• Accueil
  • > politique
  • > Coronavirus : la chloroquine, un débat corporatiste, économique et politique

Coronavirus : la chloroquine, un débat corporatiste, économique et politique

Coronavirus : la chloroquine, un débat corporatiste, économique et politique

La violence du débat concernant la chloroquine  ( nivaquine, un de noms commerciaux) pour traiter le coronavirus est d’une violence surprenante. Il s’agit bien sûr d’une confrontation de points de vue scientifiques normale en attendant les résultats d’études épidémiologiques indiscutables. Tout cela s’effectue cependant sur fond d’une grande jalousie des experts entre eux. Il est clair que ceux qui les premiers trouveront des traitements efficaces bénéficieront automatiquement d’une audience mondiale exceptionnelle .La polémique n’est  pas toujours fondée sur des arguments très scientifiques.

Il y a aussi la lutte entre Paris et Marseille. La plupart des grands experts résident et travaille à Paris et voit mauvais œil la possibilité d’une reconnaissance universelle pour les travaux d’un spécialiste en province. Il faut connaître en effet le milieu scientifique pour savoir qu’il n’est pas exempt de lutte corporatiste assez lamentable. Souvent toute nouvelle découverte est uniquement contestée pour discréditer leur auteur.

La seconde raison de la violence du débat tient à la concurrence économique. La première société de produits pharmaceutiques qui produira le traitement efficace se verra offrir des perspectives de développement économique et financier considérables. D’où là aussi  des sociétés pharmaceutiques qui contestent actuellement la chloroquine parce qu’elles n’en assurent pas la commercialisation.

Il y a une troisième dimension politique celle-là concernant par exemple la France mais  pas seulement. De toute manière,  il paraît difficile d’utiliser massivement la chloroquine puisque nombre de pays n’en dispose plus faute de réapprovisionnement. Du coup, la France en particulier adopte une stratégie de pénurie en essayant de la justifier scientifiquement.

Notons quand même sans hypothéquer les résultats des études épidémiologiques que la molécule de la chloroquine est utilisée depuis très longtemps car c’est notamment un antipaludéen que connaissent bien tous ceux qui voyagent dans les pays tropicaux. Un antipaludéen largement utilisé par exemple en Afrique et par les Africains eux-mêmes et dont on connaît les conséquences et les contre-indications.

0 Réponses à “Coronavirus : la chloroquine, un débat corporatiste, économique et politique”


  • Aucun commentaire

Laisser un Commentaire




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol