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Elections Municipales Paris : déplacer Paris en Sologne !

Elections Municipales Paris  : déplacer Paris en Sologne !

 

Griveaux  en mal de projets pour Paris et surtout mal placé dans les sondages sort l’artillerie démagogique et propose de supprimer la Gare de l’Est pour en faire une sorte de Central Park. Une proposition un peu petit bras. On pourrait en effet aller beaucoup plus loin et déménager la totalité de la ville de Paris en Sologne. En effet, avant d’obtenir des arbres de taille significative à Paris, il faudra compter quelques décennies. Alors que le transfert de Paris et de son symbole la tour Eiffel en Sologne permettrait à la France d’afficher la plus grande zone urbaine verte.

Bref, le projet renouvelé du célèbre humoriste Alphonse Allais qui en son temps avait proposé de déplacer les villes à la campagne. l’avantage de cette restructuration urbanistique c’est qu’on pourrait envisager de planter et obtenir rapidement des choux, des navets et autres légumineuses sur les anciens terrains reconvertis de la capitale. Une autre idée moins farfelue que celle de Griveaux  pourrait consister à supprimer tous les bâtiments d’État qui ne servent  pas à grand-chose sinon à fournir des emplois aux énarques et autres fonctionnaires inutiles.

On pourrait ainsi aménager plusieurs centaines d’espaces verts sans grand dommage pour la performance du pays. Griveaux  ignore sans doute que l’avantage majeur des gares ferroviaires est de permettre l’accès du train au cœur des villes et de supprimer ainsi d’énormes transports parasites. Ainsi les grandes surfaces ont été expatriées dans des banlieues pour éviter que les camions ne pénètrent dans le cœur des villes mais parallèlement les transports parasitent ont été multipliés par 1000. Un bel exemple d’aménagement de l’urbanisme et de politique environnementale ! Pour s’enfoncer un peu plus dans le ridicule et l’approximation l’équipe de pompiers de Benjamin Griveaux précise  le contour de son projet.

Le coût total estimé par l’équipe de Benjamin Griveaux se trouve « aux alentours de 1,5 milliard » d’euros.  »C’est un ordre de grandeur par rapport au coût d’une nouvelle gare », avance son conseiller, qui renvoie à une ordonnance de juin 2019 sur la loi ferroviaire.

« Les biens immobiliers attribués à la société SNCF Réseau (…) peuvent être repris par l’Etat ou cédés à des collectivités territoriales  pour des motifs d’utilité publique, moyennant le versement d’une indemnité égale à la valeur de reconstitution« , est-il effectivement écrit à l’article L. 2111-20-1. Autrement dit, depuis l’adoption du projet de loi, la filiale de la SNCF a la possibilité de céder son foncier à la Ville de Paris. C’est ce qui fait dire à LREM Paris qu’elle a la possibilité de mener à bien ce projet.

Quid d’ailleurs des « acteurs privés et des partenaires publics » qui pourraient participer au financement d’une telle infrastructure ? « Il y a deux grands acteurs : les aménageurs (publics, Ndlr) et les entreprises intéressés par la compensation environnementale et qui pourraient être amenées à investir », répond le conseiller Antoine Pellion. Bref on pourrait aussi privatiser les gares !

 

 

Baisse du chômage sans croissance: le miracle statistique français

Baisse du  chômage sans croissance: le miracle statistique français

 

 

 

 

Il y a sans doute un miracle français, celui de la baisse du chômage qui se produit pratiquement sans croissance  ou alors avec une croissance tellement insignifiante qu’on peut s’interroger à propos de la réalité des chiffres.Pour preuve, la croissance du quatrième trimestre est dans le rouge mais la situation du chômage s’améliore;  Selon les données du ministère du travail le chômage de la catégorie A aurait reculé de 1,7 % au quatrième trimestre . Conclusion, la France sait créer des emplois sans croissance . ! Il faut dire que les progressions annoncées sont de l’épaisseur du trait puisque le nombre de demandeurs d’emploi aurait reculé d’environ 50 000 pour 3 300 000 personnes inscrites. Une diminution du nombre de chômeurs due sans doute davantage à des calculs statistiques plutôt qu’à de vraies créations d’emplois. Surtout avec le halo du chômage. Les personnes qui ont renoncé à s’inscrire qui représentent autour de 1,5 millions de personnes. Le nombre de demandeurs d’emploi en “catégorie A” aurait donc  reculé de 1,7% au quatrième trimestre 2019 en France métropolitaine, soit une baisse de 3,1% sur un an, selon les données publiées lundi par le ministère du Travail (Dares). Notons aussi que seulement 20% des anciens inscrits en Catégorie A retrouvent effectivement un emploi.

