparition des symptômes pour le Covid-19 serait de 5,1 jours et non de 14 jours. Une étude chinoise laisse en revanche penser que le nouveau coronavirus peut parfois se transmettre à plus de quatre mètres de distance. Reste enfin une autre question non négligeable la possible modification du virus et donc des conditions d’incubation et de transmission. On sait qu’il existe une grande concurrence en matière de recherche concernant le Corona virus, d’une certaine manière c’est une bonne chose mais cela grossit la porte à des déclarations un peu prématuré insuffisamment documenté.

La période d’incubation, soit le laps de temps entre la contamination et l’apparition des symptômes, restait pour sa part plus floue. D’abord estimée à 14 jours, puis à 24, elle serait en réalité plus proche des 5 jours selon une étude de l’université américaine Johns Hopkins.

En analysant 181 cas de contaminations, recensés en Chine et dans d’autres pays avant le 24 février, les chercheurs sont arrivés à estimer que la période médiane d’incubation pour le SRAS-CoV-2 est de 5,1 jours, soit la même fourchette que pour l’épidémie de SRAS en 2003. Selon eux, 97,5 % des patients qui développent des symptômes, le feront dans les 11,5 jours suivant l’exposition.

Ce chiffre accrédite la fiabilité des mesures de confinement. Les chercheurs ont ainsi estimé que pour 10.000 individus mis en quarantaine pendant 14 jours, seuls 101 développeraient des symptômes après avoir été libérés.

Un bémol toutefois : « avec cette période de confinement de 14 jours certains cas seraient manqués à long terme », certaines contaminations exceptionnelles ayant eu lieu après les 14 jours, explique l’auteur principal de l’étude Justin Lessler, professeur au département d’épidémiologie.

Dans le même temps, une étude réalisée par des épidémiologistes chinois et publiée dans la revue « Practical Preventive Medicine » vient quant à elle remettre en cause certaines certitudes sur le mode de transmission du virus. Il est, de fait, généralement conseillé de se tenir, si possible, à un ou deux mètres les uns des autres car l’infection se transmet le plus souvent par des contacts étroits avec un malade, via l’inhalation de gouttelettes émises lors d’éternuements ou de toux.

Or, avancent les épidémiologistes qui travaillent pour les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies de la province chinoise du Hunan, « dans un environnement clos et équipé d’air conditionné, la distance de transmission du nouveau coronavirus semble plus importante que la distance de sécurité généralement admise ». Elle pourrait de fait être d’au moins 4,5 m.

 

Coronavirus France : « mesures trop excessives » (expert)

Coronavirus France : « mesures trop excessives » (expert)

L’infectiologue François Bricaire, estime dans une interview sur France Info que les mesures prises par le gouvernement sont excessives.

 

Est-ce que le gouvernement en fait trop dans sa gestion de la crise ?

François Bricaire : Je pense que le gouvernement, d’abord, a pris un certain nombre de mesures parfaitement légitimes et raisonnées, et que par la suite, il y a d’autres mesures qui peuvent être prises, quand on va entrer dans la phase 3 où le nombre de sujets infectés est important. Mais il y a aussi un certain nombre de mesures qui, à mon avis, sont trop importantes et excessives (…) Il faut bien sûr tenir compte de la nécessité de protéger, mais il y a aussi la nécessité de vivre et de maintenir un certain nombre d’activités. Ceci peut être fait à condition que le phénomène infectieux ne soit pas suffisamment sévère.

 

C’est le citoyen qui parle et qui se dit que, quand même, on est en train de provoquer un certain nombre de réactions et d’éléments qui peuvent avoir des conséquences négatives.

Vous voulez dire que le gouvernement a du mal à placer le curseur ?

 

Le curseur est difficile à positionner. Je crois que notre gouvernement fait au mieux pour essayer de gérer une situation où, d’un point de vue international, on a un certain nombre d’éléments qui conduisent à pousser vers des actions supplémentaires. C’est vrai que l’Italie n’a pas tout à fait le même mode de réactivité, la même organisation du système de santé. Elle a peut-être été débordée. Finalement, ils peuvent prendre des mesures de quarantaine supplémentaires, je ne suis pas sûr que ça va changer énormément l’évolution du phénomène épidémique. Ça va peut-être le retarder un peu, l’atténuer quantitativement peut-être. Mais le phénomène épidémique est là (…) À mon sens, il ne faut pas gêner l’ensemble des activités et empêcher la société de fonctionner correctement.

