Cette fois on peut parler de véritable krach financier puisque en dehors de quelques mouvements de yo-yo à la hausse la tendance est à la chute brutale. Une chute qu’on n’a pas connue depuis plus de 30 ans. Une chute qu’il faut évidemment relier à la dégradation de la situation sanitaire par le Coron virus mais une chute prévisible depuis longtemps. Chacun sait que les indices ne peuvent monter au ciel, ce qu’ils ont pourtant tenté de faire au cours des derniers mois et des dernières années. Du coup, en France par exemple, les actions avaient gagné 25 % en un an à mettre en parallèle avec une modeste activité économique de 1,3 % pour le PIB et des résultats d’entreprises nettement moins importants ( ce qui n’a pas empêché en France une distribution plus généreuse qu’ailleurs de dividendes).
Du coup en quelques jours la bourse de Paris a perdu 30 % alors qu’elle avait gagné 25 % en 2019. La chute n’est sans doute pas terminé car la crise financière avec l’ensemble du monde. Ainsi hier Le Dow Jones cède -9,99%, le S&P-500 -9,51% et le Nasdaq -9,43%. Aujourdhui, les indices se sont redressés mais le yo-yo à la baisse va continuer. La première responsabilité de ce krach financier incombe au système financier lui-même qui s’est enivré des masses de liquidités délivrées généreusement par la BCE qui au lieu de soutenir l’économie sont allées tous droit vers la spéculation. La situation économique bien évidemment aussi forcément pesait sur l’extrême fragilité du système financier. Une interaction négative s’est mise en place entre les deux secteurs. Mais le Coronavirus ne saurait être responsable de ce double krach qui se prépare. Aucune autorité ne parvient par ailleurs à rassurer les opérateurs, ni les gouvernements ni les banques centrales. Au contraire la timidité des mesures ne fait que nourrir les inquiétudes sanitaires, économiques et financières. En outre l’inconséquence et l’amateurisme du président américain alimente largement la panique. La décision brutale de Donald Trump de fermer pour trente jours les frontières des Etats-Unis aux voyageurs en provenance des 26 pays de l’espace Schengen pour lutter contre la propagation de l’épidémie a ravivé la peur d’une quasi-paralysie de l’économie mondiale.
0 Réponses à “Crise: Un véritable krach financier, en plus attendu !”