 

Pour les autres,  il s’agit des personnes qui sont entrées en stage (233.000 personnes), celles qui ont arrêté de chercher (182.000 personnes), celles qui n’ont pas actualisé leur situation (926.000 personnes) et enfin celles qui ont été radiées (176.600 personnes).

Ainsi Officiellement Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi a ainsi reculé de 55.700, à 3.308.800 millions de personnes.

Au cours des trois derniers mois, la baisse est particulièrement sensible chez les moins de 25 ans (-2,2%). Elle est en revanche plus timide pour les demandeurs d’emploi âgés de 50 ans et plus (-0,9%).

En incluant les départements et régions d’outre-mer, hors Mayotte, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A s’élève à 3.553.700 millions (-1,7% sur le trimestre et -3,3% sur un an).

Fin de la monnaie classique avec les cryptomonnaies ?

Fin de la monnaie  classique avec les cryptomonnaies ?

 

Un article intéressant  sur les potentialités du rôle de la technologie Blockchain  et derrière des cryptomonnaies . Le problème, c’est que cet article chronique paru dans la Tribune émane d’une responsable d’un fonds  d’investissement  luxembourgeois dont l’activité est d’investir dans les cryptomonnaies. Il y a d’abord une confusion , en tout cas une réduction du rôle de la technologie Blockchain à la cryptomonnaie . En effet la dite technologie Blockchain pourra servir à bien d’autres applications qu’à la monnaie pour sécuriser les données. Ensuite, c’est un plaidoyer pro domo pour faire sauter la souveraineté des Etats en matière de monnaie et soumettre ces derniers au marché des crypto monnaies. Il s’agit en fait d’un enjeu considérable, celui de soustraire la monnaie à la souveraineté des Etats pour la transférer à la finance mondialisée. Une sorte de hold-up démocratique en quelque sorte.

 

Sadry Bouhejba, CIO de Archery Blockchain. (*) veut démontrer que  L’émergence de nombreuses cryptomonnaies ces dernières années remet en cause la vision de la monnaie conventionnelle, souveraine et centralisée. Dans ce contexte, la technologie Blockchain, transparente, sécurisée et sans organe de contrôle, apparaîtrait  être un moyen de repenser le système financier traditionnel.

 

Tribune

 

« Pendant longtemps, nous échangions à l’aide d’une monnaie fiduciaire (pièces
et billets de banque). Mais alors, un devoir s’est vite imposé : comment pallier les risques de fraudes et ses falsifications en tous genres ? Aujourd’hui, une monnaie scripturale est apparue via un simple jeu d’écriture et une inscription sur les comptes bancaires. Cette monnaie domine largement les échanges de valeur. Son évolution a d’ailleurs explosé notamment avec l’arrivée de la carte bancaire et du smartphone.

Aujourd’hui, la monnaie est grandement dématérialisée et les nombreuses innovations technologiques relatives à la sécurité révolutionnent le paiement de nos achats quotidiens : reconnaissance vocale et faciale, empreinte digitale, etc. Bien que ces évolutions technologiques aient fortement sécurisé les moyens de paiement, il n’en demeure pas moins qu’une quantité relativement importante d’argent sort du circuit classique pour être utilisée à des fins illégales.

Et si dans un futur proche, les monnaies nationales traditionnelles reposaient sur une Blockchain nationale, qui enregistrerait les transactions ?

Le principal avantage d’un système monétaire reposant sur une Blockchain s’inscrit dans la suppression d’intermédiaires lors de transactions financières. Par exemple, lorsque des sommes importantes sont transférées d’un compte à un autre, il est
obligatoire d’en prouver la provenance ainsi que de respecter des protocoles stricts imposés par les banques et leurs régulateurs.

