Pour schématiser la politique de Macron depuis son élection : de grands discours, une politique insignifiante et des résultats presque nuls. Certes, on observera qu’en matière d’émissions de carbone la France s’en tire beaucoup mieux que la plupart des autres pays mais elle doit surtout à la politique nucléaire développée par les prédécesseurs de Macron. Même au regard de la COP 21 ( l’accord de Paris), la France est en retard par rapport à ses propres objectifs. Certes quelques mesures sont prises mais elles sont complètement décalées par rapport à l’enjeu. Ce n’est pas une réglementation par exemple sur les gobelets en plastique qui permettra de structurer une politique environnementale susceptible d’avoir un impact sur l’environnement et par exemple sur le dérèglement climatique. Un dérèglement climatique qui amplifie et multiplie les catastrophes dites naturelles. Un exemple, la multiplication des tempêtes, des périodes longues de sécheresse au contraire de pluie, la montée des eaux, la fonte des neiges.
Macron a choisi la grandiloquence verbale en instituant un comité de défense écologique, sorte de géant aux pieds d’argile sans véritable contenu et sans véritable moyen. De l’enflure sémantique. Ce comité de défense écologique serait destiné à «prendre des décisions autour du chef de l’État avec les ministres concernés, à éviter que les discussions ne se noient dans des réunions interministérielles, à solenniser les annonces et à regarder par quel bout certains sujets complexes peuvent être abordés», explique-t-on au ministère de la Transition écologique. Lors du dernier comité
La question des inondations, essentielle, a été abordée. Cause de catastrophes à répétition, elles sont devenues le premier risque naturel en France. Entre le dérèglement climatique, la montée des océans et les débordements des cours d’eau, 17 millions de personnes vivent désormais avec une épée de Damoclès au-dessus de leur tête. Le gouvernement, qui ne crée pas de nouveau dispositif, veut donner un coup d’accélérateur à ceux qui existent déjà mais se perdent dans les méandres administratifs. C’est le cas des programmes d’actions de prévention des inondations (Papi), qui définissent une politique globale allant de la création d’ouvrages de protection à la limitation de l’urbanisation sur certains territoires. Ceux-là, comme d’autres plans d’action, mettent des années avant d’être appliqués. Cette volonté de simplification va donc dans le bon sens, tout comme la recherche de solutions innovantes.
Autre danger abordé lors de ce Conseil de défense écologique: le recul du trait de côte, qui touche aujourd’hui 20 % de notre façade maritime. «En Vendée ou dans la Somme, le littoral recule de 0,5 à 1,5 mètre par an», a rappelé la ministre de l’Écologie, Élisabeth Borne qui, ce mercredi, a présenté le contenu de ce 4e plan. D’ici à la fin du siècle, près de 50.000 logements pourraient être menacés. Mais ce rappel du péril ne s’accompagne guère de mesures chocs. Le gouvernement insiste une fois de plus sur l’importance du partage de l’information. Propriétaires et futurs acquéreurs doivent connaître le risque auquel ils s’exposent.
Par le biais de ce Conseil, il s’impose 20 mesures qui devront être appliquées dans ses administrations. Ainsi, fini les gobelets en plastique dans les distributeurs. À compter de juillet prochain, les agents publics devront adopter la gourde ou le verre pour se désaltérer.
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