Santé 5G : danger pour des associations
Les associations Agir pour l’environnement et PRIARTEM estiment qu’il existe des incertitudes en matière de santé et demandent l’application du principe de précaution.
« On sait que ces ondes ont un impact sur notre cerveau, que des personnes manifestent des troubles d’électro-sensibilité », a déclaré Sophie Pelletier, la présidente de PRIARTEM-Electro-sensible de France.
Des articles intéressant de scienceetavenir et du Cerfi font le point sur la question. (Extraits)
« La 5G doit arriver en France début 2020 et permettre de nouveaux usages dans bien des domaines. Médias, santé, transports, entre autres, profiteront des débits jusqu’à 10 fois supérieurs à la 4G. Mais beaucoup de questions se posent quant au rayonnement magnétique que cette nouvelle technologie devrait entraîner.
Un champ magnétique apparaît lorsqu’un courant électrique circule. Son intensité varie selon la consommation d’électricité. Il existe des champs électromagnétiques partout autour de nous. Certains naissent de façon naturelle, comme lors d’un orage. D’autres sont le fruit de l’activité humaine. C’est par exemple grâce au champ électromagnétique que l’on peut observer des fractures avec les rayons X à l’hôpital.
Pour le mesurer, il faut observer sa fréquence ou sa longueur d’ondes. « On peut se représenter le rayonnement électromagnétique comme une série d’ondes très régulières qui progressent à une vitesse extrêmement élevée et plus précisément à la vitesse de la lumière. La fréquence traduit simplement le nombre d’oscillations ou de cycles par seconde, tandis que la longueur d’onde est égale à la distance entre un point d’une onde et son homologue sur l’onde suivante. Fréquence et longueur d’onde sont donc totalement indissociables : plus la fréquence est élevée, plus la longueur d’onde est courte« , explique l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
L’intensité d’un champ électrique se mesure en volts par mètre ( V/m) et l’intensité d’un champ magnétique se mesure en ampères par mètre (A/m) ou encore en microteslas (μT). (Sciencesetavenir)
La 5G représente donc la cinquième génération de standards pour la téléphonie mobile, et promet la transmission de données par seconde de l’ordre du gigabit et l’entrée définitive dans le monde de l’IoT (Internet of Things, Internet des Objets). Plus de 80 pays s’activent déjà à mettre en place l’infrastructure pour la généraliser.
Depuis que l’humain est conscient d’être entouré d’ondes, la crainte des conséquences néfastes d’une surexposition existe. La généralisation de la téléphonie mobile au niveau mondial a augmenté la dimension de la crainte, tandis que le tsunami de Wi-Fi de l’ère du Web n’a fait que l’accroître encore et encore.
Le problème, c’est le manque de recul.
Les conséquences sur la santé ne seront peut-être effectives qu’après 5 ou 10 ans, voire plus tard au niveau d’une éventuelle réduction de l’espérance de vie.
Faut-il avoir une confiance aveugle dans les opérateurs de téléphonie mobile et dans les acteurs du Web, dont les intérêts sont avant tout commerciaux? Faut-il se réfugier sur une île déserte loin de tout réseau de télécommunications?
Il faut plutôt faire confiance aux régulateurs (entités gouvernementales) et avoir l’œil ouvert sur les recherches scientifiques en la matière.
Le Wi-Fi nuit-il gravement à la santé, comme le tabac? Rien n’est moins sûr en l’état des recherches actuelles. Mais rien n’est à exclure non plus…
Côté 5G, avec une transmission de données annoncée 100 fois plus rapide qu’avec la 4G actuelle, qui mise sur des fréquences de transmissions plus hautes (3-30 GHz), c’est peu dire que nous serons submergés de données, et donc d’ondes.
Le problème majeur vient de la portée plus courte de ces nouvelles ondes. Et qui dit portée plus courte, dit besoin accru d’antennes de transmission. Selon le reportage de Nouvo (RTS), qui cite l’OFCOM (Office fédéral de la communication), ce sont plusieurs milliers d’antennes qui vont devoir être rajoutées en Suisse à l’infrastructure actuelle pour permettre la mise en place de la 5G, dont bon nombre de petites antennes-relai.
Cette prolifération d’antennes a provoqué une levée de boucliers de la part de nombreux scientifiques.
Plus de 200 scientifiques et médecins ont d’ailleurs demandé un moratoire sur la 5G. Risques élevés de cancers, dommages génétiques et désordres neurologiques sont notamment mis en avant par ces savants.
L’association Robin des Toits considère même que nous allons tous devenir des rats de laboratoire, étant donné que l’impact de la 5G n’aura pas été mesuré et que celui-ci ne peut vraiment l’être qu’au bout de plusieurs années (mesure de l’augmentation des cancers dans un environnement 5G, par exemple).
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