On entend souvent que la grippe saisonnière fait au final plus de victimes et qu’on ne prend pas pour autant chaque année de telles mesures. Comment expliquer cette différence de réaction ?

Si le coronavirus était un coronavirus qui était déjà connu antérieurement, si on le voyait circuler chaque année, sans doute ne prendrions-nous pas autant de mesures et autant de précautions. Donc, le fait que ce coronavirus soit un coronavirus émergeant jusqu’ici inconnu, et le fait que la Chine a décidé de prendre des mesures drastiques, ça a donné un exemple qui pousse l’ensemble de la communauté internationale à suivre un peu vers des mesures fortes.
Gardons notre sang froid, c’est la meilleure façon de réagir de toute façon vis à vis d’un phénomène épidémique, et surtout ne nous inquiétons pas au-delà de ce qui est raisonnable.

 

Plus 263.100 emplois nets en 2019

Plus 263.100 emplois nets en 2019

 

 

Sur un an, l’emploi salarié total s’accroît de 287.600 (soit +1,1 %). Ces créations de postes se répartissent entre +263.100 dans le secteur privé et +24.400 dans la fonction publique. « Cette hausse d’ensemble excède celle de 2018 (+158.100) mais elle est inférieure à celle de 2017 (+335.600) » commente l’institut public de la statistique.

Par grands secteurs d’activité, les créations d’emplois en France ont été surtout dynamiques dans les services marchands.

  • Dans les services marchands, au quatrième trimestre 2019, « l’emploi salarié augmente de 68.600, soit +0,5 %, après +0,3 % au trimestre précédent. Sur un an, ce secteur porte la grande majorité des créations nettes d’emplois salariés : +201.000, soit davantage qu’en 2018 (+126 000). L’emploi intérimaire baisse de nouveau modérément  : −1900 au quatrième trimestre 2019 (soit −0,2 %). Sur un an, il baisse de 2700 (soit −0,3 %). En 2018 il s’était replié plus nettement (-26 700). L’emploi salarié hors intérim accélère nettement : +70.500 au quatrième trimestre 2019, après +34.300 (soit +0,6 %, après +0,3 %). Sur un an, il augmente de 203.800 (+1,8 %) » précise le bilan de l’Insee.
  • Dans l’industrie, au quatrième trimestre 2019, l’emploi salarié demeure quasi stable: −200  après +1600. L’emploi industriel est toutefois supérieur de 10.700 à son niveau d’un an auparavant (soit +0,3 %) ; il avait renoué avec la croissance en 2017.
  • Dans la construction, l’emploi salarié continue de croître solidement : +10.100 après +10.200 (soit +0,7 % comme au troisième trimestre 2019). Sur un an, la hausse atteint 45.000 (soit +3,3 %). « C’est la plus forte hausse annuelle depuis 2007″, note l’Insee.

 

  • Dans les services principalement non marchands, l’emploi progresse légèrement: +11.900 (soit +0,1 %), après +2600 (soit 0,0 %). Cette  légère accélération provient essentiellement du privé (+11.000 après −5 200) tandis que l’emploi non marchand public est quasi stable au quatrième trimestre 2019 (+900 après +7800). Sur un an, l’emploi dans les services principalement non marchands augmente de 27.700 (soit +0,3 %), contre une baisse de 4900 l’année précédente.

Accélérer le développement de l’hydrogène

Accélérer le développement de l’hydrogène

Philippe Boucly, Président de l’AFHYPAC (*) milite pour le développement d’une technologie dans laquelle la France peut prendre une part significative ( opinion dans la Tribune)

 

« Les municipalités et intercommunalités prennent conscience de l’intérêt de l’hydrogène pour répondre aux problématiques de leurs territoires : décarbonation des transports, qualité de l’air, transition énergétique, développement économique ou reconversion industrielle. Avec l’appui des Régions, désormais toutes engagées avec des feuilles de route dédiées, elles s’associent aux industriels pour déployer des projets au sein d’écosystèmes structurants. À la suite du Plan national hydrogène, l’État s’apprête à retenir l’hydrogène parmi les priorités industrielles de son Pacte productif 2025.