Si cet argent reposait sur un système gouverné par la Blockchain, il serait beaucoup plus simple de retracer l’origine de l’argent transféré et de contrôler l’identité du donneur d’ordre. Outil redoutable de lutte contre les fraudes, le registre de la Blockchain enregistre chaque entrée d’argent, les attribue de manière unique à un intervenant rendant impossible toute modification ultérieure. L’historique de toutes les transactions apparaît ainsi sur une base de données décentralisée sans intermédiaires permettant à chaque membre du réseau de constater la validité des transactions.

Il est difficile d’imaginer que les monnaies fiat puissent être complètement remplacées par des cryptomonnaies. En effet, le système monétaire traditionnel offre aux utilisateurs la liberté de pouvoir disposer d’argent sans être obligé de se connecter à un réseau. Imprimée, portative et échangeable, cette monnaie simplifie les échanges. À l’heure actuelle, aucun État ne peut pousser la technologie à un tel niveau que cela ait pour conséquence de marginaliser les personnes n’ayant pas accès à Internet.

Cependant, le système monétaire actuel pourrait évoluer vers un modèle hybride. Concrètement, des comptes en banque disposeraient à la fois d’une monnaie classique et d’un solde en monnaie digitale. Certaines transactions majeures ne pourraient être réalisées qu’avec la monnaie digitale, charge donc aux banques de faire la conversion de l’euro classique vers la Blockchain sans même que l’utilisateur final s’en aperçoive. Une future administration ou un service auprès des banques serait ainsi en mesure de valider la chaîne de transfert en fournissant un rapport Blockchain attestant de la traçabilité de l’argent. Ce système aurait l’avantage d’être non seulement sécurisé, mais permettrait également de réduire les coûts de stockage, la Blockchain n’ayant pas besoin de banque de dépôt et de manutention des billets ou pièces. Ces dernières années, la cryptomonnaie, et plus largement la Blockchain, ont fait couler beaucoup d’encre, mettant en avant de nombreux scandales et blanchiments d’argent. Cette technologie apparue il y a plus de dix ans a fait l’objet de vives critiques et de nombreux détracteurs ont tenté de la faire échouer. Pourtant, elle a prouvé son efficacité au gré du temps et se démocratise de plus en plus. À tel point que de nombreux États étudient de façon approfondie le potentiel d’un système monétaire qui reposerait sur une Blockchain nationale. La BCE a récemment ouvert un groupe de réflexion sur la possibilité de créer un euro digital basé sur une Blockchain. ……i représente une véritable innovation dans la manière d’échanger et de transférer de façon traçable de la valeur. C’est finalement la blockchain - longtemps décriée et accusée d’évasion fiscale ou de blanchiment – qui parviendra à mettre fin à ces détournements d’argent. »

(*) Archery Blockchain est un fonds d’investissement luxembourgeois dont l’activité est d’investir dans les cryptomonnaies.

Suppression de l’ENA ou réformer l’Etat ?

Suppression de l’ENA ou réformer l’Etat ?

 

La question de la suppression de l’ENA revient à la surface avec la sortie prochaine du rapport commandé par Macron a F.  Thiriez ( énarque et responsable du foot français). Macron avait préconisé la suppression de cette école. Comme on connaît les trésors  de la sémantique politique, cela veut  tout dire et rien dire à la fois;  l’éventail, des possibilités allant de la destruction à l’aménagement en passant par un simple coup de  peinture.

 Ce n’est d’ailleurs pas forcément l’ENA qui constitue en tant que telle la grande tare française qui alimente la machine administrative et ce qui l’accompagne à savoir les prélèvements obligatoires démentiels . On peut surtout reprocher à l’ENA d’être une sorte de mafia d’élites qui se réservent  les postes prestigieux du conseil d’Etat, de la Cour des Comptes, des entreprises publiques et  autres administration sans avoir la même la moindre expérience socio-économique et même administrative. Ce corps d’élites constitue une sorte de mafia dans la mesure où les anciens élèves sont présents partout dans la haute administration bien sûr mais aussi dans la politique et dans les entreprises. Leur recrutement est donc utile sinon indispensable pour bénéficier surtout de leur carnet d’adresses.

La véritable réforme n’est pas seulement celle d’une école fut- elle aussi prestigieuse. Ce qui s’  imposerait, c’est une révolution copernicienne du champ régalien. Nombre d’activités dans lesquelles s’inscrit l’État n’ont pas grand-chose à voir avec l’intérêt général , d’autres  pourraient être utilement sous-traitées par voie de délégation de service public par exemple. À l’évidence, on diviserait les coûts au moins par deux t en augmentant la performance

 

 Il est clair que les champs  régaliens doivent être plus réduits géographiquement et en même temps mieux assurés  alors que pour l’instant la grande grosse partie des moyens financiers est au service d’une masse salariale que plus personne ne contrôle compte tenu de la dérive des effectifs centraux et surtout territoriaux. L’État doit bien entendu conserver son rôle de régulateur mais cela ne signifie pas pour autant qu’il  doive assurer aussi la fabrication de boîtes de conserve ou d’automobiles. Cette dispersion nuit aux investissements sur des enjeux autrement plus stratégiques comme par exemple le numérique, l’environnement, les énergies nouvelles comme l’hydrogène ou encore la recherche  en général, médicale en particulier.

 

La réforme de l’État sur des champs plus restreints doit parallèlement s’accompagner d’une véritable décentralisation, ce qui n’a jamais été le cas puisque tout dépend encore pour l’essentiel des supers gendarmes que sont les préfets qui décident de tout en dernier ressort. La décentralisation a surtout créé des milliers et des milliers de postes politiques et administratifs sans réel effet en  matière socio-économique voir culturelle. Elle a surtout permis d’alimenter une baronnie qui reproduit à son niveau les phénomènes du pouvoir central.  Force cependant est de constater que la réforme de l’État est à peu près le seul champ politique dans lequel Macron a refusé de s’investir pour l’instant. Sans doute un investissement trop risqué, trop complexe mais qui pourtant nourrit le manque de compétitivité de l’économie du fait de l’étouffement administratif et des prélèvements obligatoires.

Blockchain à la place de la monnaie ? ou un hold-up de souveraineté !

Coronavirus: une urgence internationale bien lente et bien tardive de l’OMS

Coronavirus:  une urgence internationale bien lente et bien tardive de l’OMS

 

L’OMS a évidemment tardé à déclarer une urgence internationale en raison des pressions économiques notamment de la Chine mais aussi des États-Unis dont les économies sont très imbriquées. De plus cette déclaration  n’est pas forcément très contraignant , il incite  surtout à la coopération entre les Etats pour lutter contre l’épidémie. Pour  l’OMS il  ne s’agit pas d’interdire ou de contraindre  les échanges de biens et de personnes. Alors que c’est sans doute la seule mesure très efficace qui pourrait permettre de confiner la maladie où elle se développe essentiellement et de manière incontrôlable à savoir la Chine. Le problème évidemment c’est que l’économie mondiale connaît déjà une croissance très faiblarde et celle de la Chine en particulier qui doit  en plus affronter à une énorme crise de financement. Pour le dire plus clairement, l’OMS comme d’autres organisations internationales subit les pressions du monde du business. Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, a donc  annoncé cette décision à l’issue d’une réunion à Genève du comité d’urgence de l’organisation.

Avec désormais plus de 8.100 personnes contaminées et 170 morts, l’épidémie de coronavirus née à Wuhan ne faiblit pas et se répand hors de Chine. Des cas de transmission entre humains sont même apparus en dehors de Chine, y compris aux Etats-Unis. Tedros a déclaré au cours d’une conférence de presse qu’une épidémie sans précédent s’était développée ces dernières semaines et qu’elle avait suscité une réaction elle aussi sans précédent. “Laissez moi le dire clairement, cette déclaration n’est pas un vote de défiance envers la Chine”, a-t-il dit.

“Notre principale inquiétude est la possibilité que le virus se répande dans des pays disposant de systèmes de santé plus faibles”, a poursuivi le directeur général de l’OMS.

Témoin de la mollesse de l’OMS cette précision à propos de la mobilité : La déclaration d’urgence internationale s’accompagne de recommandations à tous les pays destinées à empêcher ou limiter la propagation transfrontalière d’une maladie, tout en évitant les perturbations inutiles pour les déplacements et les échanges commerciaux.

Traduction:  ne pas trop perturber le monde des affaires !

 

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