Ce choix est stratégique : l’hydrogène peut en effet répondre aux enjeux de décarbonation et d’intégration des énergies renouvelables au sein d’un même territoire. Nos industries consomment aujourd’hui de grandes quantités d’hydrogène produit à partir d’énergies fossiles. Avec des électrolyseurs, il est possible de fournir un hydrogène décarboné produit à partir d’électricité renouvelable ou bas carbone évitant ainsi près de 5 millions de tonnes de CO2 chaque année. L’objectif est désormais inscrit dans la loi : 20 à 40 % d’hydrogène renouvelable et bas carbone en 2030.

Côté mobilité, l’hydrogène est une solution zéro émission particulièrement adaptée aux usages intensifs, de longue distance et nécessitant une forte autonomie. Des premiers bus à hydrogène ont été déployés en 2019, bientôt suivis par des centaines d’autres dans nos métropoles et agglomérations. En plus des camions, des véhicules utilitaires ou des bennes à ordures ménagères, la mobilité hydrogène s’avère pertinente pour le transport ferroviaire, fluvial et maritime.

Enfin, l’hydrogène est une solution de stockage et donc d’intégration des énergies renouvelables, ce qui présente de forts potentiels immédiats pour les territoires insulaires. Injecté en mélange, il peut également être un vecteur supplémentaire de décarbonation du gaz de réseau.

Les conditions pour son développement sont réunies : un engagement politique au plus haut niveau, un cadre législatif en cours d’adaptation, la baisse du coût de l’électricité issue des renouvelables et des technologies hydrogène sont autant d’atouts pour développer ses usages dans l’industrie, la mobilité et les réseaux d’énergie.

La filière doit maintenant relever le défi de l’industrialisation et de la massification des projets. Ce passage à l’échelle pourra se réaliser grâce à une meilleure coordination de l’offre et de la demande, appuyée sur les spécificités des territoires.

Avec le levier de la commande publique, les municipalités et intercommunalités peuvent jouer un rôle central dans la réalisation d’économies d’échelle.

La dynamique est aujourd’hui engagée, mais le déploiement doit s’accélérer. Les équipes qui prendront demain les rênes des villes et agglomérations pour les 6 prochaines années doivent pleinement se mobiliser aux côtés de l’État, des Régions et des industriels pour garantir la réussite d’une filière nationale verte et compétitive et ainsi contribuer à une transition durable et inclusive.

______

(*) Réunissant plus de 160 membres, l’Association Française pour l’Hydrogène et les Piles à Combustible (AFHYPAC) fédère les acteurs de la filière française de l’hydrogène.

La bascule de la voiture électrique …..dans le vide ( Agnès Pannier-Runacher)

La bascule de la voiture électrique …..dans le vide ( Agnès Pannier-Runacher)

 

Il est clair que la secrétaire d’État auprès du ministre de l’économie doit sérieusement s’ennuyer dans une fonction qui ne sert strictement à rien. Aussi vient-elle de s’exprimer de façon particulièrement maladroite sur deux sujets. D’abord en encourageant les français à investir dans la bourse pourtant actuellement en pleine crise puis en déclarant que la voiture électrique connaît une véritable bascule. La question est de savoir si ce n’est pas une bascule dans le vide ! En effet les ventes de voitures électriques même en progression restent marginales en raison notamment de leur coût d’achat aussi des interrogations concernant la technologie, des batteries notamment. Avec en plus, l’émergence de la technologie des moteurs à hydrogène.  Après s’être transformé en trader, la secrétaire d’État se transforme en agent commercial de la voiture électrique en plus avec des arguments peu convaincants.

 

« - Je rappelle d’abord que la France a doublé ses ambitions de verdissement du parc en passant d’un objectif de 500 000 à un million de primes à la conversion sur le quinquennat. Pour les véhicules électriques, nous avons également maintenu le bonus écologique avec une trajectoire précise jusqu’en 2022 pour donner plus de visibilité aux constructeurs. Sur les flottes d’entreprises, il existe également des dispositifs fiscaux très incitatifs pour les véhicules électriques comme l’exemption de taxe sur les voitures de société, ou encore un plafond d’amortissement supérieur. Si à tout cela, vous ajoutez les économies de carburant, le ROI (retour sur investissement, NDLR) pour les entreprises devient très acceptable, surtout pour celles qui attribuent un coût à leur empreinte CO2. »

1...2021222324...32



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol